vendredi 31 mars 2017

Poème express n° 676

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jeudi 30 mars 2017

Trois triangles à Rennes (mars 2000)

Souvenirs de ma première lecture au Triangle à Rennes le 25 mars 2000, en compagnie d’Alain Jégou et Christian Prigent, à l’invitation de Benoît Delaun et de Daniel Riou


en
bref
arrivé
à Rennes
le 25 mars
je rencontre
B. Delaune ami
& A. Jégou marin
poète ta mer noire
totalement ta colère
noire aussi notonectes
se frayant une voie dans
la glu le marché confusion
organisée du pouvoir restent
notre frêle entêtée résistance
nos sourires nos poèmes nos vies

le
soir
raidit
le corps
la mémoire
devient bloc
poètes vivants
crevez la langue
l'édredon des mots
c'est cela notre vie
quelques mots murmurés
hurlés une lecture posée
au centre du triangle crie
Christian Prigent sue Lucien
Suel voyez auditeurs attentifs
chaire et eau cet opéra fabuleux

et
déjà
partir
le matin
du 26 mars
je traîne en
attente du TGV
déambule dans la
gare de Rennes mon
oeil est attiré dans
la boutique de CD rien
de saisissant mais rayon
reggae Ras Michael and The
Sons of Negus seul achat ici
auditeur attentif moi qui vais
pleurer en écoutant Kibir-Am-Lak


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mercredi 29 mars 2017

Les dérivées (126)

126
sur le divan
crasseux des
psychologues
pèse le rêve
expurgé/vidé
le patient y
repose comme
poisson mort
dans le fond
d'un broc de
soupe froide
sofa utérin/


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mardi 28 mars 2017

Marcher dans la ville (5/10)

5 Prendre l’air pour une courte promenade vers le nord, rue Leibnitz jusqu’à l’église du Saint-Prépuce dont la tour ressemble au minaret de Mostaganem, tel qu’on pouvait le voir sur des timbres de collection dans les années cinquante. POMPES FUNEBRES BURIAL Comme les deux autres églises, elle paraît désertée, hormis le fait que des ouvriers sont perchés, occupés à poser de nouveaux vitraux modernes. ZEEMAN textielsupers Tourner à droite dans la rue de Chandernagor qui s’achève par une place plantée de grands arbres. auto reprise achat vente occasions Dans la cabine téléphonique au centre, deux adolescents s’embrassent. Boulangerie Pâtisserie Patapin Ronde des pains M et Mme Patapin artisan boulanger Dans un des arbres est accrochée une pancarte sur laquelle on a peint en rouge le mot « FOURRURE ». Solderie prêt à porter & chaussures homme femme enfant La mode chic à prix choc Tourner une seconde fois à droite dans la rue du Bois de Boulogne pour rejoindre la rue d’Alésia et ses magasins, bars, cyberphones, salons de coiffure. Artistic coiffure salon mode Presque revenu au niveau de la rue Leibnitz, achevant le circuit, s’arrêter dans une boucherie-charcuterie traditionnelle. La patronne, âgée, traîne les pieds, marche avec difficulté. Carrefour Market 24 sur 24 Bienvenue Cordonnerie Elle ouvre les portes en bois des compartiments de la chambre froide et sert les clients : une tranche de bifteck à la bavette, une tranche de jambon blanc et quatre œufs et demi. Banque Démocratique Assurances Elle pèse et écrit les prix au crayon sur le papier de boucherie. Puis elle pose son addition et calcule le total sans machine. Ne pas la photographier.


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lundi 27 mars 2017

Collage de d.a. levy 16


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samedi 25 mars 2017

A Nail in my Shoe (3)

Je suis perdu au fin fond de mes excavations. Je suis la cellule souche au sein du sarcophage. Je suis le mort du cockpit.
Perchées sur les épaufrures de ma carapace maison, les mouettes belliqueuses et rieuses des strass passent leur temps à rire de moi, la pieuvre gluante condamnée au pilori. J'ai une ancre à jas dans l'atlas cervical, comme un alien inconnu qui se nourrit de moi.
Je suis fourbu de nuages dorsaux aux cauchemars chimiques, de bootleggers sournois à l'arrière-goût rouillé. Je dérive dans un océan de paresse à la berge trop molle. La voile de mon radeau se déchire ; alors mon cœur lui parle mais elle ne l'entend plus. "Eat you alive" me hurlent sans cesse les voix dissonantes et discordantes des maîtres des abattoirs, à têtes de grands vautours.
Je suis hagard devant le vortex spongieux de l'écran d'ordinateur. Je me dandine au milieu d'insomnies citadines aux horizons cagneux, dans les hamacs sourds des rythmes somnolents, dans l'opaque dilution d'un infini ronron. Endolori dans les lacis à contrecœur. Dans les embolies de source d'erreur. Je m'endors devant un film d'horreur.
Dust bowl de la mélancolie, sur fond de papier d'Arménie. Le cavalier a pris la reine. Entre temps, nous sommes passés à l'heure d'hiver. Mais qui a tué Kennedy ?
Rabibochage rhizomique de mes forces ?
Raccommodage lent des échos de mon corps ?
Charlotte Ganache
Stellar Fanum
Extrait de Grand Rock

© Partycul System, 2015

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vendredi 24 mars 2017

Poème express n° 675 (ou 666 bis)

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mercredi 22 mars 2017

Les dérivées (125)

125
faire parler
la lumière &
l'entendre à
l'intérieur/
à la surface
d'une toupie
de plastique
le hurlement
des embryons
de poule sur
la plaque de
cuisson/aïe/


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mardi 21 mars 2017

Salut Allen, Salut Claude, Bonjour Bill ! par Benjamin Alexandre

"Salut Allen, Salut Claude, Bonjour Bill !" Quel temps fait-il désormais parmi vous ? Continuez-vous d'(à) éplucher la terre jusqu'à la couvrir de bleus ? - cette chère terre si... orange... qu'on dirait un fruit sous perfusion ?- ou bien vous contentez-vous de manger les vers libres qui dévorent - jusque sous vos dents - le cadavre d'une littérature de gare ayant raté son train ? A quelle heure vous levez-vous? De quoi vos journées sont-elles faites ? & Bill, est-il toujours facile de se procurer armes & seringues ? Ici, nous continuons à (de) flotter sur des quotidiens suffisamment potables pour les avaler cul-sec ! Nous partageons / communiquons / laissons nos empreintes digitales sur des murs digitaux & avons même trouvé le moyen de bourrer nos merles d'agents de saveur... pour leur donner un goût de grive !

Salut Allen, Salut Claude & Bonjour M. Burroughs ! Il me reste encore quelques loyers à payer à l'époque avant de vous rejoindre à l'étage.

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lundi 20 mars 2017

Collage de d.a. levy 15


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samedi 18 mars 2017

A Nail in my Shoe (2)

Je suis perdu dans les diffractions d'un miroir de rouille, dans une mortification ardente et si inconsolable.
Je vis sur les chemins de crêtes des cornes du minotaure, je suis le fildefériste à cheval sur la dérive des floes.
Il y a en moi les résonances des Parapluies de Cherbourg, si proche du fleuve Amour. Des kilomètres et des kilomètres de marche, pour un néant qu'on touche du bout des doigts.
J'ai dans le crâne une mangrove moite aux racines étrangleuses. Je suis empêtré dans le ressac incessant de glaires syllabiques de mon usine marémotrice.
Je suis le catafalque, refuge du fantôme apeuré par la fumée d'une explosion. Je suis la quadrature animale d'une rosace à nue, pleine de licornes folles devant l'abattoir.
Dans ma barque de fortune, les mille et une grâces de la musique de Purcell flottent en moi, en ma solitude. Pauvre Angel Face, j'ai mis la tête dans la chaudière. Il n'y a pas de gilet de sauvetage pour la parade sauvage.
Et croyez-vous qu'il y ait des fusées de détresse dans le coffre de secours ?
Charlotte Ganache
Stellar Fanum
Extrait de Grand Rock

© Partycul System, 2015

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vendredi 17 mars 2017

Angèle ou Le Syndrome de la wassingue

Vient de paraître

aux Editions Cours toujours

Premier volume publié dans la collection "La vie rêvée des choses" aux éditions Cours toujours, Angèle ou Le Syndrome de la wassingue est une chronique sensible et mystérieuse, bâtie autour d'Angèle, fillette de huit ans, un peu étrange, vivant dans un monde d'avant... Elle s’imprègne de son quotidien, s’imbibe du bien et du mal et se noie dans ses rêves, sans parvenir à extraire,  exprimer, essorer…
Roman sur l’enfance et l’innocence, ode à la vie et à la nature, Angèle ou Le Syndrome de la wassingue est aussi un récit d’apprentissage dont le chant monte crescendo, du murmure à l’envol lyrique, pour accompagner son merveilleux personnage sur un chemin onirique et libératoire.

80 pages, plus un carnet de curiosités de la wassingue avec des illustrations en couleurs, couverture à rabats. 14 €

Les premières phrases du livre  : 
L’eau du ciel dégringole sur les épaules de la gamine. Il pleut depuis qu’elle a franchi le portillon de la cour de l’école des filles. La main qui tient la poignée de son cartable est glacée. Le foulard sous lequel elle protège et dissimule ses tresses rousses est gorgé d’eau. Angèle sent un filet froid qui, goutte à goutte, serpente le long de sa colonne vertébrale. Elle marche sur le bas-côté en évitant les flaques, en préservant le cuir de ses bottines. Deux kilomètres à pied, quatre fois par jour. Pas facile d’habiter à l’écart du village.

On en parle : 
Coup de cœur d'Elisabeth Chombart au Marais du Livre Lucien Suel se met dans la peau d’une fillette de 8 ans et l’incarne d’une manière saisissante !
Sophie Les Bas Bleus sur Babelio C'est toute l'enfance qui nous revient en vagues sensorielles et craintives.
Gwenaëlle Abolivier sur son blog Il y a de l’apesanteur, mais également de la gravité teintée de nostalgie, dans l’écriture limpide et poétique de ce court récit qui puise ses racines dans la réalité à la fois cruelle et tendre de l’enfance. 

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Poème express n° 674

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jeudi 16 mars 2017

Marcher dans la ville (4/10)

4 Sortir et recommencer le parcours autour de la friche de l’église Saint-Jarry. Cadeaux Bijoux Cosmétiques Jouets Alimentation Bazar Photographier les plantes énormes et luminescentes qui poussent contre le mur de l’église abandonnée, dans la rue Ravachol. Carillon Après la prise de vues, continuer le chemin. IMMOBILIER On aura l’occasion de faire d’autres photos, par exemple, une vue de l’usine Peugeot et une de la grand-porte fermée d’un des bâtiments de la Fourrière. Ensuite revenir au point de départ. Video Futur www.video-futur Locaux disponibles distributeur K7 vidéo 24 24 7 jours sur 7


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mercredi 15 mars 2017

Les dérivées (121-124)

121
dodécalogue/
un/concilier
la chimère &
la guenille/
deux/marcher
à grands pas
vers la mer/
trois/mâcher
la viande en
gesticulant/
quatre/plier
les torchons
122
avec équité/
cinq/excéder
l'ironie par
le sérieux &
la banalité/
six/enrouler
des cheveux/
sept/planter
les haricots
par temps de
brume tiède/
huit/remplir
123
l'assiette &
le havresac/
neuf/beurrer
les tartines
en ruminant/
dix/tuteurer
l'osier nain
en attachant
le scion aux
émondages du
vieux saule/
onze/plonger
124
dans l'océan
douze/glapir
les hymnes &
les chansons
pour couvrir
le raffut de
la ferraille
le boucan de
la bataille/
ceci adressé
aux mangeurs
de cervelle/


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mardi 14 mars 2017

"Nos vies aux yeux de match-nul" par Benjamin Alexandre

Bull'degum & fourr'taqueue / splendides petits mirages passés au peigne à poux ! A la décharge des décharges, nous ne valons pas un sceptre -fût-il en bois d’aluminium- & pourtant, nous agitons les bras comme s'il s'agissait d'antennes satellites / tout en rediffusant nos vies aux yeux de match-nul ! Après tout, il n'y a pas de sot métier pour que nos médailles bronzent ! & peut-être même pourrons-nous espérer un jour gravir vos échelles renversées en moins de 35 h ! Va savoir ! il faudra pour cela rétroviser, déliker voire modifier la confidentialité de nos humeurs chagrines ! Dilemme ! Mais pas d'inquiétude ! Une imprimante 3D se charge déjà d'imprimer nos vacarmes / histoire de fac-simuler un orgasme / et de donner une colonne vertébrale à l'époque !


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lundi 13 mars 2017

Collage de d.a. levy 14


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samedi 11 mars 2017

A Nail in my Shoe (1)

-How do you feel today ?
-I can’t see anything, it’s too dark…
But I can feel a nail in my shoe.


Mes doigts saignent sur des clusters de piano dans des contrées inconnues.
Je suis perdu au creux des vagues de l'obsédante rengaine. Il y a en moi tous ces torticolis de courants d'air déprimés garantis de chez Synapses & Compagnie.
J'ai la duremère à rebours de l'antimatière, des trémolos de vices cachés dans mes anfractuosités, des sensations délavées de désirs larvés.
Je suis en pleine mer et je m'épuise au calfatage de mon dinghy à la cape. Je me noie dans les mascarets des pleurs des vallées oubliées, dans la coagulation et les remugles tourbiers de mes vieux pollens éventés.
Mon intérieur est un appartement où les murs sonnent creux. Je vis dans les sursauts électriques de mon anatomie de plus en plus sinueuse, dans mon frêle mécano qui grince en Agonie mineure.
Mon nulle part se niche au cœur des choses, comme un caméléon, dans les lymphonœuds opaques qui infiltrent ma conscience et dans les replis simagrées de ma peau de serpent en mue
Je fais les cent pas dans le grenier des parents.
La tristesse aux ailes velues se paie comptant.
Charlotte Ganache
Stellar Fanum
Extrait de Grand Rock
© Partycul System, 2015

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vendredi 10 mars 2017

Poème express n° 673

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jeudi 9 mars 2017

"Foudre aux yeux" par Benjamin Alexandre

Il nous faut bien admettre que rien ne nous pousse plus -désormais- à égorger nos ombres afin de remettre le soleil en rayon & lui flanquer un code-balle dans la nuque. Nous préférons bronzer – de peur que l'hiver revienne sur ses pas & impose le voile à nos miroirs impudiques. Bisque bisque de homards enragés ! & nos couronnes resteront dentaires tant que nos bouches se contenteront de mâcher ! Il n y a pas si longtemps de cela, je croyais encore en l'orage et en ses menstrues blanches comme des fleurs de colère... mais il nous faut bien admettre que tout cela ne fût que foudre aux yeux.


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mercredi 8 mars 2017

Les dérivées (120)

120
le temps des
noms propres
arrive enfin
sur la table
le tri entre
serviettes &
torchons est
à l'ordre du
jour/l'ordre
syncrétique/
affabulation
individuelle


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mardi 7 mars 2017

Marcher dans la ville (3/10)


3 Se diriger vers la station de métro Mabillon direction Basta, descendre à Triolo. Nickel Chrome Services NCS Alimentation exotique PASTA PIZZA achetée à emporter Autre paysage ! Urbain toujours, mais plus riche ! espace-téléphone libre d'appeler moins cher Ouvrir le parapluie à cause de la bruine persistante. Passer au bureau du Télégramme de Brest car un article du dernier numéro expose les vues du Ministre de la Vérité. La Croustillante ouvert tous les jours 6h30-21h pains baguettes viennoiseries sandwichs pain chaud à toute heure L’immeuble situé au-dessus de l’abattoir n’est pas un lieu de vente ; la boutique du journal se trouve rue Landru en face de Tati. Résidence Les Terrasses de Claude Ville Métropole Habitat Revenir sur ses pas, admirer les cuisinières dans la vitrine de Tati. Laboratoire d'analyses médicales Feuilleter le journal. Le Marigny Tabac Point Services Apprendre qu’une dictée de Pivot a été organisée à Aulnay sous Bois pour un public de collégiens. Continuer à pied jusque chez Tschann, rue Marcel Proust. Retour jusqu’à Pantin, métro Saint-Lazare, Louis Lecoin, Rosa Luxembourg.

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lundi 6 mars 2017

Collage de d.a. levy 13


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vendredi 3 mars 2017

Poème express n° 672

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jeudi 2 mars 2017

Ni bruit ni fureur

Vient de paraître
en librairie le 2 mars 2017
Aux Editions de La Table Ronde

175 pages 16 euros
Anthologie poétique en trois parties
Enfance au Nord
1. L’enfant de Fressin
2. Regarde
3. Memento
4. Carrés de veau
5. Mer du Nord
6. Exils des silex
7. Fille du Nord
8. Lame la lame lame la mer
9. Tranches de porc
10. Mauvais karma
11. Un aller simple pour Roubaix
Le jardin
12. Livres de jeunesse
13. Madeleine
14. Un jardin re[garde un] jardin
15. Ni bruit ni fureur
16. Orage
17. Les phalanges boueuses
18. Narcisse(s)
19. Semailles
Les disparus
20. Known unto God
21. Souvenirs du Big Bang
22. Ossuaire
23. Rame
24. Rivière
25. Idiomes colorés
26. Fleuves et rivières
27. La guerre
28. Haïkus d’encens
29. Christophe Tarkos
30. Christophe Wattel
31. Les champs de la nuit
32. Bleu
33. Rideaux de poudre
34. Tombes
35. Je ne suis pas mort  
Une première critique par Jean-Paul Gavard-Perret sur le site Le Littéraire.com : Livre pré­cieux que ce  Ni bruit ni fureur, second volume de l’anthologie poé­tique du poète...
Une lecture-présentation par Laurent Margantin sur Youtube.



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mercredi 1 mars 2017

Les dérivées (119)

119
la carafe du
conférencier
esquive tous
les cailloux
jetés par le
public floué
schizophrène
idéal/le gus
autodidacte/
racorni sous
son pupitre/
se fossilise


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