lundi 30 novembre 2015

Collage instantané n° 440

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samedi 28 novembre 2015

C’est le matin que l’on grandit (5)



Ce n'est pas parce qu'il est debout la nuit qu'il se sent moins petit. Alors, adossé, il s'accroupit, une chaleur canine sur les genoux, l'autre truffe dressée dans mon oreille. Ainsi, ils sont sur le même pied.
Cédric Bernard



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vendredi 27 novembre 2015

Poème express n° 617

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mercredi 25 novembre 2015

Les dérivées 31-32

dans la vie/
l'immanence/
c'est encore
une personne
qui adore un
vrai faucon/
heureux dans
les roseaux/
non plus sur
l'eau noire/
mais l'herbe
sèche courbe
32
dans le vent
d'ouest/bien
sûr/les bois
sont dépecés
pas question
de s'y pâmer
les voyeurs/
bûcherons et
charbonniers
gonflent les
biceps/suent
dans le fade

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mardi 24 novembre 2015

C’est le matin que l’on grandit (4)



Automne en cucurbitacée -forme incongrue - C'est dans le temps des brumes que les voiles peu à peu se relèvent. Pas de dos à la cuillère ça s'évide au couteau et les dents mors au vent.

Cédric Bernard


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lundi 23 novembre 2015

Collage instantané n° 439

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samedi 21 novembre 2015

C’est le matin que l’on grandit (3)



3
Elle s'extirpe de sa couette d'orage, comme la chatte, prudente et lente, de sa chatière. La lumière n'est pas sûre de vouloir éclairer ce que le jour va mettre en lumière.
Cédric Bernard

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vendredi 20 novembre 2015

Poème express n° 616

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mercredi 18 novembre 2015

Les dérivées 30

30
l'unité fait
la pensée et
inversement/
voilà tout ;
voilà un/les
idées fusent
et la pensée
est long feu
de fanes/tas
de compost ;
terre/fumier
cosmogonique

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mardi 17 novembre 2015

C’est le matin que l’on grandit (2)



2
Il a certain jour cette voix de garage lorsqu'il se mettait à causer. Pas cette voix où l'on décharge mais cette voix chargée, cette voix chargée prise de tout ce dont on entasse, de tout ce dont on ne peut se résigner à se séparer et qui roule et mal.

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