samedi 17 mai 2014

Il pleut ou il fait beau... (13)

Sur le point de mettre le doigt dans un engrenage redoutable :
le temps. S'il faut regarder la météo avant la mission
ça devient invivable, on met doigt dedans et corps s'étire.
Et l'homme, le type, ignore ce qu'il y a
à l'autre bout du corps. Trop d'inconnu en mission
rend mission fragile et fragilise toute émission, et sur le corps :
qu'est-ce qui se passe quand ça s'étire comme ça ?
Tendre vers le réveil un bras et rencontrer le baromètre dressé,
pointé sur nuage bas ; je jette les draps qui s'envolent
et cours vers la fenêtre, là je tire un rideau, déjà
mes mains ont glissé en poches d'imper trop vite enfilé.
Et à ce moment-là tu arrives, soudain tu entres en pièce.
« Pas du tout, ce n'était pas du tout ce jour-là !
car ce jour-là tu n'avais pas la lettre en main ».
Tiens, tiens... comment peut-on se souvenir de quelque chose – et surtout
de son absence – dont on ignorait l'existence. Tu as menti !
Cette lettre existe pour toi, tu as vu, comment vas-tu expliquer ?
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

Libellés : , , ,

posted by Lucien Suel at 08:52