lundi 31 octobre 2016

Her shape and color - d.a.levy Concrete Poems 14/19

CONCRETE POEMS d.a. levy october 1968 madison wisconsin

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vendredi 28 octobre 2016

Poème express n° 652

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jeudi 27 octobre 2016

Détournement 2

Détournement à partir d'une bande dessinée.
Un de mes premiers ateliers d'écriture à Culture Commune, Loos-en-Gohelle, 1999.

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mercredi 26 octobre 2016

Les dérivées (93-95)


93
chair glabre
emprisonnant
dans la peau
les mots des
maîtres/cela
naissant des
illusions de
la trappe de
la mort d'un
bécot Judas/
nana qu'on a
minée/chatte
94
pour y fuser
dans le rose
des pétales/
le ticket de
l'explosion/
la pilule du
flacon connu
nana à thème
qui a suriné
le macho par
derrière/les
chroniqueurs
95
ne sont pas/
aux bouts de
leurs peines
en reculant/
en malaxant/
les gènes du
plaisir solo
volé osé ici
ou dans l'os
étamine Dieu
honni Osiris
Dyonisos/zoo

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mardi 25 octobre 2016

QUELQUES FIGURES DE L’ÉGAREMENT par Daniel Fano (6)


LE PIGEON REMPLACE LE LAPIN
Étrange endroit pour un rendez-vous secret. La sulfureuse créature semblait ignorer les regards lubriques des breddas qui buvaient leur bière au goulot. Le ghetto de Tel Aviv se trouvait au bout de sa main vénale. Ils avaient découpé le reporter à la tronçonneuse, ils auraient tant voulu qu’il reste vivant jusqu’à la fin du supplice. Elle ne pouvait plus s’arrêter de rire, leur sis fucking crispy, elle s’accroupit dans l’obscurité, une sono fracassante, une foule de danseurs, l’odeur de la ganja dans tout ça, si lourde, elle réagit d’un violent coup de reins. Ils avaient des guetteurs partout. En dépit de ses dents mal plantées, Inspecteur et Flippo se faisait appeler Lee Cooper. La peinture décrépite ne lui plaisait pas. Il se faisait des piqûres de papavérine directement dans la queue. Elle s’installa sur lui à califourchon. Un jour, sûrement, sa chance le lâcherait. Le téléphone sonnerait toutes les dix secondes. Les ascenseurs de Kingston étaient d’une lenteur exaspérante pour une opération clandestine de cette envergure. Le goût de la rouille persistait dans sa bouche. Il bondit sur le Ruger 4 pouces. Il pouvait livrer 700 kilos de cocaïne en provenance du cartel de Cali, qualité super de chez super. Une averse tropicale, un portrait géant du Négus Haïlé Sélassié. Ils secouaient leurs dreadlocks : des Rastas, tous trop influencés par les westerns. Ils canardaient la Chevrolet qui descendait Wildman Street en direction de la mer. Les magasins barricadés, les murs couverts de graffitis : il gagnerait un peu de temps. Le soi-disant Lee Cooper ne rêvait pas du drapeau rouge, il retenait son souffle, des silhouettes surréalistes se rapprochaient de la station-service Hancock, il n’allait pas assister à un concours de beauté. Il fit monter une balle dans le canon de son revolver, il occupait une position stratégique, juste à côté de l’aquarium. « Arrêtez ! » Elle avait tenté de leur échapper, puis reprise, elle ne put garder que son slip accroché à la cheville, ils se rincèrent l’œil puis la frappèrent à coups de chaînes d’acier, le décor devint encore plus dégueulasse que d’habitude. Il découvrit le Browning à 15 coups de son infortuné camarade et les bouteilles de Cointreau, de rhum et d’Amareto étaient toujours là, pas à Green Bay où ils allaient balancer les macchabées. Le bruit si particulier de la graisse. Et cette fille, dans le genre Miss Jamaïca – même qu’il avait failli l’appeler Lorena. La radio passait de station en station. Il ne pensait plus à la vengeance. Il compta sur ses doigts, ses adversaires devaient se concentrer pour l’assaut final.

10 février 2016.

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lundi 24 octobre 2016

Electric Greek Poem 5 - d.a.levy Concrete Poems 13/19

CONCRETE POEMS d.a. levy october 1968 madison wisconsin

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vendredi 21 octobre 2016

Poème express n° 651

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jeudi 20 octobre 2016

Détournement 1


Détournement à partir d'une bande dessinée.
Un de mes premiers ateliers d'écriture à Culture Commune, Loos-en-Gohelle, 1999.

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mercredi 19 octobre 2016

Les dérivées (92)


92
lumpen happé
par accident
les notables
inventent la
maladie/sida
cirrhose/ils
gagnent dans
tous les cas
réduisent et
vendent/l'or
en grille et
vaut son lit

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mardi 18 octobre 2016

QUELQUES FIGURES DE L’ÉGAREMENT par Daniel Fano (5)


LE REQUIN REMPLACE LE PIGEON

Sans doute, il fallait trouver les terroristes à tout prix, mais pas avant d’avoir ingurgité 500 grammes de Beluga, du gris foncé, magnifique. Une Ford Escort l’attendait à l’aéroport de Larnaka, le conduisit au milieu du brouillard jaune. Il jura quand il vit cette Rita Remington traverser le hall de l’hôtel dans un grand envol de zibeline artistement dessiné, sans regarder de son côté. Elle ne manquait pas de clients irakiens, pas un qui ne disparaisse dans le béton liquide, une balle dans le genou pour commencer. La sauvagerie glaciale : sa spécialité. Elle sortit du bar une bouteille de Stolychnaya : « Le chiffreur s’est mis au travail tout de suite. Rejoins-nous dès que je l’aurai chauffé à point ». La bouche écarlate à la lueur dansante des bougies. Les boutons arrachés. L’affiche de ce film diffusé dans le monde entier. Monsieur Typhus reconnut qu’il y avait pire que la Jordanie. D’ailleurs, Jimmy Ravel jouait avec son briquet Zippo « Black Crackle » bien cabossé. La banlieue de Bagdad, la guerre bactériologique et une lourde erreur d’appréciation comme on dit d’un lutteur de foire. Un professionnel qui savait arrêter les musiciens au meilleur moment. Les marches de bois craquaient sous ses pas, il parvenait au cœur du système ennemi. Major Osiris Walcott eut un rire nerveux, nul ne soupçonnerait jamais ces gens-là, d’allure si ordinaire et dont les passeports contenaient pas mal de visas. Ils venaient de passer par Athènes où les contrôles étaient inexistants. Il tressauta sous les impacts, se vida de son sang : il s’était pourtant maquillé avec soin pour cette si belle opération de désinformation. L’émissaire de Saddam Hussein lui lança un sourire désolé. Le soleil commençait à baisser, le bourdonnement continuait. Rosetta Stone se souvenait d’une sorte d’assassin qui avait des connaissances anatomiques, il se touchait donc là où vous savez, il avait le sens de la litote. La circulation ralentit sur l’A15, l’avenue Al Maeer vers le centre-ville et soudain, il se demanda s’il n’était pas en train de se laisser entraîner par son imagination. Le Bacillus anthrasis injecté sous forme de spray dans la climatisation des cinémas : des moustachus affables feraient aussi bien l’affaire – alors, il souffla la fumée de sa cigarette (le commando qui avait frappé pouvait remettre ça, et très vite), il tomba sur un répondeur, un canapé au ras du sol, plein de coussins. Curieuse impression que de se réveiller à Chypre, une chance que le temps soit pourri. Patricia Bartok tira sur sa jupe et alluma juste un rien de provocation au coin de sa prunelle : il s’agissait de ne pas décourager les bonnes volontés.

4 février 2016

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vendredi 14 octobre 2016

Poème express n° 650

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jeudi 13 octobre 2016

Braque-danse - Poème bouture

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mercredi 12 octobre 2016

Les dérivées (91)


91
dans le fond
concurrence/
en transe/la
main en rond
l'errance du
consommateur
avide mateur
du cupide du
cumul doré à
la sueur des
cultivateurs
pied au cul/

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mardi 11 octobre 2016

QUELQUES FIGURES DE L’ÉGAREMENT par Daniel Fano (4)


LE PAPILLON REMPLACE LE REQUIN

Le grand type avait transporté sa guerre du Colorado à Cartagena, les orgies de décibels, deux filles en string se trémoussaient, caresses mutuelles sans conviction, lui manquait un œil, la peau du visage et du crâne, à l’ancien rouquin resté caractériel, pas question de traîner ici, l’indic, le deuxième tueur avait bondi vers lui, courte rafale, un enfer de plomb, un effet de pénétration considérable, même si on n’allait pas comparer avec les missiles SS-25 à charge nucléaire et portée maximum estimée à 9 000 kilomètres, il était temps de mettre le cap sur l’Amazonie et trop de secrets à protéger, un petit cargo à la coque rouillée, aux superstructures fatiguées, cargaison de coke en provenance de Manaus, les lumières du Mercado de Fero rescapé de la période coloniale, caisses de dynamite à destination de ce gringo genre marine ou para, passez-moi une Antarctica bien fraîche ou une Aguardiente, un dangereux si vous voyez, sa veste était déformée de partout, rapport aux armes qu’il portait sur lui, disons au moins deux revolvers Smith & Wesson 9mm, modèle 940, canon de quatre pouces, poignée de combat, il a cueilli pour la querida une orchidée, une émeraude et quelques diamants, déjà que ce n’était pas dans ses méthodes habituelles, sa bouche s’ouvrit sur un cri muet (mais c’est quoi cette histoire de merde ?), le mouchard parut comme frappé par la foudre, s’effondra dans le caniveau, le vengeur n’avait pas la mémoire courte, cessa d’écraser l’accélérateur, s’éjecta dans un roulé-boulé impeccable, il pensa : pour se faire une meilleure idée de la situation, se retrouva sur le toit de la villa, l’estrangeiro n’avait pas vraiment le look avec ses oreilles décollées, ce serait déjà cuit pour lui dans le nord-ouest, le Haut Rio Negro, une grimace de défi pour la forme, il préférait qu’on le filme au ralenti, elle avait repris ses esprits, l’experte en lecture labiale debout sur la carcasse de béton, beauté sidérale, silhouette qui adorait se rendre imprécise, elle avait piloté des appareils d’interception, celui-là payait en dollars et sans facture, il ne chercha même pas à cacher sa stupéfaction quand des geysers de sang se mirent à gicler de son abdomen, bon boulot, bravo, une voix grave et lugubre adaptée aux trois langues les plus utilisées dans l’univers de la dope, à condition de jouer serré, couverture commerciale bidon (bien sûr), elle voulait parler poker à la con, qu’il rapplique à la piscine du palace, elle ne pouvait empêcher les pétroliers de se sentir pousser des ailes, des politiciens de passage et qui en avaient plein le slip se pressaient pour observer la scène, ce n’était vraiment pas gagné d’avance pour la paranoïa totale.

28 janvier 2016

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lundi 10 octobre 2016

Electric Greek Poem 4 - d.a.levy Concrete Poems 12/19

CONCRETE POEMS d.a. levy october 1968 madison wisconsin

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samedi 8 octobre 2016

Archives - Suel lu par Bonnaffé en septembre 2015



Jacques Bonnaffé a consacré la semaine du 21 au 25 septembre 2015 à la lecture d’extraits de Je suis debout.
Voici les liens et le résumé du contenu de chacune de ces émissions sur France-Culture du lundi au vendredi de 15h55 à 16h. (cliquer sur la date pour accéder au player)
Émission du lundi 21 septembre


Jacques Bonnaffé parle de mon intérêt pour la Beat Generation et pour Arthur Rimbaud.
Il lit « Qu’on sonne » (Les semelles de Rimbaud), puis le début de Je suis debout « Les terrils » avec notamment le premier calligramme c’terril stérile
Il lit « L’éternit... » (Les semelles de Rimbaud), puis le poème manifeste « D’ici d’ailleurs » incluant la citation de Bernanos Pour qui j’écris…
Il commence avec le calligramme le tas de déchets… (Les terrils) et continue avec « Le ver de terre. » Un texte de Kerouac à propos du mot Beat introduit la lecture du poème « Béatitudes nouvelles »
Il consacre la totalité de l’émission à la lecture de mon poème en picard « Patismit », édité au Dernier Télégramme.
Émission du vendredi 25 septembre
Malheureusement, cette dernière émission n'a pas été diffusée pour cause de « Journée spéciale »
Jacques Bonnaffé lit « Mon stylo 4 couleurs du Pas-de-Calais », le début du manifeste « Devenir le poème » et termine avec un dernier calligramme le terril vit sa vie.

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Archives - Lectures en juin 2016

1. Le samedi 4 juin avec Ivar Ch'Vavar
clic pour agrandir


2. Le lundi 20 juin avec Sophie Loizeau, Éric Houser, Nicolas Tardy, Claude Ber,


Geneviève Huttin, Charles Dreyfus & Ariane Cammarata Mouchtouris, Jean-Charles Depaule, Éric Sarner, Charles Juliet, Marie Étienne.
Paris, Maison de la Poésie/Scène littéraire à 19h30.


Anthologie de la poésie française du XXIe siècle#6 : la (Ré)-partition du poème#1
Des poètes en lectures, d’autres en performance, soirée de réunion de différentes pratiques dans la poésie française.
3. Le samedi 25 juin à Liévin

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vendredi 7 octobre 2016

Poème express n° 649

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mercredi 5 octobre 2016

Les dérivées (90)


90
happiness/la
plaie du bât
qui blesse à
bénir l'aîné
quand le tas
baisse/prise
la qualité à
l'ombre d'un
mur d'usine/
souffrir là/
mourir carne
des hôpitaux

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mardi 4 octobre 2016

QUELQUES FIGURES DE L’ÉGAREMENT par Daniel Fano (3)


LE CRAPAUD REMPLACE LE PAPILLON

Il se releva, les colosses lancés à sa poursuite étaient équipés de lunettes à infrarouge et d’un système de géo-localisation individuelle, ils avaient des chiens de combat, des Matagi Akitas au pelage épais, et des pistolets-mitrailleurs Heckler & Koch MP5 SD6, il réussit à s’extirper de là, reprit sa course, ressentit un violent vertige, il ne voulait pas que sa mort fût inutile, il voulait alerter l’opinion publique, il continuait à perdre son apparence humaine, les mâles en rut s’imaginèrent qu’ils pouvaient la prendre par tous les trous sans plus tarder, la fille dansait comme si elle était seule au monde avant de leur donner une de ces leçons de karaté, ce qui ne lui prit pas beaucoup de temps, retour au rythme binaire hypnotique, « Internet Friends » de Knife Party, puis « The First Rebird », vieux tube techno/hard transe du milieu des années 1980 remis au goût du jour, de la neige apparaissait sur les écrans de contrôle, son acolyte fit un cercle avec son pouce et son index, il fendit la foule, siffla une boisson fluorescente, s’enfonça dans le bruit total, top départ pour les terroristes qui lançaient leur virus cyberbiologique, « Love is Gone » de David Guetta, « Gusano » par Gothika, ce liquidateur hautement irradié de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi ne cherchait plus à remplir ses grilles de sudoku, encore une question à laquelle nul ne trouverait de réponse, la peau d’une geisha distinguée devait être lisse, immaculée, celle du yakusa se couvrait de champignons, chacun son truc, jeter la dernière cigarette par-dessus le parapet du pont, l’Apocalypse pouvait se propager via les connexions wifi et blue-tooth des ordinateurs, il ne servait à rien de lui administrer ce thiopental sodique, les dégénérescences osseuses ne ralentissaient pas, il appréciait surtout de voir les très jeunes filles se caresser longuement devant lui mais il était trop nerveux, le nuage électrique (sans doute) et le béton qui se vitrifiait si vite, ils avaient à présent pénétré le domaine des kamis, il était en colère contre cette imitation ratée de Rui Kisugi, les geeks tendance cool qui croyaient que le second K était une légende urbaine bandaient pour la dernière fois, faux plafonds, flots sales du fleuve Sumida, les doigts du grand maître allèrent pianoter le canapé de cuir blanc, sa combinaison intégrale se déchira, l’idée que de la station Akasaka-Mitsuke on pouvait rayonner dans tout Tokyo le secoua d’un rire de longueur paranoïaque, la disparition des banques était imminente, sept milliards de morts au moins : nous vous avions pourtant prévenu que nous ne laisserions aucun témoin.

18 janvier 2016.

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lundi 3 octobre 2016

Electric Greek Poem 3 - d.a.levy Concrete Poems 11/19

CONCRETE POEMS d.a. levy october 1968 madison wisconsin

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