Les dérivées (67-70)
67
la terre n'a 
jamais rêvé/ 
ni la beauté 
ni la clarté 
les chiens & 
les rats ont 
pissé autour 
du ciel/sans 
ticket/odeur 
moite tenace 
des bouquins 
papier jauni 
68
éclats dorés 
des livres & 
recueils/les 
amis passés/ 
les frères & 
soeurs parmi 
l'esprit/les 
poètes rares 
envoyés dans 
le passé ont 
fixé de leur 
regard sioux 
69
les mots vus 
hic et nunc/
dans le noir 
de l'encre & 
le blanc des 
pages/l'oeil 
impressionne 
l'oeil/quand 
les lecteurs 
se détachent 
du texte les 
yeux partent
70
vers le ciel 
futur/rayons 
fusant parmi 
les galaxies 
les photons/ 
mêlés à tout 
le mécanisme 
ondulatoire/ 
déterminant/ 
engendrant & 
créant toute 
la parousie/ 
Libellés : dérivées, Feuilleton, Lucien Suel, poésie à contraintes, Vers arithmogrammatiques

 
    
  
  


 
    
    
   
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2 Comments:
Bô, vraiment...
MERCI, VRAIMENT...
Enregistrer un commentaire
<< Home