C’est le matin que l’on grandit (39)
Il
pense souvent à ces instants. Ceux où
tout bascule. Le passage d'un instant à un autre, irrémédiable. Ce
passage d'où il n'est plus possible de revenir en arrière. Il
invoque un déchirement, entre le corps, l'intérieur et le temps. La
charnière entre deux points, fugace et marquée, grinçante, à
peine huilée. Il pense souvent à ces instants, puis, après
d'autres, peut se dire, se dit, c'est bien.
Cédric Bernard
Libellés : C'est le matin que l'on grandit, Cédric Bernard, Invité du Silo
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home