Colonnes dénudées (17)
RIDEAUX
DE POUDRE
Ruisselle
grise la boue
Sous
les goudrons noirs
Des
boulevards de pluie
Au
jour le soleil inouï
Écartèle
des carrefours
Sèche
les peaux vivaces
Orifices
délicats jadis
Enfouis
car l'épaisseur
Des
oripeaux s'échevèle
Downtown
où s'effiloche
Le
bas grésille le néon
Naked
Lunch et carnaval
Le
mannequin coule dans
La
vitrine le plastique
Fondu
fume noirâtre mou
La
chair vaporisée mord
L'enduit
de béton jaune
La
ville s'ouvre muette
Libellés : Archives, Colonnes dénudées, Lucien Suel, Poésie, Vers arithmogrammatiques, Vers justifiés
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