Poème express n° 790
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Le commentaire cinéphilique de Piero-Cohen Hadria
(il y a des films qu'on ne peut pas oublier - on a aurait presque le sentiment qu'ils seront là pour toujours (ça ne se voit pas au départ - ou alors ça se voit c'est selon) - on aime à les revoir d'ailleurs parfois - parfois ils déçoivent : pas celui-là même si l'héroïne (une héroïne dans ces années-là dans un film c'est rarissime (je me souviens, bien avant cependant aussi, de "Forty Guns" (Samuel Fuller, 1957) et de Barbara Stanwick "Quarante tueurs" en français : tu saisis la différence ?) l'héroïne donc est tellement le sosie de la réalisatrice - aujourd'hui, downtown il passe au Grand Action à midi tu le crois ça ?) Barbara Loden (elle joue - fatalement - le rôle titre comme on dit : Wanda, c'est elle, et Barbara Loden c'est Wanda) une vraie merveille - l'un des plus beaux films du monde et "son sentiment d'impuissance", c'est juste tout à fait ça - la grande classe - Wanda, Barbara Loden, 1970)(trop vite, trop tôt disparue, quelle pitié que cette vie...) (n'importe on l'aime toujours, un joyau)
Libellés : Lucien Suel, Piero Cohen-Hadria, Poème express
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Le paysage d’hiver empile des couleurs effilées,
des blancs, des roses… quelques violets de charcuterie.
Suis bien la route, car le printemps vient là déjà. Il nous croise
sans un regard, sans avoir à nous avoir vus. Il a filé et le bord
de route maintenant est plein de poussière jaune et de bouts
de fumée. L’été a investi du site le moindre interstice, sans
même avoir eu à être subreptice. C’est juste qu’on a eu,
nous autres, cette absence, oui : tourné la tête au mauvais
moment en dedans. Et à cette heure (fort décolorée)
les insectes du ciel et du sol sont à leurs industries.
Libellés : Ivar Ch'Vavar, Poésie
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