A propos de L'Albatros, médiathèque d'Armentières, j'ai écrit un texte en vers justifiés, 20 blocs de 1000 signes.
Voici le début de ce travail, les deux premiers blocs et un peu plus...
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Les
livres et les lieux où je peux en choisir sont
à mes yeux, aussi
nécessaires à la vie, que frites
et bière,
friteries et brasseries, air et eau, mer
et ciel, jardin et
maison, amour, chaleur, travail
et connaissance.
Une consommation sans modération.
Albatros.
Oiseau de la famille des diomédéidés. Il
est, dans « Spleen
et idéal », la triste métaphore
du poète, au début
du recueil Les
fleurs
du mal de
Charles Baudelaire.
L’Albatros est aussi le nom de
la médiathèque
d’Armentières. Est-ce à cause de la
forme
architecturale du bâtiment ou pour saluer le
poème, le poète,
la poésie que ce nom fut choisi ?
J’étais
venu ici, incognito,
visite clandestine en
2008 pendant ma
résidence d’auteur au G18, secteur
de psychiatrie
générale, à l’EPSM Lille Métropole.
Un personnage de
mon roman en cours fréquentait la
médiathèque
d’Armentières. Repérages. Impressionné
par volume des
lieux et silence « cathédralesque »
ambiant. La sortie
du roman donna l’occasion d’une
entente entre
l’hôpital, l’éditeur, le libraire et
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la médiathèque.
Guillaume Coustenoble, responsable
du secteur adultes
était venu m'interviewer. Vidéo
diffusée à
L’Albatros en septembre 2009. Guillaume
et son adjointe
Keara Berger, du rayon fiction, se
joignirent à moi
pour lire quelques extraits de La
l’hôpital pour
la présentation du livre au public.
Exactement
deux ans après, me voici de retour pour
un nouveau motif,
travail sur la médiathèque même.
1ère visite à
L’Albatros, 30/11/2011. Je rencontre
sur rendez-vous,
Sandrine Vansteelant, directrice,
Tatiana Dumont,
coordinatrice des actions Culture.
Devant
un café, je leur parle du projet « Tours et
et détours en
bibliothèque ».
Je viendrai observer
le lieu, voir ce
qui s’y vit, ce qui s’y passe, en
février. Et je
propose aussi de m’intégrer à titre
gracieux dans la
programmation des rencontres avec
les auteurs à
l’occasion de la sortie de mon roman
L’Albatros et sa
couverture d’inox comme un papier
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précieux. Je la
regarde, saveur chocolatée dans la
bouche. Livres
protégés par une pellicule argentée
comme ce Dali
édité par Draeger au Soleil Noir qui
ressemble à une
boîte de chocolats fins. Ici, près
de la Belgique, vue
de l’extérieur, la médiathèque
pourrait m’évoquer
une boîte de Léonidas, mais les
parois en verre
transparent me rappellent au réel.
[...]
Libellés : Lucien Suel, Vers justifiés