mardi 29 mars 2016

C’est le matin que l’on grandit (39)


Il pense souvent à ces instants. Ceux où tout bascule. Le passage d'un instant à un autre, irrémédiable. Ce passage d'où il n'est plus possible de revenir en arrière. Il invoque un déchirement, entre le corps, l'intérieur et le temps. La charnière entre deux points, fugace et marquée, grinçante, à peine huilée. Il pense souvent à ces instants, puis, après d'autres, peut se dire, se dit, c'est bien.
Cédric Bernard

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posted by Lucien Suel at 06:26