mercredi 26 septembre 2007

BERNARD FROIDEFOND

Courrier reçu d'un ami il y a quelques minutes (26 septembre 2007, 17h23)

Bonjour Lucien,
Je suis désolé de rompre un si long silence pour un motif aussi sinistre mais en lisant le "Sud Ouest" d'aujourd'hui, j'ai appris le décès de Bernard Froidefond et me demandant si la nouvelle t'est parvenue, je me permets de jouer les porteurs de mauvaises nouvelles.

Le petit article qui lui est consacré nous dit qu'il " a choisi de mourir le jour de l'automne " - n'est-ce qu'une formule ou bien...? Il était enterré cet après-midi.

Bernard Froidefond était un ami, il avait créé la revue Starscrewer en 1972. C'est lui qui m'avait mis en rapport avec Claude Pélieu.

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mardi 25 septembre 2007

Silo (44) Jack Kerouac



Voilà, on n'en a pas parlé ici mais les habitué(e)s du Silo sont au courant. C'était dimanche, le 23 septembre 2007, le cinquantième anniversaire de la publication de "On The Road" .


Nous profitons de ce rapprochement dans le temps pour publier deux "silos" dénichés par notre ami "De Spookrijder" dans l'anthologie "The Beats" établie par Seymour Krim, "Gold Medal Books", Fawcett Publications Inc., Greenwich, Conn. (1963, 2nd printing").


Ces deux "silos" sont de Jack Kerouac dans "Visions of Cody" dont trois extraits apparaissent dans "The Beats". Nous donnons ci-dessous ces passages tels qu'ils figurent dans l"édition française "Visions de Cody", traduite par Brice Matthieussent et publiée par Christian Bourgois en 1990. A noter que le premier passage a été considérablement amplifié par Kerouac et diffère profondément de la version publiée par Seymour Krim.




"NOW GIRLS. The house was located on the Union Pacific railroad track under a watertank at the corner of a bunch of desolate looking buildings including one spare (the Anglo North and its fool Norwegians have captured Moby Dick! captured him a hundred years after!) vertical board church and a huge heavengoing creamy white silo with the name of the junction on it, a desolate place not even fit for a brakeman's piss when the train's stopped and watering, re-coaling, tanks, coal chutes." pages 35-36




“IN PUEBLO COLORADO in the middle of the winter Cody sat in a lunchcart at three o'clock in the morning in the middle of the poor unhappy thing it is to be wanted by the police in America or at last in the night (slapping dime down on counter like killing a fly with hand) - America, the word, the sound is the sound of my unhappiness, the pronunciation of my beat and stupid grief - my happiness has no such name as America, it has a more personal smaller more tittering secret name - America is being wanted by the police, pursued across Kentucky and Ohio, sleeping with the stockyard rats and howling tin shingles of gloomy hideaway silos, is the picture of an axe in True Detective Magazine, is the impersonal nighttime at crossings and junctions where everybody looks both ways, four ways, nobody cares - America is where you're not even allowed to cry for yourself - It's where Greeks try hard to be accepted and sometimes they're Maltese or from Cyprus - America is what laid on Cody Pomeray's soul the onus and the stigma - that in the form of a big plainclothesman beat the shit out of him in backroom till he talked about something which isn't even important any more - America (TEENAGE DOPE SEX CAR RING!!) is also the red neon and the thighs in the cheap hotel - It's where at night the staggering drunks began to to appear like coakroaches when the bars close - It's where people, people, people are weeping and chewing their lips in bars as well as lone beds and masturbating in a million ways in every hiding hole you can find in the dark - It has evil roads behind gastanks where murderous dogs snarl from behind wire fences and cruisers suddenly leap out like getaway cars but from a crime more secret, more baneful than words can tell - It is where Cody Pomeray learned that people aren't good, they want to be bad - where he learned they want to cringe and beat, and snarl is the name of their lovemaking - America made bones of a young boy's face and took dark paints and made hollow around his eyes, and made his cheeks sink in pallid paste and grew furrows on a marble front and transformed the eager wishfulness into the thicklipped silent wisdom of saying nothing, not even to yourself in the middle of the goddam night - the click of coffee saucers in the poor poor night - someone's gurgling work at a lunchcart dishpan (in bleakhowl Colorado voids for nothing) Ah and nobody cares but the heart in the middle of US that will reappear when the salesmen all die... (The Beats, p. 40-41)


Photo: Cody Pomeray (Neal Cassady)


« ILS APPROCHÈRENT DE LA MAISON où les filles les attendaient à neuf heures pile. Cette bâtisse se trouvait presque sous le réservoir d'eau de la voie de la U.P. qui passait juste devant avant de s'éloigner de cette bouillasse qui évoque la décoction d'une palette d'artiste-peintre après une brève averse, ces coloris sombres utilisés par les peintres pour figurer la nuit, les forces lugubres et peut-être maléfiques - il venait de pleu­voir quand les garçons arrivèrent et que Cody coupa le contact dans une espèce d'allée recouverte de la morve sombre des che­mins de fer. Une lune capricieuse, voilà tout ce qui restait de la glorieuse lueur du jour (les éclats de lumière dans la salle de billard, les couleurs pourpres du fœtus, le ciel gris acier) et maintenant personne n'y voyait goutte, hormis la silhouette de la maison, quelques lumières brunes aux fenêtres, et le globe suspendu d'un lampadaire, de l'autre côté non pas de la rue, mais d'une vaste place en terre battue qui était peut-être un croisement, un terrain de football, une esplanade, car à son extrémité opposée se dressait une vieille église en bois à peine visible, aux planches verticales et aux avant-toits prétentieux et dans ce paysage lunaire on devinait au-delà un immense et délirant silo à blé recouvert d'une peinture aluminium qui scintillait comme un ver luisant de juin dans les ténèbres des plaines qui s'étendaient apparemment derrière lui, mais en réalité entouraient tout ce dont je viens de parler - la maison, l'esplanade, le réservoir d'eau, les voies ferrées, le lampadaire ainsi que le vague pressentiment d'un hameau au-delà du lam­padaire de la route - en un carrousel espacé et brumeux de che­vaux sauvages issus de la nuit noire, si proches les uns des autres qu'on apercevait seulement entre eux le paysage qu'ils masquaient lorsqu'une lumière brillait au loin, la lueur d'un aiguillage, un réverbère, une tour de contrôle d'aéroport dans le comté voisin, ou encore le scintillement du sommet d'une antenne dans une station de radio de Cheyenne ou d'ailleurs. » pp 119 & 120




« A PUEBLO, COLORADO, en plein hiver, Cody était assis dans une gargote à trois heures du matin, en proie à tous les tracas misérables du gars qui est recherché par la police en Amérique ou en tout cas dans la nuit (claquant une pièce sur le zinc comme on tue une mouche avec la main) - Amérique, ce nom, ce son est celui de mon malheur, l'expression de ma pauvre douleur stupide - mon bonheur ne s'appelle pas Amérique il porte un nom secret plus intime, plus court et plus espiègle - l'Amérique, c'est d'être traqué par la police, poursuivi à travers le Kentucky et l'Ohio, c'est dormir avec les rats des parcs à bestiaux, caché sous les silos lugubres aux toits de tôle hurlante, c'est la photo d'une hache dans True Detective Magazine, c'est la nuit impersonnelle aux croisements et aux embranchements où chacun regarde des deux côtés, des quatre côtés même, tout le monde s'en fout - l'Amérique, c'est l'endroit où l'on n'a même pas le droit de pleurer sur son sort - L'endroit où les Grecs font l'impossible pour se faire accepter, même que par­fois ce sont des Maltais ou des Chypriotes - l'Amérique, c'est ce qui a marqué l'âme de Cody Pomeray de soucis et de stigmates - le gros flic en civil qui l'a tabassé à mort dans une arrière-salle jusqu'à ce qu'il avoue quelque chose qui n'a même plus d'importance aujourd'hui - l'Amérique (BANDE JEUNES CAME SEXE AUTO ! !) c'est aussi le néon rouge et les cuisses dans le motel minable - C'est là où le soir, à la fermeture des bars, les ivrognes titubants sortent comme des cafards - Le pays où des foules de gens pleurent et se mordent les lèvres dans les bars ou les lits solitaires et se masturbent de mille façons dans toutes les tanières qu'on peut trouver dans la nuit - Elle possède des routes diaboliques derrière des réservoirs à essence où des chiens meurtriers montrent les crocs à travers les grillages, où des voitures de patrouille bondissent brusquement comme pour fuir un forfait plus secret et fatal que les mots ne sauraient dire - C'est là que Cody Pomeray a appris que les hommes ne sont pas bons, qu'ils désirent le mal - où il a appris qu'ils veulent ramper et se battre, et que leur amour se résume à des grognements - l'Amérique a transformé un visage de jeune homme en masque osseux, lui creusant les orbites à grands coups de pinceau noir, lui enfonçant les joues sous un fard blême, burinant son front de marbre et troquant l'enthousiasme et l'espoir contre la sagesse silencieuse de l'homme aux lèvres épaisses qui ne disent rien, pas même à toi au milieu de cette fichue nuit - cliquettement de soucoupes à café dans la pauvre pauvre nuit - Quelqu'un fait la vaisselle parmi un gargouillis de boui-boui (dans le hurlement vain et le vide lugubre du Colorado) - Ah tout le monde s'en fout sauf le cœur dissimulé au beau milieu des Etats-Unis, qui réapparaîtra après la mort du dernier représentant de commerce. » pp 144 & 145



Jack Kerouac, Visions de Cody, 10/18 n° 2804, 1997.

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jeudi 20 septembre 2007

Opal Louis Nations : Savoir-Vivre (4/4)

LE SAVOIR-VIVRE (MANGER, MOUCHER, SOUFFLER, ...)
Laisser la toux cacher le son de l’explosion : ceux qui, parce qu’ils sont gênés, ne désirent pas que l’on entende le vent explosif, simulent une quinte de toux.
Suivez la loi des Chiliades : "remplacer les pets/les vents par la toux. "
Nicharchos décrit le pouvoir du pet retenu à apporter la maladie et conseille le port de vêtements flottants.

Certains/beaucoup se mettent un doigt dans une narine et en soufflant par le nez/la narine projettent sur le sol, la saleté qui se trouvait à l'intérieur.

Les Allemands mâchent bouche fermée.
Les Français mâchent bouche à moitié ouverte,
ils trouvent les Allemands dégoûtants.
Les Italiens procèdent d'une manière plutôt avachie
et trouvent les Français révoltants.
Les Français répliquent à leur façon
en trouvant les manières des Italiens trop "risquées".

Il ne convient pas à un homme/une femme pudique/honorable de se soulager en présence de quelqu'un/n'importe qui, ni de remonter ses vêtements après en présence de quelqu'un/n'importe qui.
Iï ne faut pas agir comme ces gens triviaux/ces paysans qui n'ont jamais été à la cour, ni vécu parmi des gens décents/raffinés/honorables et se soulager sans culpabilité/honte en face des dames/femmes, ou devant la porte ou les fenêtres des chambres de la cour.

Que personne n'empeste les escaliers, les couloirs ou les cabinets avec des gaz désagréables avant pendant ou après les repas, mais rendez-vous à l'endroit prévu/adéquat pour y chercher de tels relents.

Il est inconvenant, après s'être mouché, d'ouvrir grand son mouchoir et d'en scruter l'intérieur comme si des perles ou des rubis avaient pu vous sortir de la tête, mais alors que dirons-nous de ceux qui portent leur mouchoir à la bouche ?

OPAL LOUIS NATIONS
traduit de l'anglais par Lucien Suel

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lundi 17 septembre 2007

Opal Louis Nations : Savoir-Vivre (3/4)

LE SAVOIR-VIVRE (MANGER, MOUCHER, SOUFFLER, ...)
par OPAL LOUIS NATIONS
Quand un enfant/des enfants est/sont assis, s'il se trouve un napperon/une serviette en face de lui/d'eux, il/ils le/la prendra/prendront et le/la placera/placeront sur le bras gauche ou l'épaule, puis il/ils placera/placeront le pain à gauche et le couteau à droite, comme le verre, à condition qu'il/ils souhaite/souhaitent le laisser sur la table, et qu'il puisse y être laissé sans inconvénient pour personne, car il peut arriver que le verre ne puisse être laissé sur la table ou placé à droite de l'enfant/des enfants sans être dans le passage de quelqu'un/d'une personne.

S'il y a des sauces, l'enfant/les enfants doit/doivent tremper convenablement sans retourner sa/leur nourriture après avoir trempé un côté.

Il est absolument indispensable d'apprendre très tôt à un enfant/des enfants à découper un gigot de mouton/une perdrix/un lapin.

II est sûrement utile en cas de vent, de supprimer le sentiment de gêne, de manière à apaiser votre corps ou, suivant l'avis de tous les médecins, de serrer les fesses en agissant selon les prescriptions contenues dans les épigrammes d'Aethon, même s'il avait bien soin de ne pas péter avec explosion dans les lieux sacrés.
Aethon priait Zeus, avec les fesses serrées/compressées, car le son du pet est particulièrement horrible pour ceux qui se tiennent dans un endroit élevé/très haut.
"On devra rendre le sacrifice/les sacrifices avec les fesses fermement serrées/compressées ensemble. "

En France, au 16ème siècle, rapporte Monteil, les gens du peuple comme partout avaient l'habitude de se moucher sans mouchoir, mais parmi la bourgeoisie, c'était la coutume habituelle d'utiliser sa manche ; il n'y avait que l'homme/les hommes opulent/opulents qui utilisait/utilisaient un mouchoir et ne se mouchait/mouchaient pas sur le bras/le poignet.

C'est réellement une chose sale/dégoûtante quand un enfant/des enfants offre/offrent à quelqu'un/une personne quelque chose/n’importe quoi qu'il a/qu'ils ont rongé, ou quelque chose qu'il/qu'ils dédaigne/dédaignent de manger lui-même/eux-mêmes, à moins que ce ne soit à sa/leur bonne.

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vendredi 14 septembre 2007

Opal Louis Nations : Savoir-Vivre (2/4)

LE SAVOIR-VIVRE (MANGER, MOUCHER, SOUFFLER, ...)
par OPAL LOUIS NATIONS
Il y a ceux qui enseignent que le garçon/la fille doit retenir ses pets/vents en comprimant le ventre, cependant il est décevant de contracter une maladie quand on s'efforce d'être poli/courtois.

Il est inconvenant de se moucher dans la nappe.

Au 15ème siècle les gens se mouchaient dans leurs doigts, et les sculpteurs de l'époque n'ont pas craint de reproduire le geste, d'une manière assez réaliste dans leurs monuments.
Se moucher dans son chapeau ou ses vêtements est malséant/dégoûtant, et en faire autant sur le bras ou sur le coude trahit l'employé de bureau/le commerçant ; il n'est pas beaucoup plus poli d'utiliser la main, si on barbouille/essuie la morve sur ses habits.

Lécher un doigt/des doigts graisseux ou le/les frotter sur sa chemise/sa veste est impoli, il vaut mieux utiliser la nappe ou le napperon/la serviette.

Que pensez-vous qu'auraient dit l'Évêque et sa noble suite (il Vescovo e la sua nobile brigata) à ceux que nous voyons parfois affalés comme des porcs, le museau dans la soupe, sans jamais relever la tête pour regarder, se gardant bien de retirer les mains de la nourriture, se gonflant les joues comme s'ils jouaient de la trompette ou essayaient d'attiser un feu. Ils ne mangent pas, ils s'empiffrent, souillant leurs bras jusqu'aux coudes, ramenant leurs serviettes de table à un état tel que le linge de maison finit par ressembler à l'uniforme d'une religieuse.

Selon l'ancien proverbe - "Laissez la toux masquer le son d'un mauvais pet/vent ; il est plus dangereux de contenir/retenir un vent que d'étrangler l'intestin/les intestins."
S'il peut être éliminé sans bruit/vacarme, c'est mieux.

Si quelque chose tombe sur la terre/le sol quand on se mouche avec deux doigts, il faut immédiatement le racler/fouler aux pieds.

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mercredi 12 septembre 2007

Opal Louis Nations : Savoir-Vivre (1/4)

J'ai fait la connaissance d'Opal Louis Nations au début des années 1980 dans le réseau du Mail-Art. Opal Louis Nations, apparenté au mouvement Fluxus est également dessinateur et surtout chanteur de gospel. On peut avoir une idée de sa biographie sur son site actuellement en construction.
Je lui suis reconnaissant d'avoir trouvé avant la création de la Station Undeground d'Emerveillement Littéraire quelques acrostiches de Suel que je vous livre ici :

Sewage Union of Eligible Lavatories
Soft Use of Elegant Ladies
Silly Undies in Edwardian Literature
Sick Udders Enhance Leaks
Satin Upholstered Electric Lampshades
et ce dernier qui est mon préféré et nous introduit à la suite :
Shit Under Emergency Lights
Voici ma traduction d'un texte d'Opal Louis Nations consacré au "savoir-vivre". Ce texte a été publié en 1986 dans le n° 85 de La Poire d'angoisse, magazine de bondage linguistique et graphique dirigé par Didier Moulinier.


LE SAVOIR-VIVRE (MANGER, MOUCHER, SOUFFLER, ...)
par OPAL LOUIS NATIONS

Celui/celle qui porte par inadvertance quelque chose de chaud à la bouche doit soit le recracher, soit s’il/si elle l’ingur­gite se brûler la gorge. Dans tous les cas, il/elle est aussi ridicule que pitoyable.

Il est impoli de saluer quelqu'un qui urine et/ou défèque.

Une/Des personne/personnes bien élevée/élevées devrait/devraient toujours éviter d'exposer sans nécessité la partie/les parties à laquelle/auxquelles la nature a attaché de la discrétion/de la pudeur.
Si la nécessité s'en fait sentir, cela doit être fait avec décence et réserve, même si aucun témoin n'est présent.
Car l'ange/les anges est/sont toujours à proximité, et rien ne lui/leur est plus agréable chez un garçon/une fille que la discrétion/la pudeur, compagne et gardienne de la décence.
Si cela éveille le péché/la honte de la/les montrer aux yeux d'un autre/des autres, encore moins faut-il l'/les exposer à son/leur toucher/contact.

Une vieille maxime concernant le bruit des pets/vents - "Si on peut se purger sans faire de bruit/vacarme, c'est bien, mais il est encore mieux de les émettre avec bruit/vacarme plutôt que de les retenir."

Plonger le doigt/les doigts dans la sauce est malséant/dégoûtant.

Il ne faut pas faire de recherches minutieuses/consciencieuses à travers toute son assiette comme si l'on faisait une analy­se/enquête, mais prendre ce qui se présente en face de soi.

Retenir son urine est nocif/préjudiciable à la santé, mais la faire couler en secret est signe de discrétion/pudeur.
à suivre...
Traduit de l’anglais par Lucien Suel

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lundi 10 septembre 2007

Encore la mort

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vendredi 7 septembre 2007

Michel Valprémy (1947-2007)

Michel Valprémy lisant à Bailleul (Nord) en 1992 lors des rencontres du Dépli Amoureux organisées par Dan & Guy Ferdinande.



"La boue", un des premiers textes de Michel, édité à Périgueux, par Didier Moulinier dans la revue La Poire d'angoisse (n° 92, année 1986) un clic sur le texte pour l'agrandir


un clic sur le texte pour l'agrandir

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mercredi 5 septembre 2007

Entretien avec LS

Interview de Lucien Suel, réalisée le 15 juin 2007, à La Tiremande, dans le Pas-de-Calais.
Cet entretien réalisé par Philippe et Hortense Boisnard est diffusé en vidéo sur le site libr-critique.com.
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mardi 4 septembre 2007

Potchük en concert




Potchük presque au complet (il manquait Benoît Queste, le saxophoniste) lors du concert donné à Gouy en Ternois le 10 août 2007 pendant le festival organisé par la Poule Ping-Pong.
Lucien Suel (voix, guitare basse, tapette à mouches), Thomas Suel (batterie), Guillaume Marien (lead guitar).
Voir aussi le blog de Célionne, Intérieur cuir
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posted by Lucien Suel at 11:56 0 comments