mardi 20 décembre 2022

The Starscrewer n° 11 spécial punk


 

 « RatSScrewer Spécial PunQue» n° 11, publié en 1979, déposé au Service des périodiques de la préfecture du Pas-de-Calais le 8 février 1980. Tirage de 500 exemplaires. Prix du numéro 5 F. Format A4. Abonnement annuel 25 F. 34 pages en offset entièrement maquettées et traduites par Henry-Le-Welche, auteur des dessins et collages. Ce numéro propose au lecteur la traduction en français des chansons des principaux groupes punks.

Couverture : Dessin d’Henry-Le-Welche

page 2 : Sommaire

pages 3 à 8 : The Clash avec Emeute blanche (White Riot), Triche (Cheat), Haine & Guerre (Hate & War), Téléguidage (Remote Control), Voici la ville des morts, Marre des U. S. A. (Bored with The U. S. A.), 48 heures (48 hours), Occasions de carrières (Career Opportunities), Not’pays est un garage (Garage Land), Capital Radio.

pages 9 à 13 : Sex Pistols avec Problèmes (Problems), Anarchie au Royaume-Uni, (Anarchy in the U. K.), Des corps (Bodies), Pas de sentiments (No Feelings),  Dieu sauve la reine (God save the queen).

pages 14 à 17 : The Damned avec Fan Club, Je dégringole (I fall), Ecœuré d’être écœuré (sick of being sick), Morue (Fish), Sens la douleur (Feel The Pain), Va la voir ce soir (See her tonight), Clouée à ta civière Baby (Stretcher Case Baby), Complètement foutue (So messed up).

pages 18-19 : X Ray Spex avec Chuis une poseuse (I am a poseur), Le jour où le monde est devenu phosphorescent (The day the world turned day-glo).

pages 20-21 : Los Ramones avec On est une famille heureuse (We’re a happy family), Pourquoi qu’c’est toujours comme ça (Why is it always this way), Sheena est une rockeuse punk (Sheena is a punk rocker), Sauterie crétine (Cretin hop), Lobotomie adolescente (Teenage lobotomy).

pages 22-23 : Pere Ubu avec Rire (Laughing), Voyage sentimental (Sentimental Journey), Pacte de non-alignement (Non-alignment pact), Radiation chinoise (Chinese Radiation), La Java du monde moderne (The Modern dance), Fais-moi rire (Humor me).

pages 24-25 : Devo avec Idiots sociaux (Social fools), Mongoloïde, Reviens Jonee (Come back Jonee), Des mains pour prier (Praying hands), Ordure spatiale (Space junk), Homo Rigolo(jocko homo).

pages 26 à 28 : Patti Smith avec L’étonnante histoire de Skunkdog

pages 29-30 : Richard Hell avec Génération Néant (Blank Generation), L’amour vient par gicléees (Love comes in spurts), Le Plan (The Plan), Un autre mode (another world)

page 31 : Calvin Blanc, groupe suisse, avec Pays trop petit

pages 32-33 : Punks through history, bande dessinée

4ème de couverture : collage d’Henry-Le-Welche

Ci-dessous, les liens vers les pages originales de ce n° 11 avec les textes des groupes punk

 

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posted by Lucien Suel at 07:15 0 comments

vendredi 2 septembre 2022

Permaculteur - Rockeur du Langage Poétique

 Un entretien avec Lucien Suel mené par "Poésie is not dead" le 27 août 2022 au hameau de La Tiremande. 

 Un panorama de l'activité du poète interrogé dans divers lieux : le jardin, le bureau, la bibliothèque, la salle d'archives, le bois, la terrasse... 

 Le montage est encadré par deux lectures de poèmes en vers arithmogrammatiques "Ossuaire" (1994) et "Les Tas" (extrait du poème "Les Terrils" composé en 2005)



 

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posted by Lucien Suel at 08:02 1 comments

mardi 1 mars 2022

CLASH CALLING

Mon nom c’est Clash Joe Strummer.

Émeute blanche ; j’en veux.

Une émeute blanche rien qu’à moi, j’en veux.

Je suis né en 1952.

Kojak, suce-moi ! Ras-le-bol des U. S.A. !

Je suis mort en 2002

 

 


 

Mon nom c’est Clash Mick Jones.

En 1977, je hurle : « Elvis, dégage !

Beatles & Rolling Stones, dégagez ! »

J’ai créé The Clash à Camden.

C’est quoi mon nom ? C’est quoi mon nom ?

 

 

 

Mon nom c’est Clash Paul Simonon.

Je suis amoureux de Janie Jones et du Rock and roll.

Je suis aussi solide que ma guitare basse.

Rentrez dans le rang !

Remplissez le formulaire !

Aucun espoir en vue !

 


 

 

Mon nom c’est Clash Nicky Topper Headon.

Je n’ai pas besoin de ces mecs du Parlement

Assis toute la journée sur leur cul

À pondre des nouvelles lois.

J’ai rejoint les autres Clash après un concert des Kinks.

Voici la nouvelle religion : Tout le monde toute la journée devant la télé

 


Lucien Suel
La Tiremande

Juillet 2011

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posted by Lucien Suel at 07:38 0 comments

mardi 22 février 2022

LA BERCEUSE DE JOHNNY ROTTEN

"Là où vous êtes maintenant"

à brancher les boules colorées

couleurs éclatées des filles-garçons fleurs

ne pas mentionner les Investigations

de Sherlock Krishnamurti

votez oui

inquiets de savoir si les gouvernements-zéros

ne cliquettent les frontières de cette scie-planète

les émeutes sont individuelles

 

faisant glisser l'extrémité ensalivée du majeur de la main droite sur le dessous de peau de muqueuse de sphincter anal, h, h, h, h, h, h, h,.

 soufflant albert ayler la liste des suicidés de la roquemusique & le spectaculaire acide qen qesey avec des bandes magnétophoniques à décalage variable dans la troisième oreille h, h, h, h, h,.

 redessinant le voyage aller grâce au ticket qui m'explose : purple pill h, h, h, h, hé héhé, hé

 

Brandir le numéro zéro anathème

Diaporama à Treblinka

Kaddish parfumé à la violette

Tristesse colloque mou des phraseurs cerises

Je capture mes livres à l'aide d'un lasso de nylon

après m'être échappé de la maison-couvent.

L'abbé Catalogue me montre le désert brun

par la fenêtre et me fait allonger.

Deux vieillards édentés me caressent longuement.

wet dream festival

Puis je saute par la fenêtre & dans le désert brun.

Je marche parmi la foule.

Plus loin, dans le désert brun, je rencontre ce chien

aux ailes multicolores.

Il serre un épi de blé gigantesque dans sa gueule.

 

réveillez-vous, nous sommes arrivés.

j'ai mis les choses noires sur blanc.

j'ai retiré mes épingles du jeu.

le grand jeu évidemment.

Je ne peux pas m'empêcher de montrer.

l'image de l'image.

j'en suis toujours au travail famille patrie

le tréteau populaire et la revendication.

salut

 Lucien Suel

Ce poème a été publié en 1981 dans « ANTHOLOGIE 80 » 10 ans d’expression poétique, une co-édition Le Castor astral / L’Atelier de l’agneau.

La photo ci-dessous m'a été offerte par Philippe Bialasik  pour le numéro 11 de Starscrewer  Spécial Punk en 1979. 


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posted by Lucien Suel at 07:00 0 comments

mercredi 13 décembre 2017

L Suel à l'aveuglette en 2001 avec J Kerouac et P Smith (1/5)

En août 2001, Philippe Robert m’a interviewé longuement sous la forme d’un blind test. Il m’a donc envoyé par la poste (hé oui!) une cassette d’une dizaine de morceaux, à charge pour moi de les reconnaître et de répondre aux questions ayant un lien avec ce que j’avais entendu. Cet entretien a été publié en septembre 2001 à Grenoble dans le n° 49 de « Revue et corrigée ».
Nous le publions en cinq parties au Silo. Voici le premier épisode (bande-son : Jack Kerouac et Patti Smith).

1.
Jack Kerouac / Steve Allen "Readings from On the road and Visions of Cody"
Jack Kerouac lisant un extrait de sur la route, j'entends Dieu qui s'adresse à lui et lui dit : "go moan for man". Il parle de son frère mort, de son père mort, de sa mère au loin... Cette lecture accompagnée au piano est dans ma tête depuis le début des années 70. J'avais réussi à en capter un extrait à la radio, chose rare à l'époque. J'avais aussi une cassette de Burroughs éditée en Allemagne et j'ai expérimenté mes premiers collages sur bande magnétique en mêlant les voix de Kerouac, Ginsberg et Burroughs, plus un extrait du premier album des Fugs. C'est de Kerouac que je me suis toujours senti le plus proche, par l'éducation, la religion (catholique par l'éducation et bouddhiste par l'étude), ce balancement continu entre être dans le monde et se retirer du monde... et quelle œuvre ! Ces temps-ci, soirs d'été, je me délecte à lire Dharma, le grand inédit posthume (comme annoncé en couverture), en fait un immense collage journal émouvant, érudit et poétique...

La Beat Generation semble être à l'origine de ta vocation d'écrivain... Tu as rencontré Claude Pélieu et édité Starscrewer en France... Y a t-il d'autres écrivains qui t'ont marqué et pour quelles raisons ?

Les écrivains qui m'ont vraiment marqué sont dans la beat generation, Kerouac et Burroughs, dans le vingtième siècle français, Louis-Ferdinand Céline et Georges Bernanos, et dans le 19ème siècle, Joris-Karl Huysmans et Léon Bloy ; je peux ajouter le poète Arthur Rimbaud et tous ceux du mouvement dada. Je fais aussi un cas particulier des Chants de Maldoror, le livre qui a marqué ma jeunesse... Il y a deux ans, à Liège, Jacques Izoard qui me questionnait en public s'étonnait de me voir citer Bernanos avec Burroughs, à quoi je répondais que tous ces écrivains ont en commun d'être des révoltés, de dénoncer la société moderne, l'oppression machiniste et technicienne, le contrôle pseudo-démocratique, la tyrannie de l'économie, la destruction de la planète au nom du progrès, et tout cela toujours lié chez eux à un évident souci du langage, du style et de la forme.

2.
Patti Smith "Piss factory"
J'ai ce 45 tours. "Piss factory" est la face B avec Lenny Kaye. La face A, c'est "Hey Joe" avec Tom Verlaine à la guitare et toute l'histoire de Patty Hearst avec la Symbionese Liberation Army. J'aime bien ce côté talking blues, un truc d'écrivain. J'ai vu Patti Smith lors de son retour sur scène en 1998. Elle est passée à Dranouter, un grand festival folk en Flandre belge, pas loin de chez moi. J'y suis allé avec ma fille Marie qui chante aussi dans un groupe (Gomm). C'était très émouvant de voir Patti Smith, quinquagénaire comme moi, avec cette énergie, cet humour. Elle avait commencé en lisant un extrait de "Howl" de Ginsberg qui venait juste de mourir. J'étais vraiment très ému...

Le numéro 11 de Starscrewer est consacré au punk, quelque chose d'important pour toi...
Sur Radio-Banquise, tu as programmé beaucoup de garage et de hardcore...

J'avais publié un poème inédit de Patti Smith dans le n° 11 de Starscrewer, en 1978-79. C'était une grande époque de créativité après la récupération des idées des années 60. Bazooka Production, néo-dada, la destruction de la mode, la musique faite par tous... De nouveau, on trouvait des 45 tours à acheter (Desperate Bicycles, Spherical Objects, Buzzcocks, X-ray spex...) Ça n'a malheureusement pas duré très longtemps. En 1982, j'ai participé à la création de Radio-Banquise, une radio libre associative. J'avais une émission, "Bris-collage" et je diffusais toutes ces musiques non commerciales, bruitistes, faites à la maison, et qui m'arrivaient par la poste...
Être punk aujourd'hui, ça ne veut plus dire grand chose. Par contre, on peut encore être dans l'underground, le non-académique (en gros, ce dont on ne parle pas dans les médias dominants), dans une logique de l'échange, voire du don, en dehors du profit.
à suivre...


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posted by Lucien Suel at 08:14 0 comments

vendredi 10 avril 2009

Clara Elliott - Strangulation Blues

Avant d’autres textes à paraître dans les revues Nioques et Action Poétique, Silo vous propose en avant-première, des poèmes de Clara Elliott, extraits de son unique recueil «aStrangulation Blues », traduit et annoté par le poète et rocker Sylvain Courtoux.

Clara Elliott est née le 10 octobre 1955 à Slough, petite ville proche de Londres. Elle est morte à 32 ans, le 3 août 1987, à Paris, d’une overdose d’héroïne, dans la pauvreté et le dénuement le plus total. Clara Elliott n’a écrit qu’un seul texte : Strangulation Blues, dont ces poèmes sont extraits. Ce recueil n’est jamais paru en langue anglaise. Ce texte (une cinquantaine de poèmes) écrit entre 1978 et 1984 n’a eu droit qu’à quelques fanzines punk de Londres et d’ailleurs comme Sniffin’ Glue, New Wave, et Punk.
Strangulation Blues est sous-titré Poèmes Post-punk et Leçons d’Exorcismes 1978-1986. C’est une ode macabre et désespérée au rock, à la drogue, à la mort et à la poésie, une œuvre tout à fait dans la lignée de l’avant-garde post-punk internationale de l’époque (à la Kathy Acker).
Sous le nom de JoydeVivre, Clara Elliott a été chanteuse et parolière du groupe anarcho-punk anglais CRASS de 1979 à 1983 (le groupe s’est auto-dissout en 84).
Strangulation Blues est un mix de deux traditions poétiques totalement anglo-saxonnes :
1. Une tradition ‘beat generation’ ouverte à fond sur le rock dont les meilleurs exemples sont les textes de Jim Morrison (extatique front-man des Doors) et le Kerouac de Mexico City Blues.
2. La poésie objectiviste (de Pound à Spicer en passant par Zukovsky et Reznikof) car elle écrit non seulement à l’aide de collages, de listes, de cut-up, mais aussi parce qu’elle décrit d’une manière froide et plate son désenchantement du monde. On peut, bien évidemment, trouver chez elle, plus d’expressionnisme que d’objectivisme ; je dirais que ça dépend surtout du poème. La traduction de Strangulation Blues est en cours de finalisation et devrait être publiée en fin 2009 ou début 2010 par Al Dante.

(presque) Dix ans sans dormir (1975-1985)

bleu-gris presque transparent
la course s’accélère sans cesse sans halte
bienvenue dans la P.E.U.R.
chacun est dans le rôle de son propre cauchemar
tout en brisures vinyle plasma érotique d’ennui
mandrax quaalude dynintel et néocodion pour demain
il lui a fait découvrir à la fois l’amour et les smacks
elle a reconnu le parfum mouillé des lilas
la nuit tarde et il faudrait
encore
luire pour demain ou pourrir
d’un soleil plus rouge sang camisole
quand tu seras cadavre, tu pourras prier
et il faudra bien t’oublier
dans le poids du vent
il pleut, des gosses jouent dans le hall de l’immeuble
il faisait chaud à ton enterrement.

Cette ombre –
ne la livre pas
je regarde la nuit à travers les planches pourries de mon sommier-écran
au domaine de l’approche, le sang tient lieu d’avertissement
je n’ai rien à perdre ni à gagner
ce sont les vaincus qui ont toujours raison
la terreur qui vacille, un silence [déjà] frémissant
ici ils frappent le ventre avec des couteaux de verre
comme à l’abattoir
leur propre pâle violence
nous avons vécu comme des ombres
nous avons vécu comme des morts
l’horizon dangereux (devient prologue) approche
la légende et la négativité du renversement continue de pourrir
ici & là – la poésie est cet être mutant
et notre histoire, qui nous a, une nuit, semblé possible
s’est tue dans les décombres d’un parcours vacillant –
j’ai froid, j’ai peur, j’ai faim,
cette phrase – ne la déchiffre pas
utilise le silence comme une illusion
et défais-le.

« Je suis terrorisée par cette chose obscure qui sommeille en moi…»
Sylvia Plath.
Nul dieu, nulle révolution ne nous guérira de cette condition
je suis la nuit hantée par le cri,
la fièvre intense
il sort des choses qui étaient enfermées
en moi depuis trop d’années
j’ai basculé
l’arbre
a tenu
branches
écla
boussées
de sang
noir .
Clara Elliott
traduit de l'anglais par Sylvain Courtoux

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lundi 8 octobre 2007

WANTED

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mardi 4 septembre 2007

Potchük en concert




Potchük presque au complet (il manquait Benoît Queste, le saxophoniste) lors du concert donné à Gouy en Ternois le 10 août 2007 pendant le festival organisé par la Poule Ping-Pong.
Lucien Suel (voix, guitare basse, tapette à mouches), Thomas Suel (batterie), Guillaume Marien (lead guitar).
Voir aussi le blog de Célionne, Intérieur cuir
.



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lundi 30 avril 2007

Interview Lucien Suel (5)

Lucien Suel interviewé par Nicolas Tardy , avril 2003 (5/7)

Ton rapport à la lecture publique ? C'est venu assez tard en fait, la première fois que j'ai présenté quelque chose en public - de moi je veux dire - c'était pas une lecture, la première chose que j'ai faite en public c'était une performance, je l'ai faite devant une vingtaine d'amis et je sais que quand j'ai eu terminé j'avais les mains qui tremblaient tellement j'avais eu peur. Ça c'est le premier souvenir que j'ai, c'était en 1988. Après j'ai commencé à lire mes poèmes en public. Ça a commencé à l'époque des premiers poèmes en colonnes justifiées. J'avais été invité par Pierre Ivart à la Maison de la Culture d'Amiens pour présenter ce genre de textes avec Jean-Pierre Bobillot, Sylvie Nève, Pierre Garnier, Ivar Ch'Vavar, Martial Lengellé. C'est fin 88 que j'ai lu mes premiers textes, enfin c'était pas comme je fais maintenant. On était tous assis à une table, il y avait le public en face de nous, on lisait chacun notre tour. Après, j'ai fait pas mal de lectures en public, en solo... La première fois c'était dans un bar à Liévin j'ai assuré pendant 3/4 d'heure. Je peux lire des textes variés dans la mesure où j'écris des textes variés, je peux passer d'un texte dramatique sur la vie de mon grand-père à un texte rigolo, l'histoire de Prose du ver par exemple. Pour ce qu'on appelle maintenant la lecture/poésie-sonore/performance, je pense que la première fois où pour moi c'était vraiment important où j'avais vraiment composé, écrit, fait une sélection de textes, coupé dans les textes, pour que ce soit très sonore, c'était à L'Écrit Parade à Lyon en 1999. J'avais été invité en même temps qu'Ivar Ch'Vavar. La même année j'ai eu une carte blanche au Centre International de Poésie Marseille et depuis ça s'est enchaîné continuellement.
Punk ? J'étais déjà trop vieux au moment du punk [Rires]. Il s'est passé une période entre 73 et 76 c'était le gros ronron, plus rien ne m'intéressait et d'un seul coup en 77, je me suis mis à racheter des 45 T. Il y avait à nouveau une floraison de groupes intéressants qui prenaient les choses en mains eux-mêmes. « On va monter sur scène, on va faire un truc ». J'ai attendu longtemps avant de faire pareil... J'aimais bien cet esprit-là, j'aimais bien le côté cheap, Dada et tout ça. Au plan musical, j'appréciais les punks anglais - anglais surtout -, et américains. En France ce qui m'a intéressé, au moment du mouvement punk, c'est les gens de Bazooka production. J'étais abonné à leur revue Bulletin Périodique. Au point de vue graphique c'était vraiment intéressant. Je les ai d'ailleurs copiés.
Dirais-tu que tu es un poète rock ? Je peux pas dire que je suis un poète rock, non. Je suis un "poète ordinaire de proximité" mais, poète rock, non. Je suis un poète qui fait du rock, ouais, et ça, ça correspond à mes premiers chocs esthétiques. Mais j'ai mis longtemps avant de monter sur la scène et de faire du rock, de faire la rock star avec sa guitare. J'ai commencé j'avais plus de 40 ans, ça m'amusait de commencer une carrière de chanteur de rock à l'âge... Où les autres arrêtent ? Ouais, en gros c'est ça. Ça m'a toujours plu cette idée-là, et j'ai l'intention de continuer tant que je serai capable de monter sur scène. (voir l'article de Sylvain Courtoux dans le n° de Doc(k)s, spécial théorie)
Quand tu fais des concerts, quel rapport tu as avec ce milieu du rock qui est plus jeune que toi ? Vraiment ça se passe très bien. Je me suis rendu compte que j'avais - je voudrais pas être prétentieux - mais comme une petite "aura" dans la scène rock Nord - Pas-de-Calais... parce que [Rires], ils me respectent à cause de mon âge. J'ai des bons rapports avec le milieu. Il y a des groupes, des jeunes groupes qui s'intéressent à ce que je fais, au point de reprendre certains de mes textes, de les interpréter à leur façon. Je continue de fréquenter les milieux rock et rock alternatif à Lille, les lieux et les gens sont intéressants, et je me sens peut-être plus à l'aise pour faire des lectures de poésie dans le cadre des salles de rock que dans les médiathèques. Une des plus grandes émotions que j'ai eue c'est quand j'ai participé à un festival à Villeneuve d'Ascq. Ça s'appelait La nuit à tiroirs. J'étais invité en tant que poète. J'étais en solo et je passais vers 11h du soir après un groupe de rock-fusion. Il y avait 300 jeunes qui étaient là, qui remuaient, qui étaient tout en sueur et on annonce «Ça va être Lucien Suel, poète». Les portes s'ouvrent, presque tout le monde sort, évidemment [Rires]. Ça allait être de la poésie ! Je monte sur scène, je commence ma prestation, j'avais la sono du groupe de rock, le gros truc, jamais j'avais eu ça et alors là en quelques minutes tout le monde est rentré et puis j'entendais les gens qui me criaient «Allez vas-y ! Ouais ! Ouais ! Ouais ! Vas-y ! » et puis ça rythmait en même temps. Je suis descendu, j'ai eu des super-applaudissements et il y avait deux jeunes au pied de la scène « Ouais, c'était bien, viens, viens on te paye un coup. ». Ils m'ont emmené et vraiment j'ai passé un excellent moment. C'était inattendu. C'était inattendu pour eux aussi.
Qu'est-ce que tu avais lu ? Un ensemble, un montage que j'ai utilisé, lu, dans pas mal d'endroits, à partir d'extraits de mes poèmes qui se prêtent bien à la voix. Il y a des extraits du Mastaba d'Augustin Lesage, des extraits d'Orage approchant, qui est un truc qui monte et qui se termine de façon apocalyptique où je hurle à la fin. Tout un montage vraiment construit avec une montée comme dans un concert et à la fin je termine sur le poème Ossuaire et sur Patti Smith que je dis en picard et là à Lille, à Villeneuve d'Ascq c'était super bien reçu. Ça m'est arrivé souvent de faire des rencontres en lecture publique, c'est pourquoi je continue. Maintenant je suis à l'aise je sais que ça marche. Je lis très souvent devant des publics qui sont pas du tout habitués - pour eux la poésie ça reste quelque chose de très scolaire et de très chiant, alors la plupart du temps j'entends cette réaction « Ah bon, on pensait pas que c'était comme ça la poésie ».
T'écris avec en tête cette idée-là ? Jamais. Quand j'écris je ne pense jamais à une lecture publique. La lecture publique ça vient après. Parce que je choisis après dans ce qui est écrit ce qui peut être lu en public. Par contre chaque fois que j'écris je me fais ma lecture à moi, je me lis quasiment chaque texte que j'écris. Il faut que je me le lise à voix haute. C'est comme le truc de Flaubert, "l'épreuve du gueuloir". Je le fais pour une histoire de rythme et puis que ça passe par la bouche, par le corps. Le corps c'est important et j'ai bien retenu ce que Julien Blaine disait, qu'il lisait ses poèmes à voix haute parce qu'il était vivant, parce qu'après il pourrait plus les lire. Donc, je ne pense pas obligatoirement à la lecture publique. Mais si on m'invite à faire une lecture en public, je vais choisir dans les textes. Par exemple, je prends Visions d'un jardin ordinaire, les textes n'ont jamais été écrits pour en faire une lecture publique, mais certains s'y prêtent merveilleusement si on peut dire. Il y en a que j'ai vraiment du plaisir à lire en public, parce qu'ils ont un rythme, ils fonctionnent bien, y a une émotion qui monte. J'ai rencontré un comédien qui avait choisi dans mes textes ceux qu'il désirait lire en public et il a lu des choses que moi je n'aurais jamais imaginé lire en public, alors je les ai repris aussi, et finalement il avait raison, ça marche bien [Rires].
Qu'est ce qui pour toi fait la différence entre une lecture publique et une performance ? Je pense qu'une performance, d'une manière générale, a un côté plus spectaculaire. En soi l'activité de lire en public est quasiment naturelle. Il faut reconnaître que la lecture publique quelquefois on se demande à quoi ça sert, parce que les gens peuvent prendre le bouquin et lire eux-mêmes. C'est par exemple la position d'une personne que je connais. Puis elle a assisté à ma lecture et a compris que ça pouvait apporter quelque chose en plus d'entendre l'auteur lire ses textes. La différence entre lecture publique et performance, pour moi, c'est que la lecture publique est quelque chose d'assez naturel, que je peux faire sur le ton de la conversation, un côté intime. Alors que la performance, c'est plus choquant. Pas forcément dans le sens où on va étriper des poulets ou arroser le public avec du sang ou de la peinture.

Your relation to public reading? It came late. Actually, the first time I presented my work in front of an audience, it was not a reading, it was a performance. I did it in front of 20 friends and I remember finishing it with shivering hands, I was so afraid... This is my first memory of it. It was in 1988. After that, I started to practise public readings of my poems. I was writing and performing my first justified poems. I'd been invited by Pierre Ivart to Amiens (Maison de la Culture) to present this kind of poem with Jean-Pierre Bobillot, Sylvie Nève, Pierre Garnier, Ivar Ch'Vavar and Martial Lengellé. It was at the end of 1988. I read my first poems. Not as I'm doing now. We sat at a long table with people in front of us, everyone reading in turn. After that, I did a lot of public readings, solo... The first time, it was in a bar in Liévin, for 3 quarters of an hour. I can read varied texts, going from a rather dramatic poem based on my grandfather's life, to a funny piece, Prose du Ver, for example. Concerning what you now call sound poetry - performance reading, an important beginning for me was my reading in Lyon at L'écrit-parade in 1999. I was invited with Ivar Ch'Vavar. For this occasion, I'd made a selection of my poems, I made them as "sound" as possible. That same year, I had a free hand at the International Poetry Center in Marseille and since then it has gone on and on.
Punk? I was already too old when it happened. Musically, from 1973 to 1976, it was not an exciting time at all. Nothing really interesting. And suddenly in 1977, I started to buy records again . There was a whole bench of new groups doing their own stuff. "We're gonna get on stage, and do it..." I waited for a long time before I dared to do the same... I agreed with this way of doing, cheap, dada and free. On a musical level, I appreciated the English punks, and the US bands too. In France, I was more interested in graphic productions, especially people like Bazooka Production. I'd subscribed to their Periodic Bulletin. I stole some of their ideas.
Would you say you're a rock poet? I can't say I'm a rock poet. No. I'm just an "ordinary neighbourhood poet". One could say, I'm a poet involved in rock'n roll, yeah, it came from my first aesthetic thrills. But it took me a long time before I jumped on a stage with an electric guitar. I started when I was 40. I liked this idea, starting to become a rocker when most of them... were finishing their career? Yes roughly, it's true. And I intend to go on as long as I'm able to climb on to the stage.
When you're playing gigs, what is your relationship with the youngsters in the rock scene? Really, it's going well. I became aware that I've got - without being a poseur - a bit of an "aura" in the North of France rock scene... May be they respect me because of my age. I've got many friends there. Young people, young bands interested in what I'm doing, some making personal covers of my poems. I still visit alternative places in Lille, they’re interesting people and places. I feel better reading my poetry on a rock stage rather than in a public library. One of my biggest thrills these last years was when I participated in a festival in Villeneuve d'Ascq. It was called A Night of Drawers. I was invited as a poet. I was alone and was scheduled at eleven at night just after a fusion rock band. 300 young people were attending the show. They were dancing, moving, sweating and they heard the annoucement: "And now, it's gonna be Lucien Suel, poet!". The doors opened, almost everybody went out, normal, isn't it?... Poetry! I climbed on to the stage, I began my reading, I had the sound system of the rock band, big sound, never had such a sound, so after a couple of minutes everybody was in and I could hear people shouting at me "Yeah! Go on! Yeah! Go on!" and the beat went on. When I finished I got a lot of big applause and shouting. I came down and two young boys congratulated me: "Yeah, that was super, great, come on, come on, have a drink!" They took me to the bar and I had a wonderful time. It was quite a surprise, quite a surprise for them too. What did you read? A collection of poetry, a set I used to read, in many places, composed of excerpts that work pretty well for the voice. Some excerpts from Le Mastaba d'Augustin Lesage, from Storm Approaching, which is a piece that goes higher and higher and ends in an apocalyptic way with the poet screaming and roaring... It's a real construction with an ongoing crescendo like in a concert. I finished the set with Ossuary and the Patty Smith Poem which I read in Picard. And there in Lille, in Villeneuve d'Ascq, it was very well received. Very often after public readings, I meet interesting people, it's one of the reasons I continue. I'm no longer afraid. I know it works. I often read before people who are not accustomed to it - in their mind poetry is something very schoolish and boring, and mostly, I hear this reaction "Huh yeah, we didn’t think poetry could be like this!"

Do you write with this idea in your mind? Never. When I write, I never think of a public reading. Public reading comes after. Because I choose among my written stuff what can be read on stage. However every time I write, I need to make my own reading for me, I read in a loud voice everything I write. Just like Flaubert used to do... I practice like this for a question of rhythm, it has to pass through the mouth, through my body. The body is very important. I learned that from Julien Blaine who said he reads his poems aloud because he is alive, because a day will come when he can no longer do it. So I don't think of a public reading each time I write. But if I'm invited for a reading, I take the time to choose. For example, in my book "Visions of an Ordinary Garden", the poems were never written with the idea of a public reading but some of them work wonderfully for that purpose. I take a great pleasure in reading them to an audience. There's a rhythm in it, a feeling... I met an actor who chose some of my poems for a reading and finally he read some poems I'd never thought of reading in public myself. I tried after him and he was right... It works.
For you what makes the difference between performance and public reading? In a general manner I think that performance is more of a show. In itself, the fact of reading in front of an audience is something natural. I must say that often you may wonder what is the point of public reading. After all people can pick up the book and read it at home. I know a person who used to think this way but after having heard my reading she admitted that hearing the author reading could add something important. The main difference between performance and public reading of poetry is that public readings can be done in a conversational tone, on a rather intimate level whereas performance is often more shocking. Not necessarily in the sense that you're gonna draw chicken or pour blood or paint on the audience...

la suite Interview 6

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vendredi 2 mars 2007

Nihil, Inc. (2) (Sylvain Courtoux)

La suite du texte de Sylvain Courtoux
Extrait de Nihil, Inc., un livre à paraître...

le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Collapsing New People de Fad Gadget / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Circle of Shit de Cindy Talk / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Persephone des Cocteau Twins / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Sex Dwarf de Soft Cell / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de So This is Silence de And Also The Trees / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Tendemess of Wolves de Coil / IMPACT DANS NEUF SECONDES / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Compulsion de In The Nursery / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de 53 Miles West of Venus des B-52's / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Falling Back in The Fields of Rape de Current 93 / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Suicide Ocean de Lydia Lunch & Karl Blake / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de A Wing and a Prayer de The Mission / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Lucretia my Reflection de Sisters of Mercy / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Psychocandy de Jesus and Mary Chain / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Credit in the Straight World des Young Marble Giants / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de The killing Moon d'Echo and the Bunnymen / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Wild Boys de Duran Duran / IMPACT DANS SEPT SECONDES / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Spread The Virus de Cabaret Voltaire / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures Talk About the Weather de Red Lorry Yellow Lorry / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Romeo's Distress de Christian Death / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Uncertain Smile de The The / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Regiment de Eno/Byrne / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Teenage Kicks des Undertones / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de This Angry Silence de Television Personalities / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Sex Beat du Gun Club / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Future Days de Can / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Black Out des Swans / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Another Girl, Another Planet de The Only Ones / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Making Plans for Nigel de XTC / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Got The Time de Joe Jackson / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Contact de S.P.K. /IMPACT DANS SIX SECONDES / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Zombie Warfare de Chrome / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Falling and Laughing de Orange Juice / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de The Strange Boutique de The Monochrome Set / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de 16 Days de Modern English / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Boy Meets Girl de 8 Eyed Spy / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Sleeping Gas des Teardrop Explodes / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Something On My Mind de The Pale Fountains / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de The First Picture Of You des Lotus Eaters / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Almost d'O.M.D. / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Nausea de X / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Gary Gilmore's Eyes de The Adverts / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Blank Generation de Richard Hell / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Direct Action Briefing de 999 / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Suspended Sentence de John Cooper Clarke / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de 11'0 Clock Tick Tock de U2 / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de A Feeling de Minny Pops / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Cry in the Wind de Clan of Xymox / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Pan (So Far Away) de A Flock of Seagulls / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Adolescent Sex de Japan / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Fear In The Western World d'Ultravox / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Game Above My Head de Blancmange / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Party Fears Two de The Associates / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Perfect Game de The Thompson Twins / le signal de l'assaut final sera donné par les cinq premières mesures de Five minutes To MidNight de Heaven 17
IMPACT DANS CINQ SECONDES
IMPACT DANS QUATRE SECONDES
IMPACT DANS TROIS SECONDES
IMPACT DANS DEUX SECONDES
IMPACT DANS UNE SECONDE
IMPACT

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jeudi 22 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK


Dernière page et quatrième de couverture (collage de Henry Meyer).

Récapitulatif :
STARSCREWER SPECIAL PUNK (1979)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (sommaire)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Damned 1/4)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Damned 2/4)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Damned 3/4)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Damned 4/4)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Sex Pistols 1/5)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Sex Pistols 2/5)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Sex Pistols 3/5)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Sex Pistols 4/5)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Sex Pistols 5/5)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (The Clash 1/6)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (The Clash 2/6)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (The Clash 3/6)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (The Clash 4/6)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (The Clash 5/6)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (The Clash 6/6)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Pere Ubu 1/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Pere Ubu 2/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (X RAY SPEX 1/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (X RAY SPEX 2/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Ramones 1/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Ramones 2/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Devo 1/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Devo 2/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Patti Smith 1/3)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Patti Smith 2/3)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Patti Smith 3/3)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Richard Hell 2/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Richard Hell 1/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Calvin blanc 1/2)
STARSCREWER SPECIAL PUNK (Calvin blanc 2/2)


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mercredi 21 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Calvin blanc 2/2)

Calvin blanc : Pas là pour.
Page 32 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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mardi 20 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Calvin blanc 1/2)

Calvin blanc : Pays trop petit.
Page 31 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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lundi 19 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Richard Hell 2/2)

Richard Hell : Le plan (The Plan) - Un autre monde (Another World).
Page 30 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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vendredi 16 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Richard Hell 1/2)

Richard Hell : Génération néant (Blank Generation) - L'amour vient par giclées (Love Comes In Spurts).
Page 29 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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jeudi 15 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Patti Smith 3/3)

Suite et fin du poème de Patti Smith : L'étonnante histoire de Skunkdog (trad. Henry Meyer).
Patti Smith dans Silo : ici, ici et .
Page 27 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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mercredi 14 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Patti Smith 2/3)

Suite du poème de Patti Smith : L'étonnante histoire de Skunkdog (trad. Henry Meyer).
Patti Smith dans Silo : ici, ici et .
Page 27 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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mardi 13 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Patti Smith 1/3)

Un poème de Patti Smith : L'étonnante histoire de Skunkdog (trad. Henry Meyer).
Pour une lecture plus confortable : ici.
Patti Smith dans Silo : ici, ici et .
Ma rencontre à Tanger avec Patti Smith (2013)
Page 26 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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lundi 12 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Devo 2/2)

Devo : Ordule spatiale (Space junk) - Des mains pour prier (Praying Hands) - Homo rigolo (Jocko Homo).
Page 25 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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jeudi 8 février 2007

STARSCREWER SPECIAL PUNK (Devo 1/2)

Devo : Idiots sociaux (Social Fools) - Mongoloïde (Mongoloïd) - Reviens Jonee (Come Back Jonee).
Page 24 du n° spécial punk du magazine "The Starscrewer" publié en 1979 par L. Suel.
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