samedi 30 novembre 2013

Le Train de Tarkos 62

Christophe Tarkos

Le Train (62)

Je ne nulle pas. Je n'ai pas humé. Je ne m'humerais pas, je ne voudrais pas humer, je ne fais pas comme si de rien n'était, je n'ai pas voulu nullé, rien qui ne soit, je n'ai pas voulu, je n'humilie pas, je ne m'humilie pas.

Pour ce qu'il devient, le train

Je n'ai plus un sandwich. J'ai mal calculé. Je n'ai su garder assez de nourriture pour la longueur du voyage dans le tunnel, je ne suis pas tunnelier, je ne peux penser à tout, j'y penserai une autre fois. Je suis dans le tunnel sans sandwich. Et sans monture, et sans cheval, et sans armes, et sans blason et sans trompette.


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jeudi 28 novembre 2013

RETOUR À LA CASE DÉPART (2/7) - Daniel Fano

2.
Grands cabinets de conseils
comme Ernst & Young, KPMG ou PricewaterhouseCoopers,
pas curieux ceux-là qui passent leurs soirées à fumer
des cigarettes magiques, un long manteau oversized vieux
rose – de préférence tombant jusque par terre,
une jupe crayon en cuir, une collection d’animaux
empaillés pour l’instant, l’impression
de voir un prototype Aston Martin se crasher
au Goodwood Festival of Speed, un iPod pour faire son
shopping au Luna2 à Seminyak et qui oserait encore
annoncer que Tiger Woods va révolutionner
l’histoire de l’humanité, l’animateur de télé a toujours
besoin de s’inventer des ennemis pour exister.

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mardi 26 novembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 57

oui au combat contre la vie halte oui
halte à la vie il y a une carence des
pouvoirs publics pour faire baiser un
prix il faut réprimer une spéculation
supprimer les inutiles organiser tous
les cons & réformer réformer réformer

c'est pourquoi la confédération à ses
organisations fidèles demande une des
lignes refus sur sa ligne de conduite
de l'indépendance de son mouvement le
combat contre la vie ne peut se mener
dans la confusion non à l'action stop

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lundi 25 novembre 2013

La limace à tête de chat (59)

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samedi 23 novembre 2013

Le Train de Tarkos 61

Christophe Tarkos

Le Train (61)

Ysengrin n'est pas dans le train

Je ne suis pas à l'entraînement, je ne suis pas là à m'entraîner, je ne peux pas m'entraîner là, je m'y suis mis entier. Je m'en remets à moi, je ne me mens, ce n'est pas de l'entraînement, c'est moi en permanent, je n'ai pas honte, je me mets à moi, et pas une honte ne viendra même si ce n'est pas l'entraînement. Je ne me kidnappe, je ne me suis assommé puis kidnappé puis emporté puis assommé puis emmené puis ligoté puis enterré contre mon gré. Qu'aurais-je profané.
Tout le monde a déjà pris le train

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jeudi 21 novembre 2013

RETOUR À LA CASE DÉPART (1/7) - Daniel Fano

1.
Elle prend l’avion pour aller acheter
des livres d’art à New York, elle connaît les trucs
super pour upgrader son look, elle vous répète mille
et dix mille fois qu’elle a une vie géniale,
une vie de fêtes, plages, palaces particulièrement bien
choisis pour les plans culs, c’est qu’elle
photographie tout sans désemparer, c’est une rebelle
et une esthète, elle sait effacer un nuage au filtre
Willow, ne fait pas la différence entre le vrai
et le faux, elle préfère ne pas avoir de
souvenirs personnels, n’a d’ailleurs aucune idée
de ce qu’ils pourraient représenter, elle ne peut pas
s’imaginer qu’Instagram est déjà ringard, que la violence
et la vulgarité vont avec les cheveux
bleus, la robe de so princesse et le plus gros hold-up
de tous les temps se poursuit, plus personne
pour souhaiter le retour de l’information, des fleurs
de verre ou de porcelaine : et le tube de
peinture aplati.

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mardi 19 novembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 56

sois précis dans la dérision vise les
lunettes de la désolation dis Mädchen
Mädchen wie lieb' ich dich pleure sur
la vareuse d'un matelot d'anathème la
femme sur divan soyeux le pendu de 23
heures épinglé au réverbère all along
the watchtower nuit et soleil dans le
bruit assombri du typhon plus lourd à
saisir sous l'aisselle il se freinera
avec la joie d'un prince émacié de la
gueuse charmant l'épine raide avec la
main venteuse & la suite faible après
minuit sur des dindons & une brouette
lumineuse image troussée dans le poil
de barbes rêches carnaval des spermes
d'oreillers la saison fait relâche en
enfer démocratique vide & passe-temps

place de l'empire horloges fixées sur
les tranquillisants il a bu relevé au
triangle d'eau vive soufflant dans un
jouet cendre noyée chaises escaladées
par des sangliers bleus il sciera les
antennes de télévision herbe féerique
dans la cheminée lui crachant sur les
seins cul tournoyant con plaisant que
slurp slurp slurp slurp slurp & slurp
splatsch slurp slurp sluice slurp oui
juice susse slussjuice slurp splatsch

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lundi 18 novembre 2013

La limace à tête de chat (58)

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samedi 16 novembre 2013

Le Train de Tarkos 60

Christophe Tarkos

Le Train (60)

Partout où le train va , je suis le train

Je ne peux pas savoir, je n'ai pas d'antennes, je ne sais pas, je ne l'ai pas entendu, mes antennes ne sont pas assez longues, ou assez fines, ou assez souples ou mes antennes ne marchent pas. Je n'ai pas d'antennes, je n'ai probablement pas entendu. On ne peut pas tout savoir, je ne le savais pas, je ne le sais toujours pas, je ne suis pas tout nu, je ne change pas, je n'ai pas changé, je m'y suis habitué. Je ne change pas, il n'est pas venu le moment de me changer, j'ai emmené de quoi, ce qu'il me fallait, je ne me change pas, je ne me suis pas, je ne me changerai, j'ai emmené mon habillement, je me suis habillé, je ne veux pas changer.

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vendredi 15 novembre 2013

"Mort d'un jardinier" lu par Jean-Pierre Bobillot



Lucien Suel : Mort d’un jardinier, La Table ronde, 2008.

Plût au ciel que le lecteur, point trop oublieux des grandes œuvres d’un passé turbulent, voulût bien se reporter, une fois de plus, aux pages liminaires du « Chant sixième » de Maldoror : « je crois avoir enfin trouvé, après quelques tâtonnements, ma formule définitive. C’est la meilleure : puisque c’est le roman ! » Ironie, dira-t-on ; mais depuis quand l’ironie n’aurait-elle plus affaire à la vérité ? Mieux, un peu plus haut, les cinq « Chants » précédents ne sont-ils pas, rétroactivement, rebaptisés « récits » ? Ce qui n’empêche pas Isidore Ducasse d’affirmer : « je suis certain que l’effet sera très-poétique », ou : « ma poésie n’en sera que plus belle. »
Pour Lucien Suel, jadis auteur de Sombre ducasse (Ducasse ?) — recueil de « tâtonnements » —, c’est toujours de cela qu’il s’agit : « le roman ! » (avec le point d’exclamation) comme aboutissement de ce qui se joue, sous l’appellation fallacieuse de « poésie »…
En conséquence, Mort d’un Jardinier est une longue prose litanique, à la scansion évoluante et prégnante (une prose versée, donc), d’un lyrisme poignant et drôle tour à tour, où se déploie, ordinaire et sublime, toute une vie soucieuse de tout le vivant« des végétaux même », comme n’a pas écrit Rimbaud… , une méditation toujours recommencée, à la ferveur des plus humbles gestes et préoccupations d’un homme soucieux de tout l’humain : le senti mental a b c à la puissance métaphysique. « J’ai tant fait patience / Qu’à jamais j’oublie », écrit celui qui est trop « pressé de trouver le lieu et la formule » : Lucien, plus proche d’Isidore que d’Arthur ? mais plus besoin de « chanter le Mal »…
Parmi tous les souvenirs qui, entre autres souvenirs et rêves ou souvenirs plus ou moins rêvés, viennent irriguer l’esprit — en flottaison trouble — du narràterre (tout le texte est à la 2e personne et la terre, on s’en doute, y joue un rôle primordial et ultime), aurait pu figurer sans hiatus celui qui fait l’objet de Patismit : le premier concert de Patti Smith auquel Lucien Suel (« poète ordinaire », ex-éditeur après son créateur Bernard Froidefond de The Starscrewer, revue punk beat [1972-73, 1978-81] qui aujourd’hui mérite d’être ardemment recherchée), raconte avoir assisté, en compagnie de sa fille, à Dranouter, en Belgique, non loin de chez lui…
On ne peut sortir que bouleversé — et heureux — de cette haletante et résumante confession, où allégorie et réalisme se côtoient jusqu’à se confondre : autoportrait d’outre-tombe d’un homme à la fois profondément « enraciné », par le travail de la terre et le souci des ancêtres et des morts, et aériennement « disponible », par l’accueil de toutes les cultures et des contre-cultures et la pensée de l’universel. Ce sédenterre no mad déplace résolument les termes de la vieille dialectique Barrès/Gide — et la périme —, sans pour autant céder à la fallacieuse et paresseuse facilité consistant à dénier l’un, à l’exclusif profit de l’autre (ou à dénier les deux) : tu trouveras peut-être là celui que tu cherches, ô Diogène, mon semblable, mon frère !...
[Cahier Critique de Poésie n°18, 2009 + Action Poétique n°196, 2009]

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jeudi 14 novembre 2013

Reprises de positions - Tom Nisse (9/9)

Ceci dit, la poésie n’est pas que lutte désespérée avec le quotidien, ses mensonges et ses appauvrissements, ses afflictions et la tournure que ça a pris ; elle est aussi hommage, exaltation des manifestations infimes de la vie, de l’intimité vulnérable et de brins de submersions amoureuses – et tentative agile de faire toucher cette intimité à l’universel. Exaltation d’amitiés artistiques aussi, et toujours et encore adresse afin de regarder à travers les fissures de la chape de plomb (fissures qu’elle crée), pour voir et donner à voir et donner à entendre les infinies charges émotionnelles possibles face aux plus menus, aux plus délicats miracles de la vie. Et c’est par là où elle peut remplir une de ses fonctions les plus hautement importantes, l’invention puis l’intervention de nouveaux sentiments, et sentiments nouveaux qu’elle seule est apte à proposer à autrui. Et c’est sans doute sa fonction la plus gracieuse et la plus subversive à la fois. La place qui lui appartient avec le plus de virulence se trouverait donc au lieu d’échange entre l’expression vécue du sensuel le plus nuancé et la position insoumise dans les spasmes maladifs du monde contemporain. Ce lieu est un mouvement perpétuel. S’il est donc question d’un mouvement de va-et-vient entre les émotions personnelles et la place publique, entre l’intime et le vaste du monde, des mondes, il est forcément question de mouvement de vie, précieux, extrêmement précieux mouvement de vie. Mouvement éphémère après mouvement éphémère, et donc mouvement éternel après mouvement éternel. Car où réside l’éternité si ce n’est dans l’instant vécu ? Qui dit mouvement, ou peut-être errance, dit action, action génératrice de souffle. Souffle vital, essentiel dans le vaste des mondes, dans l’ère de Fukushima, en temps de guerre.
Tom Nisse
Bruxelles – Wimereux, été 2011
« Le reste est mystère, et c’est très bien ainsi. »
Antoine Wauters (Liège, 12 juillet 2011)
L'édition originale de Reprises de positions a été publiée sous forme de 140 MI(ni)CROBES numérotés - suppléments de la Revue Microbe, Pont-à-Celles, Belgique, mars 2013, par les soins d'Eric Dejaeger.

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mercredi 13 novembre 2013

Une synovie de mots

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mardi 12 novembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 55

la chaleur que pisse le soleil sur la
tour crénelée de lierre open fire les
filles nues et dorées les hanches des
pendules mouches de Galata ronronnent
sur les pages le boire de son ami les
yeux les arbres sont réels bizarre un
mets découvert dit calmant couverture
en conserve qu'on serve alors un plat
des qualités ou d'égalité le temps du
vol le temps qui vole et le temps qui
pique le tam-tam tant bourre le temps
que tournent les vents le banc public
tout noir venu d'égypte ou d'on ne le
sait où des nacelles des ficelles des
selles telles des amphores des jarres
telles des tonneaux & des barriques &
des furoncles-fusils oh que cela sera
délicat ubi solitudinem faciunt pacem
appellant seulement avec un tout doux
ban 1 2 3 même sur les mains pour les
acrobates agronomes & spécialistes de
l'amendement les laqués les fifres et
le soulogographe de l'autobiopoétique
révolutionnaire & guérir la cicatrice
d'Isoudore Doucasse 10 sous d'or tout
casse pas habillé d'argent de velours
bleu-pâle aubergine à l'huile d'olive

bicornes académiciens le troupeau mou

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lundi 11 novembre 2013

La limace à tête de chat (57)

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samedi 9 novembre 2013

Le Train de Tarkos 59

Christophe Tarkos

Le Train (59)

Le petit train rouge dans le vent

Je m'en contente. Je ne suis pas en coton. Qu'il y aille après tout. Je veux bien, je consens. Qu'importe, je ne suis pas plus contre que ça, qu'il aille en avant après tout, je n'ai pas dit non, je ne suis pas contre, je suis content, qu'il y aille tout seul si ça lui chante, j'y consens, je veux bien. Je ne serais pas le premier à me contredire.

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jeudi 7 novembre 2013

Reprises de positions - Tom Nisse (8/9)

Il n’est pas vraiment l’heure d’être optimiste pour autant, le rapport de force linguistique et/ou de visibilité est loin de pencher en faveur de ces certains d’entre nous. Citons ici la conclusion d’un texte récent d’ordre plutôt politique de l’ami poète Serge Delaive : « Notre parole, le Verbe. Et quand les mots se révèlent inutiles, engloutis par le flot continu des mots inutiles, ils conservent encore le devoir d’être énoncés. » A l’intérieur d’une époque qui persécute la liberté, la seule liberté possible réside dans l’action de se battre pour elle. Par tous les moyens opportuns, parmi lesquels la poésie est une lame avec une pointe en diamant. Pendant ce temps, la femme du bourreau fait la vaisselle et la victime consentante visite le salon de l’automobile.
Aussi, être gardien de cette réserve naturelle du langage est, certains d’entre nous le savent, le vivent, hautement risqué. D’une part parce que nous sommes particulièrement exposés à la tristesse du monde, aux blessures de la terre, aux successifs cultes, moribonds et mortifères à la fois, entretenus par les pouvoirs politiques successifs. Et conscients aussi des phénomènes du vide. D’autre part parce qu’il nous incombe aussi d’entretenir une réflexion virulente sur le langage en lui-même, sur la communication et la communicabilité, ainsi que de toiser, et parfois l’abnégation s’introduit, ses limites, étant inévitablement aux antipodes de l’autosatisfaction créatrice. La gestion de notre passion ne saurait admettre la stagnation. Elle réclame la mise en question radicale des limites de la perception. Et des limites de communicabilité de cette perception. Elle réclame de sans arrêt s’aventurer vers les domaines indomptés du signe et du son. Et ce dans un âge de l’humanité où ces domaines sont livrés à une désertification de plus en plus rapide. Toiser de la sorte les limites du langage est aussi jeu de danse tout près des précipices du vide. L’épuisement et l’abattement rôdent, latents, en filigrane. Parfois pourtant, certains d’entre nous arrivent à un endroit, parfois une étape, de calme sérénité épanouie. Tendre vers cela se fait automatiquement mais se mérite aussi. Et se produit la plupart du temps quand le poème, l’œuvre, est achevé et se détache de son géniteur pour vivre sa propre vie à l’état sauvage.


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mercredi 6 novembre 2013

Le souffre-douleur

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mardi 5 novembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 54

esprit appétit de petits rats pris au
piège dans un ancien bocal & pourquoi
fallait-il que ses yeux se posent sur
cet instant sa main tressautait nerfs
galopants tant pis pour les marchands
de médicaments à pendre par la bourse
au plafond du carrosse avec un oiseau
fou voletant autour d'eux & une fille
aux longs ongles rouges ça lui aurait
fait trop plaisir et ce rêve de Brige
en bord de mer surtout la mer du nord

vent sur les épaules lèvres soulevées

couvertures sourires battements de la
laine frange déchirée sur les yeux et
sourire encore sur l'infinie plage la
plage infinie de Berck maintenant les
vapeurs rouges de cuivre elle tremble
cueille pourquoi j'dirai pas Brige tu
gazouillais cherchant les pipes seins
sur son visage pistache les rayons de
vélos la lessiveuse traumatisé il lui
avait ri au cul elle lui disait on va
dans cette cuisine t'ôter le superflu
de ta substance et il regardait comme
avec curiosité les décimètres d'acier
qui entaillaient sa peau & le contact
du liquide brûlant l'avait arraché au
vertige algide des mains pendillantes

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lundi 4 novembre 2013

La limace à tête de chat (56)

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samedi 2 novembre 2013

Le Train de Tarkos 58

Christophe Tarkos

Le Train (58)

Le train roule dans la brume, le train se roule dans l'herbe
Je ne m'emporterai pas. Je n'en ai pas envie. Je ne m'emporterai donc pas. Je ne cafouille pas, je n'ai pas cafouillé, je n'en ai pas partout, je ne cafouille pas avec moi je ne fais pas d'histoires, je ne veux pas me cafouiller, je ne cherche pas noise. Il n'y a personne.

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