samedi 2 avril 2016

C’est le matin que l’on grandit (40)


Là, la ligne a vieilli. Elle s'est éprise de ridules, et le passant n'y voit que le bois. La ligne à l'endroit a pris la courbe de l'horloge, encollée à la gueule. Les yeux qui penchent, qui grattent du doigt la matière. Et l'ignorance. Ça se croise. Rien à faire du miroir poli. Là, c'est sa gueule qui sourcille.
Cédric Bernard

Libellés : , ,

posted by Lucien Suel at 07:38