Il pleut ou il fait beau... (14)
« Par des cumulonimbus – et ne crois pas que c'est moi
qui les ai dans le crâne. Je suis entrée en pièce
au moment où tu tirais rideaux, j'étais toute en pluie
après dehors dans ma robe blanche (n'oublie pas que vêtement
jeté en perroquet m'a été prêté par un homme courtois
qui sortait d'ascenseur, et que pointes de mes seins dardaient
déjà sous la robe, mes voluptés charnues sous le blanc détrempé,
que mouillée au-dessus des souffleries robe n'a pas fait tapage ;
ça colle aux cuisses, c'est froid, tu crois ça agréable ?).
Malgré ma deuxième peau glacée de tissu fin j'ai vu
le flou que tu tirais des rideaux puis les fameux cumulonimbus
qui m'avaient transportée jusque là, je les ai vus là
après le flou et dans la lumière, les mêmes nuages bas,
et après le coup foireux du cinéma avorté tu me soupçonnes !
J'ai le sentiment d'arriver après risée d'une bande
de mecs et d'être couverte entière de leur sperme froid.
Ça colle aux cuisses, le corps est figé en gelée blanche.
Voilà pourquoi j'aime Manacoa, ses palmiers ; soleil brique ma peau ».
qui les ai dans le crâne. Je suis entrée en pièce
au moment où tu tirais rideaux, j'étais toute en pluie
après dehors dans ma robe blanche (n'oublie pas que vêtement
jeté en perroquet m'a été prêté par un homme courtois
qui sortait d'ascenseur, et que pointes de mes seins dardaient
déjà sous la robe, mes voluptés charnues sous le blanc détrempé,
que mouillée au-dessus des souffleries robe n'a pas fait tapage ;
ça colle aux cuisses, c'est froid, tu crois ça agréable ?).
Malgré ma deuxième peau glacée de tissu fin j'ai vu
le flou que tu tirais des rideaux puis les fameux cumulonimbus
qui m'avaient transportée jusque là, je les ai vus là
après le flou et dans la lumière, les mêmes nuages bas,
et après le coup foireux du cinéma avorté tu me soupçonnes !
J'ai le sentiment d'arriver après risée d'une bande
de mecs et d'être couverte entière de leur sperme froid.
Ça colle aux cuisses, le corps est figé en gelée blanche.
Voilà pourquoi j'aime Manacoa, ses palmiers ; soleil brique ma peau ».
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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