(il y en a 4) (avec mes excuses, ça va faire long) (l'important, c'est de n'en pas dire trop, mais suffisamment quand même sans tomber dans le graveleux - c'est un peu le dernier - ou rester au bord de l'évocation - c'est le deuxième) - celui qui commence à sonner, c'est avant guerre, Pierre Chenal (1939) avec Michel Simon (Nick le mari) Fernand Gravey (Frank le vagabond bientôt amant) et Corinne Luchaire (Cora la femme) une apparition en caméo de Marcel Duhamel (le type de la série noire, oui) et une photo de Christian Matras, musique Jean Wiener tout le kit de la "qualité française" de l'époque - ça se nommait "Le dernier tournant" ; - le deuxième (c'est mon préféré mais on s'en tamponne) c'est celui de Luchino Visconti (1943 pleine guerre, plein presque fascisme, bientôt l'ordure sera fusillée et pendue par les pieds à Milan, enfin) "Ossesionne" (en français "les amants diaboliques") avec Clara Calamai (Giovanna, la femme amoureuse), Massimo Girotti (Gino, le beau mécano) et Juan de Landa (Braganna, le mari restaurateur) : c'est le premier long métrage de Visconti, il est vraiment réussi (le truc - la passion, la libido, la sexualité - tout est là, partout présent, sans en jamais qu'effleurer l'image : c'est merveille d'évocation, sublime); ensuite viennent les amerlokes (on n'y peut rien, souvent c'est du lourd...): - alors l'adaptation du roman de James Cain par Tay Garnett est magnifique grâce à Lana Turner (Cora) et John Garfield (en Franki presque formidable), et le mari, un peu trop en surcharge pondéral (Cecil Kellaway, aka Nick le mari qui est le garagiste en chef) (l'honneur est sauf, accident , meurtre,condamnation... jusqu'au bout du roman); - enfin Le facteur sonnera toujours deux fois aussi pour Nicholson Jack (qui, comme à l'accoutumée en fera des tonnes - c'est un voyou, quoi qu'il en soit) Jessica Lange succombera sur la table de la cuisine (ça a le mérite d'être clair) et John Colicos périra lui aussi comme les trois autres maris (car telle est leur destinée...).
(Tout ça à cause de ce type qui va laver son verre dans l'évier, tu avoueras que l'imagination prend le pouvoir...)
(tiens je fais comme le facteur, y'a pas de raison) j'ai oublié de mentionner que la dernière version de cette histoire terriblement courante est due à Bob Rafelson (1981) (il a pris le directeur photo d'Ingmar Bergmann - Sven Nykvist - et donné un petit rôle pour Angelica Huston - la fille à John) (scénar David Mamet qui est passé ensuite à la réalisation - avec une fortune assez diverse...)
DOUAI, le 17 janvier, rencontre avec une classe de 1ère du Lycée Châtelet autour de mon dernier roman "Rivière"
BRUXELLES, les 31 mars et 1er avril, présence à la Foire du Livre, lecture publique en compagnie de Jacques Darras le vendredi soir dans le cadre d'un entretien avec Alexandra Oury et pendant les deux jours, le vendredi et le samedi matin, signature de mon roman "Rivière" sur le stand des éditions Cours toujours. Organisation par l'AR2L.
MONTREUIL SUR MER, 6 avril, à 19 h, dans la salle de musique de l'Hôtel Loysel Le Gaucher, avec la Fabrique poétique, lecture-performance sur le thème des jardins
METZ, les 15 et 16 avril, invité par le festival POEMA dans le cadre du "Livre à Metz". Signature de "Rivière" et participation à une table ronde le dimanche à 15 h sur "Le Vertige de l’amour" en compagnie de Fanny Chiarello pour son roman "L'Evaporée" écrit en duo avec Wendy Delorme (animation par Elodie Karaki). Signature sur le stand de la librairie "Autour du Monde".
AMIENS, le Réseau des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France qui organise depuis 2016 le Festival Résonances, rencontres du patrimoine littéraire et de la création, m'invite à participer à la conclusion de sa journée d'étude qui se tiendra le 4 mai 2023 à l'Université de Picardie Jules Verne, Pôle Citadelle. Je participerai à la table ronde "Visages d'écrivains" avec des lectures d'extraits de mes ouvrages tout en répondant aux questions d'Alexandra Oury.
CHÂTEAU-THIERRY, le 13 mai, présence aux Rencontres poétiques, signatures et dédicaces, présentation à la médiathèque : "Poésie sonore au Nord" lecture-performance (20 mn)
HAZEBROUCK, le 17 mai, à 18 h 30, Musée des Augustins, salle Jonas, lecture publique de "La Justification de l'abbé Lemire", dans le cadre du festival Résonances 2023
PARIS, le 22 juin, dans le cadre des Périphéries du marché de la poésie et à l'occasion de la re-parution de la revue DOC(k)S, soirée de performance à la Bibliothèque Marguerite Audoux, avec Ségolène Thuillart, Natacha Guiller, Ma Desheng et Lucien Suel
SETE, du 21 au 29 juillet, invité au Festival Voix Vives...
LIMOGES, le 23 septembre, parution du "Livre des poèmes express" aux éditions du Dernier Télégramme
ALENÇON, du 14 au 16 octobre, invité au festival Poésie & Davantage
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(il y en a 4) (avec mes excuses, ça va faire long) (l'important, c'est de n'en pas dire trop, mais suffisamment quand même sans tomber dans le graveleux - c'est un peu le dernier - ou rester au bord de l'évocation - c'est le deuxième)
- celui qui commence à sonner, c'est avant guerre, Pierre Chenal (1939) avec Michel Simon (Nick le mari) Fernand Gravey (Frank le vagabond bientôt amant) et Corinne Luchaire (Cora la femme) une apparition en caméo de Marcel Duhamel (le type de la série noire, oui) et une photo de Christian Matras, musique Jean Wiener tout le kit de la "qualité française" de l'époque - ça se nommait "Le dernier tournant" ;
- le deuxième (c'est mon préféré mais on s'en tamponne) c'est celui de Luchino Visconti (1943 pleine guerre, plein presque fascisme, bientôt l'ordure sera fusillée et pendue par les pieds à Milan, enfin) "Ossesionne" (en français "les amants diaboliques") avec Clara Calamai (Giovanna, la femme amoureuse), Massimo Girotti (Gino, le beau mécano) et Juan de Landa (Braganna, le mari restaurateur) : c'est le premier long métrage de Visconti, il est vraiment réussi (le truc - la passion, la libido, la sexualité - tout est là, partout présent, sans en jamais qu'effleurer l'image : c'est merveille d'évocation, sublime);
ensuite viennent les amerlokes (on n'y peut rien, souvent c'est du lourd...):
- alors l'adaptation du roman de James Cain par Tay Garnett est magnifique grâce à Lana Turner (Cora) et John Garfield (en Franki presque formidable), et le mari, un peu trop en surcharge pondéral (Cecil Kellaway, aka Nick le mari qui est le garagiste en chef) (l'honneur est sauf, accident , meurtre,condamnation... jusqu'au bout du roman);
- enfin Le facteur sonnera toujours deux fois aussi pour Nicholson Jack (qui, comme à l'accoutumée en fera des tonnes - c'est un voyou, quoi qu'il en soit) Jessica Lange succombera sur la table de la cuisine (ça a le mérite d'être clair) et John Colicos périra lui aussi comme les trois autres maris (car telle est leur destinée...).
(Tout ça à cause de ce type qui va laver son verre dans l'évier, tu avoueras que l'imagination prend le pouvoir...)
(tiens je fais comme le facteur, y'a pas de raison) j'ai oublié de mentionner que la dernière version de cette histoire terriblement courante est due à Bob Rafelson (1981) (il a pris le directeur photo d'Ingmar Bergmann - Sven Nykvist - et donné un petit rôle pour Angelica Huston - la fille à John) (scénar David Mamet qui est passé ensuite à la réalisation - avec une fortune assez diverse...)
Époustouflant ! Je n'ai vraiment rien à ajouter !
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