samedi 26 juillet 2014

Il pleut ou il fait beau... (21)

Terrasse. L'aéré n'a pas disparu à la plume ; froufrous
caressent encore peau luisante et modèrent lueur agressive de prunelles noires
et le rehaussé de sa lèvre un peu cannibale fait scintiller une dent.
L'homme qui aère – vu le mouillé de son complet gris –
a bricolé une gouttière au bout de deux ou trois bambous ;
l'eau s'écoule dans un seau qui déborde, une flaque
immense se forme sur chemin de boue qui sépare nos terrasses.
Ces oiseaux-là préfèrent la lumière glauque le soir sous bambous taillés
à l'éclat du jour où leurs complets sont suspects de blanchiment.
Imper en eau et orage noir persistant me retiennent là immobile
avec avant-bras sans poches, privé d'un reflet lisible en flaque
qu'alimentent en canaux puants les bidonvilles à flanc de colline,
bungalows nichés en bosquets, fumée éclairée en poubelles sous lampions opalescents
puis qui rebondit en épaisseur sous les toits de tôles ondulées
avant de devenir la proie d'une pleine lune globalement présente.
Les phares s'éteignent, une troupe de filles désinvoltes nous entoure,
chauffeur me regarde en rétro déplacé, mais je l'ignore encore
car filles ont de jolies cuisses bronzées, relief provocant de poitrine.
Une pulpeuse exaltée se penche par la vitre avec message glissé
dans l'ombre veloutée des sphères charnues, je m'en saisis :
un billet de banque ! Je le réinsère illico en fente obscure,
voiture démarre, trombes sur les ravissantes offrant leur jeunesse en riant,
je la vois en rétro avec sa bouche animée sans résonance.
Elle fait claquer ses doigts, j'ai à nouveau le son.
« Finalement, reflets sont nets en flaque ! Lecture n'est pas amputée !
Je sors ventre rondelet. Tu refusais cinéma ; je pars au théâtre »,
Je me déshabille, relève col d'imper pour qu'il sèche.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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vendredi 25 juillet 2014

Poème express n°371

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jeudi 24 juillet 2014

LA FATIGUE DES SENS par Hélène Leflaive 14


Il avait du mal
à accepter la manière
dont on dirigeait ses actes.
Il ne pouvait pas manger ce qu’il voulait.
Il n’avait pas le droit de fumer ou de boire.
Il devait rendre compte de tous ses déplacements
et se limiter à de petites distances.
Dès qu’il semblait se lancer dans une activité
jugée dangereuse pour sa santé,
il fallait s’interrompre immédiatement.
Il ne pouvait pas non plus gérer son argent
comme il l’entendait.
Autant de contraintes qui lui faisaient comprendre
que la vie d’un enfant de 10 ans
n’était pas celle d’un homme libre.


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mercredi 23 juillet 2014

Poème visuel de John M Bennett

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mardi 22 juillet 2014

CURM n°40

CURM (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique.
CURM n°40
(21/07/2014)
Je ne sais quelle méthode utiliser pour trouver mon pseudo. C'est cadeau, ça vient des années 80 et c'est plein de bons sentiments "Vous connaissez ma passion pour le bien-être." Jacques-Marie Laffont reprend Vents de sable : "nous avons d'autres acquisitions en vue." "L'intimidation, dans l'armée, est un outil de contrôle, pas un crime." Danse pour le début du monde / Danse pour tous ceux qui ont peur Erwin Blumenfeld Paris c.1938 : un nouveau scénariste et Dante Harper pour New Manhattan. L'erreur est humaine, elle en est même caractéristique. Plus nous tentons de la gommer à grand renfort d'algorithmes, plus... A tous les veaux, vaches qui écrivent :-) "Écrire, se vendre, se laisser traire". On tourne un film bollywoodien en bas de chez moi. Savoir qu'on va me voir à Bombay ne m'indiffère absolument pas. Les Petits Princes, les dessins-animés et les bonbons qui piquent sont des plaisirs que je ne m'autorise qu'en compagnie d'enfants ;( Si vous trouvez des occurrences de "philosophie" hors contexte académique, merci de me les signaler. Je les dissèque… RT please/merci. Vous cherchez dans tous types de supports ? Si j'en trouve, je vs en envoie pr dissection !(& merci d'être revenue!) Oui, sur tout type de support, en ligne ou non. Merci à vous :) Käthe Kollwitz - Woman with Dead Child Question for France: will it cancel sale of advanced warships to country that helped shoot down passenger jet over Europe? doppelgänger "...sans souci des clameurs de la critique et du hérissement des bourgeois". Fuck La Sagesse. If you love something download it. Don't assume that it'll be there tomorrow. J'apprends l'existence de glandes anales chez les chiens, qu'il faudrait vider et soudain, non, ça ne me choque pas. 6 minutes de lecture = plus de bien être (infographie) "Obstination de la Poésie." Question réponse sur géopolis.

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lundi 21 juillet 2014

Collage de Claude Pélieu (4)

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samedi 19 juillet 2014

Il pleut ou il fait beau... (20)

Son déshabillé à ramages – rémiges lorsqu'elle élance devant la fenêtre
son corps et les froufrous de sa voix – chatouille mes narines
et entre pan de soie serré et le pan qui baille
le ciel se pommelle. Cette fois j'ai les yeux ouverts,
combien de mamelles sous-tend-elle depuis qu'elle a cloque au ventre ?
Est-ce les nuages qu'elle évoquait en surgissant tout en pluie ?
Je tire pans du négligé à volants ; rideau pour le mystère !
et je pense à la bafouille disparue dans le même geste ;
il n'y avait pas tous ces nuages chargés de lait.
Ils vont s'écraser mou ! Mais non, ils rebondissent en tête :
peut-être que mot roule son mystère entre les nuées de tétines,
que lettre disparue s'y cache – la missive d'une cousine ?
« Sûrement pas », elle s'éloigne, négligé se gonfle, jambes s'allongent
– moins lorsqu'en franges les plumes au bas du déshabillé retombent.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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vendredi 18 juillet 2014

Poème express n° 364

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jeudi 17 juillet 2014

LA FATIGUE DES SENS par Hélène Leflaive 13


Elles étaient toutes tombées
enceintes au même moment,
comme si une brume mystérieuse
les avait fécondées.
Elles épaississaient au même rythme.
Certaines avaient tenté d’interrompre leur grossesse.
Mais les médecins expliquaient
que la situation était singulière
et que cette opération avait
de grandes chances de leur être fatale.
Quelques femmes âgées étaient touchées également
suscitant dans leur famille des réactions mitigées.
Il semblait nécessaire de créer
des structures supplémentaires
pour accueillir ces nouveaux humains.
On se demandait s’il fallait les élever avec les autres.

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mercredi 16 juillet 2014

Colonnes dénudées (post-scriptum)

La mise en ligne de "Colonnes dénudées" au Silo est maintenant terminée.
Le manuscrit de « Colonnes dénudées » rassemblait des poèmes écrits de 1987 à 1989. Dès 1990, il a été proposé à de nombreux éditeurs. Certains l’ont apprécié, mais tous l’ont refusé. Il a finalement été édité en 1994 par la Station Underground Underground d’Emerveillement Littéraire.
23 ans après, alors que vient de paraître dans La Quinzaine Littéraire (n° 1109), un magnifique article à propos de « Je suis debout », voici les quelques mots que Maurice Nadeau m’avait adressés en 1991 après avoir lu mon manuscrit.


11 mars [1991]
Cher Lucien Suel
J’ai beaucoup goûté ( ?) vos « colonnes dénudées ». Il y a une véritable invention, et non seulement géométrique. C’est drôle et quenellien en diable.
Le moyen de faire passer dans l’imprimé ? Il faudrait essayer dans quelques revues.
Bien cordialement
Maurice Nadeau

J’ai marché sur un nuage pendant quelques jours après avoir reçu ces encouragements de Maurice Nadeau. Et ensuite, je me suis remis au travail…
« Colonnes dénudées » est un ouvrage aujourd’hui indisponible. Mais la plupart des poèmes qui y figuraient ont été repris dans d’autres recueils ; pour la plupart, dans Canal mémoire, quelques-uns dans Un trou dans le monde et Petite Ourse de la Pauvreté.

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mardi 15 juillet 2014

CURM n°39

CURM (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique.
CURM n°39
(13/07/2014)
Là toute simple : La glace à la vanille le quart de pomme pour la tortue l’eau pour les plantes des jouets d’en... Dépayser la vue. Souffle assis. Les ondes des herbes sèches. Illusions. Magnifique pleine lune hier, un peu de vent ce matin (on tient à peine debout depuis une semaine), mais soleil Bleu (blanc) rouge. Dans mon jardin, entre les pâquerettes, le vent a semé coquelicots et fleurs "...vous, dont l’existence ne dépend plus que de nos mémoires tournées vers vous..." Supplique aux morts (20) par Eux. Oui, eux, vers qui nous nous tournons. Merci, Eric. De briques et de broc via camaïeu de rouge summer is coming. "Méditation dégradée", numérique, écriture et pensée de retour sur TW et lire. Encore un seuil 12 rue Cortot. Exposition "les stars" dans Paris. Quai de Seine. Niveau musée d'Orsay. Must see. Desproges décortiqué... - Deux universitaires publient une étude érudite sur l’humoriste Pierre Desproges... Marc Crépon (avec Romain Rolland) : 14-18 et le consentement meurtrier (Inconnu). Quatre Démons captifs. Codex, Iran. 1470. Sans rapport avec le nombre... Méditation dégradée c'est tout cela qui devient parole journal de l’aube 205 - MOTS SOUS L'AUBE De la décomposition de soi dans le temps... Merci Serge, d'entendre ce texte. Clip qui fait référence à l'enfance de Paul et John. Children learn to swim in the schoolyard in England, early 1920s. Chercher un point de repère. | Rattrapage d'un an de twiit-manque :-) et nettement plus commode pour suivre à mesure qu'il grandit ! Je l'ai bien élagué, normalement il devrait repartir. Mais c'est vrai, expérience faite, le site sans le réseau social, c'est pas top.

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lundi 14 juillet 2014

Collage de Claude Pélieu (3)

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samedi 12 juillet 2014

Il pleut ou il fait beau... (19)

Quand j'ouvris les yeux, passé ne se présenta pas simple ;
il filtrait à travers les rideaux et répandait demi-clarté glauque et cendrée,
ruisselait en gouttières, résonnait en tuyaux et, amarres larguées le papier-boucher
me rappelait lettre disparue en poche – et imper glissé from Dublin
sous la nuque, je m'étais vomi gras depuis bouche ouverte.
C'est elle qui avait tiré la porte et sur palier
je m'étais effondré, bras frigorifié s'était déplié sur moquette
– le rebond lent de ma main en grand l'avait ouverte
et mes doigts crochus n'avait rien laissé échapper de captivant
sinon un vide qu'ici les vivants sont rares à apprécier.
« Tu as fait quoi du papier-boucher sur quoi des calculs savants
révélaient peut-être plan pour retrouver la missive ? Non retrouvée en instant
elle agit négatif sur ce qui en mon ventre blanc rondelet
a fait cesser les règles, ce que ton seul représentant séminal
a réussi à créer, ton fameux spermatozoïde tu dois le protéger ! »
Je l'ai jeté ; c'était un emballage de tranches, point !
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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vendredi 11 juillet 2014

Poème express n° 361

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jeudi 10 juillet 2014

LA FATIGUE DES SENS par Hélène Leflaive 12


Il avait arrêté de dormir.
Cela lui avait pris plusieurs mois,
en réduisant progressivement son temps de sommeil.
Il s’était alors débarrassé de son lit
et l’avait remplacé par un tapis épais
sur lequel il faisait des exercices.
Une fois par jour, il devait rester assis pendant une heure
pour se remettre les idées en place.
Le reste du temps, il était d’une vitalité étonnante.
Sa musculature se développait
et un léger duvet couvrait maintenant
l’ensemble de son corps.

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mercredi 9 juillet 2014

Colonnes dénudées (17)

RIDEAUX DE POUDRE

Ruisselle grise la boue
Sous les goudrons noirs
Des boulevards de pluie

Au jour le soleil inouï
Écartèle des carrefours
Sèche les peaux vivaces

Orifices délicats jadis
Enfouis car l'épaisseur
Des oripeaux s'échevèle

Downtown où s'effiloche
Le bas grésille le néon
Naked Lunch et carnaval

Le mannequin coule dans
La vitrine le plastique
Fondu fume noirâtre mou

La chair vaporisée mord
L'enduit de béton jaune
La ville s'ouvre muette

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mardi 8 juillet 2014

CURM n°38

CURM (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique.
CURM n°38 
(07/07/2014)
Poivre-aisselle c'est quoi comme type de cheveu ? Une exploration du Non-Conscient Cognitif par une quantité d’énergie noire grâce à laquelle il catégorise l'environnement sous la forme de séquences sensorielles. Merci Michel pour l'aide que vous nous apportez afin de faire connaitre nos travaux. C'est très généreux. Merci pour la "belle fille". Jean Koala a l'iris fada et le néant hurleur. Lui chercher querelle est épineux ! il est de l'Ovalie sans radis. (1/?) Si tu lui voles dans les brumes c'est sans détours qu'il te pique. Tu connaîtras le chevalier amertume, hurleur lunaire face aux momies 2/2 caps lock indicates excitement gaffe au typhon géant de sa race... et avec les 25 minutes d'attente du bus sous la pluie grâce aux horaires d'été de la ratp elle a tout le temps de moroser. Wow! Sans l'EPUB, pas de diversité éditoriale pour la BD numérique - un grand merci pour "la belle fille" Elle existe que pour ceux qui ont du fric. On s'en était aperçu... I just bought THEY TALK ABOUT DEATH! So excited to read it – "ce journal n’est pas un livre de comptes ni un journal télévisé" Journal éclaté du 6 juin 2014 - Usine rêves - 095 Une belle fille ou "que me reste-t-il de beau" (Avant l'amour, 1962) merci beaucoup au nom de cette situation poétique renversée : un jeune de 16-17 ans qui s'imagine vieux et hargneux... ! notre héroïne n'en peut plus des pointeuses, des règlements de pointage, des petits chefs, du travail salarié... Les Urukéens ont inventé l'image numérique 5000 ans avant nous. La politique, souvent, se résume à jouer à l'idiot : montrer au public le doigt qui désigne le ciel.


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lundi 7 juillet 2014

Collage de Claude Pélieu (2)

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samedi 5 juillet 2014

Il pleut ou il fait beau... (18)

Je me précipite chez le boucher avec papier fourré en poche
(est-ce que ça ne va pas m'éloigner de l'aéré
à la plume, je me demande en ralentissant devant mon bolide).
C'est fermé pour cause de décès ; boucher s'est pendu,
il pleut des cordes, rus nourris en rigoles creusées en boue,
y'a des bulles et il ne manque que des types
menaçants avec du sel au-dessus pour chasser le couteau. L'oreille
dévale – du boucher – les ornières, puis s'accroche, grâce au crayon
encore glissé derrière, à une capote usagée pleine de sperme inconnu
et percée à l'ouverture par un relief de béton aigu
qui la retient encore sur terre malgré le gras flux aqueux.
L'eau qui la remplit la vide de son contenu séminal.
Si je vomissais ? Je suis au trente-sixième dessous, c'est Germinal,
froisse le papier qui dérive, papier qui trompe, papier qui largue,
il disparaît en horizon, vite parce que c'est la nuit,
sans fumée, sans sillage, sinon une effluve tranchée de jambon vague.
Les triceps congelés je marche en inquiétude dans l'autre sens.

à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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vendredi 4 juillet 2014

Poème express n° 360

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jeudi 3 juillet 2014

LA FATIGUE DES SENS par Hélène Leflaive 11


La vieille dans l’escalier
sentait la pastille Valda.
Ils avaient échangé quelques mots
concernant le bruit dans les appartements.
Elle se demandait si le logement
au-dessus du sien était occupé.
Il était aussi question de l’ampoule dans le couloir,
du jour de sortie des poubelles
et de l’attitude des voisins d’en face.
Son air sérieux et soumis l’avait sûrement
fait prendre pour un concierge
ou un genre de personne auprès duquel
on se plaint sans se retenir.

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