C’est le matin que l’on grandit (40)
Là,
la ligne a vieilli. Elle s'est éprise de ridules, et le passant n'y
voit que le bois. La ligne à l'endroit a pris la courbe de
l'horloge, encollée à la gueule. Les yeux qui penchent, qui
grattent du doigt la matière. Et l'ignorance. Ça se croise. Rien à
faire du miroir poli. Là, c'est sa gueule qui sourcille.
Cédric Bernard
Libellés : C'est le matin que l'on grandit, Cédric Bernard, Invité du Silo
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