mardi 22 mars 2016

C’est le matin que l’on grandit (37)


Pas ce matin, plus aujourd'hui, moins que demain. Le réveil s'est fait les mains pleines, le corps débordant, le cœur dévorant. Plus ce matin. Il n'y a pas de journée à écrire, il n'y a pas de scénario à élaborer, car pas de représentation jouer. Le réveil s'est fait avec la sensation de sa toute puissance, ceinte dans la circonvolution de ses bras. Il n' y a pas de croche, messe, de messe basse. Pas d'approche, de jeu, de jeu de rôle. Il n'y a rien à jouer. Oublier le programme, la programmation, les mains sont pleines. Ça déborde, s'écarter. Ça borde très bien ses propres contours, s'accorde très bien. Il s'écartèle au soleil, ça déborde.
Cédric Bernard

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posted by Lucien Suel at 07:49