Il pleut ou il fait beau... (47)
L'affaire ne se fera pas ; bientôt, l'entre-nous s'assèche,
orage s'éloigne en grondant, s'il y avait des persiennes
les façades roses jailliraient de Manacoa sous les éclairs entre lames.
Le lendemain seulement je récupère couverture officielle étanche et à raccommoder ;
rendez-vous est donné sur vaste pelouse, lande bordant la mer grise,
entourée de barrières blanches et sur laquelle un poulain s'ébat.
Il pleut devant noir des nuages, on arrive avec une mallette.
De l'une les rémiges débordent, une pointe de l'imper
dépasse de l'autre, épaisseur fait bailler l'or des ferrures,
l'orage s'écarter les bords d'où une ombre inquiétante
s'ouvre brusque sur mastic qui jaillit, me saute en bras,
avec gouttes de pluie en revers : je l'étreins en émotion,
le plaque contre cocotier, l'enlace puis l'idée m'assaille
de fouiller les poches, je m'y emploie de manière forte ;
une enveloppe, renfermant sûrement pli d'importance, y a été déposée.
J'agrippe le galop du poulain traversant la zone d'échange.
Ventilateur est soufflé, mâchoire hébétée, je déclenche mon rideau de fumée.
orage s'éloigne en grondant, s'il y avait des persiennes
les façades roses jailliraient de Manacoa sous les éclairs entre lames.
Le lendemain seulement je récupère couverture officielle étanche et à raccommoder ;
rendez-vous est donné sur vaste pelouse, lande bordant la mer grise,
entourée de barrières blanches et sur laquelle un poulain s'ébat.
Il pleut devant noir des nuages, on arrive avec une mallette.
De l'une les rémiges débordent, une pointe de l'imper
dépasse de l'autre, épaisseur fait bailler l'or des ferrures,
l'orage s'écarter les bords d'où une ombre inquiétante
s'ouvre brusque sur mastic qui jaillit, me saute en bras,
avec gouttes de pluie en revers : je l'étreins en émotion,
le plaque contre cocotier, l'enlace puis l'idée m'assaille
de fouiller les poches, je m'y emploie de manière forte ;
une enveloppe, renfermant sûrement pli d'importance, y a été déposée.
J'agrippe le galop du poulain traversant la zone d'échange.
Ventilateur est soufflé, mâchoire hébétée, je déclenche mon rideau de fumée.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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