Il pleut ou il fait beau... (17)
De la chaleur vibrante d'aéroport je passe à la pluie
sous la hutte ; gouttes résonnent sur bambous serrés, pas de gouttière,
des flaques étendues par la pente du toit traversent le chemin
et je vois sur l'autre terrasse. Je regarde avec prudence.
Un type gras se fait toujours aérer à la plume délicate,
agitée par un autre armé dont la bosse intrigue sous imper.
Malgré la pluie chaleur est écrasante, ça fume ici et là,
il y a du noir ici, là, du noir, des volutes,
ça dépend des épaisseurs des brumes et de la nuit.
J'entends bruit de papier ! Mais c'est elle qui déplie
emballage du boucher autour des tranches de jambon pas trop grasses
– la piste s'éteint, fumée aussi : ça vient de la cuisine.
Cesse de me déconcentrer chérie, tu froisses papier ocre et fin,
tu fais brûler de l'huile sur le feu en poêle,
tu hulules, tu fais de grands yeux, tu fais des mines.
J'étais prêt à filer après avoir mon imper enfilé !
« Et qui te souffle en discrète complicité que sur papier ocre
il n'y a pas des signes à interpréter, des chiffres
qui révéleraient, en les étudiant devant lune qui boit, un plan ? ».
sous la hutte ; gouttes résonnent sur bambous serrés, pas de gouttière,
des flaques étendues par la pente du toit traversent le chemin
et je vois sur l'autre terrasse. Je regarde avec prudence.
Un type gras se fait toujours aérer à la plume délicate,
agitée par un autre armé dont la bosse intrigue sous imper.
Malgré la pluie chaleur est écrasante, ça fume ici et là,
il y a du noir ici, là, du noir, des volutes,
ça dépend des épaisseurs des brumes et de la nuit.
J'entends bruit de papier ! Mais c'est elle qui déplie
emballage du boucher autour des tranches de jambon pas trop grasses
– la piste s'éteint, fumée aussi : ça vient de la cuisine.
Cesse de me déconcentrer chérie, tu froisses papier ocre et fin,
tu fais brûler de l'huile sur le feu en poêle,
tu hulules, tu fais de grands yeux, tu fais des mines.
J'étais prêt à filer après avoir mon imper enfilé !
« Et qui te souffle en discrète complicité que sur papier ocre
il n'y a pas des signes à interpréter, des chiffres
qui révéleraient, en les étudiant devant lune qui boit, un plan ? ».
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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