Il pleut ou il fait beau... (15)
mes mains dépassent et sont toujours là et à se pâmer
en intérieur de soie, à remuer en poches. C'est agaçant !
L'épisode du rideau tiré ferme est trop flou pour marquer :
il y a le moment où il est, n'est pas
tiré ; celui où il vibre à l'approche d'une main
qui saisit ; le moment long et flou d'où est tirée
la période où les plis lourds rebondissent entre eux puis moins ;
celui où il devient immobile puis ne bouge plus, depuis longtemps.
En plus j'accumule les nuages, les signes de pluie apparaissent
quand je relève mon col d'imper, un ciel de traîne
m'envahit tout le derrière, surtout les coudes et les triceps
à cause des poches que j'habite en doublure de soie.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal