Il pleut ou il fait beau... (21)
Terrasse. L'aéré n'a pas disparu à la plume ; froufrous
caressent encore peau luisante et modèrent lueur agressive de prunelles noires
et le rehaussé de sa lèvre un peu cannibale fait scintiller une dent.
L'homme qui aère – vu le mouillé de son complet gris –
a bricolé une gouttière au bout de deux ou trois bambous ;
l'eau s'écoule dans un seau qui déborde, une flaque
immense se forme sur chemin de boue qui sépare nos terrasses.
Ces oiseaux-là préfèrent la lumière glauque le soir sous bambous taillés
à l'éclat du jour où leurs complets sont suspects de blanchiment.
Imper en eau et orage noir persistant me retiennent là immobile
avec avant-bras sans poches, privé d'un reflet lisible en flaque
qu'alimentent en canaux puants les bidonvilles à flanc de colline,
bungalows nichés en bosquets, fumée éclairée en poubelles sous lampions opalescents
puis qui rebondit en épaisseur sous les toits de tôles ondulées
avant de devenir la proie d'une pleine lune globalement présente.
Les phares s'éteignent, une troupe de filles désinvoltes nous entoure,
chauffeur me regarde en rétro déplacé, mais je l'ignore encore
car filles ont de jolies cuisses bronzées, relief provocant de poitrine.
Une pulpeuse exaltée se penche par la vitre avec message glissé
dans l'ombre veloutée des sphères charnues, je m'en saisis :
un billet de banque ! Je le réinsère illico en fente obscure,
voiture démarre, trombes sur les ravissantes offrant leur jeunesse en riant,
je la vois en rétro avec sa bouche animée sans résonance.
Elle fait claquer ses doigts, j'ai à nouveau le son.
« Finalement, reflets sont nets en flaque ! Lecture n'est pas amputée !
Je sors ventre rondelet. Tu refusais cinéma ; je pars au théâtre »,
Je me déshabille, relève col d'imper pour qu'il sèche.
caressent encore peau luisante et modèrent lueur agressive de prunelles noires
et le rehaussé de sa lèvre un peu cannibale fait scintiller une dent.
L'homme qui aère – vu le mouillé de son complet gris –
a bricolé une gouttière au bout de deux ou trois bambous ;
l'eau s'écoule dans un seau qui déborde, une flaque
immense se forme sur chemin de boue qui sépare nos terrasses.
Ces oiseaux-là préfèrent la lumière glauque le soir sous bambous taillés
à l'éclat du jour où leurs complets sont suspects de blanchiment.
Imper en eau et orage noir persistant me retiennent là immobile
avec avant-bras sans poches, privé d'un reflet lisible en flaque
qu'alimentent en canaux puants les bidonvilles à flanc de colline,
bungalows nichés en bosquets, fumée éclairée en poubelles sous lampions opalescents
puis qui rebondit en épaisseur sous les toits de tôles ondulées
avant de devenir la proie d'une pleine lune globalement présente.
Les phares s'éteignent, une troupe de filles désinvoltes nous entoure,
chauffeur me regarde en rétro déplacé, mais je l'ignore encore
car filles ont de jolies cuisses bronzées, relief provocant de poitrine.
Une pulpeuse exaltée se penche par la vitre avec message glissé
dans l'ombre veloutée des sphères charnues, je m'en saisis :
un billet de banque ! Je le réinsère illico en fente obscure,
voiture démarre, trombes sur les ravissantes offrant leur jeunesse en riant,
je la vois en rétro avec sa bouche animée sans résonance.
Elle fait claquer ses doigts, j'ai à nouveau le son.
« Finalement, reflets sont nets en flaque ! Lecture n'est pas amputée !
Je sors ventre rondelet. Tu refusais cinéma ; je pars au théâtre »,
Je me déshabille, relève col d'imper pour qu'il sèche.
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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