Il pleut ou il fait beau... (48)
Réfugié chemise arrachée dans le vieux Manacoa (fausses-brunes blondes et carton-pâte)
je me prélasse modérément en terrasse d'un cabaret en faux-bois,
détaille sans vergogne entre les bulles de coupette une silhouette racée
sanglée en imper blanc à la ceinture nouée à la diable
et la peau entre ourlet et bord en daim des bottes
– vu la matière, et le foulard au nœud sous le menton,
et le vent qui vient couper mon focus d'une ombre,
il faut s'attendre à une petite bruine dans quelques minutes.
Vite j'écarte rabat de poche crasseux curieusement hors de soie
et sens en jubilation mot disparu, son reflux en enveloppe fermée
tâtée en soie contre palmier. J'extrais le fourré, mon doigt
en fente arrache le pli supérieur de l'enveloppe : aucun mot !
Au fond, les composants audios qui sonorisaient moumoute de Mister Touffe.
Micro-contacts piétinés, son d'enveloppe déchirée m'ébranlant à-rebours, déconfiture avérée,
même nuages font bruit en voilant la lune énorme ; je fourre
mon corps en taxi, coin d'imper en portière noire, pluie,
alors qu'au fond du cabaret les doubles-rideaux ont du ressort.
je me prélasse modérément en terrasse d'un cabaret en faux-bois,
détaille sans vergogne entre les bulles de coupette une silhouette racée
sanglée en imper blanc à la ceinture nouée à la diable
et la peau entre ourlet et bord en daim des bottes
– vu la matière, et le foulard au nœud sous le menton,
et le vent qui vient couper mon focus d'une ombre,
il faut s'attendre à une petite bruine dans quelques minutes.
Vite j'écarte rabat de poche crasseux curieusement hors de soie
et sens en jubilation mot disparu, son reflux en enveloppe fermée
tâtée en soie contre palmier. J'extrais le fourré, mon doigt
en fente arrache le pli supérieur de l'enveloppe : aucun mot !
Au fond, les composants audios qui sonorisaient moumoute de Mister Touffe.
Micro-contacts piétinés, son d'enveloppe déchirée m'ébranlant à-rebours, déconfiture avérée,
même nuages font bruit en voilant la lune énorme ; je fourre
mon corps en taxi, coin d'imper en portière noire, pluie,
alors qu'au fond du cabaret les doubles-rideaux ont du ressort.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal