samedi 30 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (48)

II n'y a pas de loi, mais des révolutions et des rotations. C'est au matin que l'on a suffisamment avancé d'hier, que l'on a suffisamment reculé. C'est au matin que l'on apprécie et le jour, et le jour. C'est au petit matin que les grandes décisions sont prises. Mais il n'y a pas de loi, il y a des rotations et des révolutions.

C'est le matin que l'on grandit.
Cédric Bernard


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vendredi 29 avril 2016

Poème express n° 637

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mercredi 27 avril 2016

Les dérivées (72)


72
les aveugles
menés par un
borgne osent
tirer à vue/
le livre dit
le véritable
nom du démon
antimatière/
grognements/
borborygmes/
les porcs se
médiatisent/

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mardi 26 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (47)


Il a jeté
l'éponge
sur la page
et le mot
éphémère
l'encre
s'est fait
mer
Cédric Bernard

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lundi 25 avril 2016

Somewhere

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samedi 23 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (46)


Il claque un peu de repos entre les pages ouvertes d'un livre. De la poussière de mots soulevés, une poésie prend vie tant qu'il est mort au temps qui persiste encore.
Cédric Bernard

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vendredi 22 avril 2016

Poème express n° 636

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mercredi 20 avril 2016

Les dérivées (71)


71

l'idiot doit
essayer ceci
enfiler tous
les nuages à
la pointe de
sa lance/axe
pour drapeau
claquant sur
le ciel/trop
de chiffons/
trop de sang
sur le drap/

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mardi 19 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (45)


Du avec et du sans, des jours avec le sans. Dès l'instant où c'est pour, du moment où c'est près. Rester prêt, prêt à. Positionnement post-verbal. Effectif. S'en savoir se situer. Si tu es ou pas. D'accord. Sans savoir. Rester auprès. Non pas rester, être. Être près. Je t'aime.

Cédric Bernard

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lundi 18 avril 2016

La pince de J. D. Salinger


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samedi 16 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (44)


Nicotine, caféine, bave aux canines, rétine féminine, bobine enfantine sont dans l'ordre les toxines de sa médecine.
Cédric Bernard

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vendredi 15 avril 2016

Poème express n° 635

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mercredi 13 avril 2016

Les dérivées (67-70)


67
la terre n'a
jamais rêvé/
ni la beauté
ni la clarté
les chiens &
les rats ont
pissé autour
du ciel/sans
ticket/odeur
moite tenace
des bouquins
papier jauni
68
éclats dorés
des livres &
recueils/les
amis passés/
les frères &
soeurs parmi
l'esprit/les
poètes rares
envoyés dans
le passé ont
fixé de leur
regard sioux
69
les mots vus
hic et nunc/
dans le noir
de l'encre &
le blanc des
pages/l'oeil
impressionne
l'oeil/quand
les lecteurs
se détachent
du texte les
yeux partent
70
vers le ciel
futur/rayons
fusant parmi
les galaxies
les photons/
mêlés à tout
le mécanisme
ondulatoire/
déterminant/
engendrant &
créant toute
la parousie/

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mardi 12 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (43)


Sous la tonnelle, parée d'éperdus diadèmes et de voiles dentelées, pas un souffle fors celui du café noir fumant sa blonde. Sous la tonnelle, les criminelles profitent encore de la pénombre, et du meurtre. L'air est frais de l'orage passé. A l'est, le soleil est encore emmitouflé sous l'épaisse couette opaque que la nuit rend encore violette, alors que les paupières sur les yeux brûlent déjà le jour. Ce matin, il a grillé le soleil, il a la même odeur qu'elle au réveil.

Cédric Bernard

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lundi 11 avril 2016

Le nouveau pal de Léon Bloy


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samedi 9 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (42)


La lumière ne tombe pas que du ciel
elle sort aussi du sol
elle perce la terre et l'œil
Cédric Bernard

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vendredi 8 avril 2016

Poème express n° 634

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jeudi 7 avril 2016

Je suis debout au lycée

Suite à un projet mené par Ciclic (Agence Régionale Livre Image et Culture Numérique) dans les lycées de la Région Centre Val-de-Loire, quatre classes ont pris connaissance de "Je suis debout", anthologie poétique publiée en 2014 aux Éditions de La Table Ronde.
Les élèves ont lu, commenté, questionné, et parfois imité certains des poèmes du recueil. Fin mars, l'auteur est allé à leur rencontre, répondant à leurs questions, lisant ses poèmes, écoutant les mises en voix des élèves, découvrant leurs productions, et dans certains, cas, leur proposant un atelier d'écriture.

A titre d'information, voici la vidéo (2'18") réalisée à Dreux au Lycée des Métiers de Couasnon avec la classe de Seconde ASSP (Services à la Personne)


Les Terrils (extrait)

Au lycée Claude de France, à Romorantin-Lanthenay, la classe de Première S a créé des poèmes express, des poèmes boutures et des tweets parfaits de 140 signes. Toutes leurs créations seront rassemblées dans un livre fait main.
Au lycée Balzac de Tours, une classe de Seconde a également réalisé des tweets sur un thème d'actualité.
Pendant l'échange avec la classe de Première STI2D du lycée Vaucanson à Tours, inspiré par les pastiches de Rimbaud et d'Aragon figurant dans "Je suis debout", un des élèves nous a lu un poème de sa composition pastichant Joachim du Bellay :

Joyeux qui comme Ulysse a fait un bon ménage

Ou comme cestuy-là, qui lava sa toison

Et puis s'est retourné, gai comme un pinson

Vivre entre ses balais le reste de son âge.



Quand reverrai-je hélas, de mon si propre village

Étinceler la cheminée, et en quelle saison

Reverrai-je le manche de mon plumeau marron,

Qui m'est une douceur, et même davantage ?



Plus me plaît le sèche-linge qu'ont construit mes aïeux,

Que des nouveaux séchoirs le front majestueux,

Plus que la serpillière me plaît l'éponge fine,



Plus ma belle brosse douce que le vieux sopalin,

Plus mon petit balai, que les brosses tout-en-un,

Et plus que le Carolin, le savon Diadermine.


Jérôme Caulliez, 641


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mercredi 6 avril 2016

Les dérivées (65-66)


65
le sac à dos
furoncle des
alpinistes &
cancer lourd
au pied d'un
autostoppeur
bras levé et
pouce tendu/
insémination
artificielle
& paillettes
opalescentes
66
miraculeuses
liquidités &
oraisons des
forts/kystes
gangrènes et
bubons/kgb/&
cannibalisme
infection et
ablation/cia
virus périmé
usage caduc/
santé à tous

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mardi 5 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (41)


On l'a vu s'allonger là de son long au vallon, le jour
se confondre les bras dans ceux du coton, le jour.
Cédric Bernard

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lundi 4 avril 2016

La friteuse de Jack Kerouac


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samedi 2 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (40)


Là, la ligne a vieilli. Elle s'est éprise de ridules, et le passant n'y voit que le bois. La ligne à l'endroit a pris la courbe de l'horloge, encollée à la gueule. Les yeux qui penchent, qui grattent du doigt la matière. Et l'ignorance. Ça se croise. Rien à faire du miroir poli. Là, c'est sa gueule qui sourcille.
Cédric Bernard

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