lundi 23 mars 2020

Le Jardin et le poète, un film documentaire


L’idée de ce film est venue à Jean-Philippe Jacquemin début 2010 lorsque nous avons fait connaissance à Lille pendant que j’étais auteur en résidence invité par Les Éditions de la Contre allée dans le quartier de Fives. 

Le tournage s’est étalé sur les années 2010 et 2011. Le film a été présenté en avant-première en juin 2012 au cinéma L’Univers, à Lille. 

Avant qu’il ne sorte en DVD, produit par Les Créations du lendemain, Jean-Philippe Jacquemin, le réalisateur, que je remercie, pour son film précis, créatif et bienveillant, nous propose de le voir sur le net, via Viméo.

Ce documentaire est composé de quatre parties correspondant aux saisons du jardin. Il commence en été dans mon jardin à La Tiremande et se termine au printemps dans les jardins de l’Établissement Public de Santé Mentale d’Armentières. Les autres lieux du tournage se situent à Lille à l’Hybride lors d’une soirée de lecture annoncée par François Annycke, au Marais du livre d’Hazebrouck avec Elisabeth Chombard, à la bibliothèque de Lille avec le L.A.M. pour la présentation de mon travail autour de Kerouac et de son Livre des esquisses, à Fives, au restaurant Chez Tonio où je fabrique des poèmes express, puis autour de l’usine abandonnée et à la bibliothèque de Fives pour une lecture-concert avec Laure Chailloux. 

Le film est ponctué par des entretiens avec Elisabeth Chombart (libraire), Benoit Verhille (éditeur), Laure Chailloux (musicienne), Hervé Jacquiez (médecin), Cécile Mercier (psychologue). 

Je lis des poèmes, je parle de mon travail et de mes livres : D’Azur et d’acier, Mort d’un jardinier, La Patience de Mauricette, Blanche étincelle.

Durée : 52 minutes

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mercredi 15 avril 2015

Une autre poignée de liens



Trois textes inédits
Non-sens obligatoire, en vitrine à St-Amand-Les-Eaux sur le blog « Paroles d’Hucbald »
Le coussinier (texte et photos), dans le n°3 de la revue numérique "Archimou".
Ossuaire (version augmentée) dans "Lendemains de fête", aux éditions Publie.net.
Critiques
Mort d’un jardinier
L’article de Romain Verger sur le site "Membrane".
La conférence de Jean-Pierre Bobillot à l’Université de Grenoble
Blanche étincelle
Après La patience de Mauricette, K. rend compte de sa lecture enthousiaste de Blanche étincelle sur son blog "Interférences".
Je suis debout
Jacques Demarcq a beaucoup aimé cette anthologie et il le dit dans le "Cahier Critique de Poésie" du CIPM.
Aunryz propose des lectures ralenties de Je suis debout sur le site "Mots liés". Il parle aussi de ce livre sur le site de "Babelio".
Joël Jegouzo célèbre Je suis debout sur son blog « Du texte au texte ».
Antoine Maine écrit un poème après m’avoir entendu lire des extraits de Je suis debout dans l’émission « A quoi ça rime » sur France-Culture.
Patismit
A la Médiathèque de Clisson, on aime Patismit ! On le dit sur "Addict-Culture".
Poèmes express
Le poème express affiché au Mur Saint-Martin :
Autre photo à Cherbourg à l’ESAM, avec la "Revue du Mur St Martin". Toujours à Cherbourg, photos de l’accrochage et du vernissage.
L’auteur devant son œuvre, 185 rue St Martin (photos J.C. Agboton-Jumeau).
Sur le blog "Archéologie du quotidien, archéologie du futur", le poème express devient du street-art (3 photos).
Quelques poèmes express inédits sur le site de la revue "Décharge".
Poèmes express par les étudiants à Cergyland, à partir d'un livre d'Annie Ernaux, atelier, article et reportage photos par François Bon.
Parution
Poèmes à dessiner et à colorier, collection Petit Va, édition du Centre de Créations pour l'Enfance de Tinqueux
Archives sonores et vidéos
Lecture du poème « Orage approchant » au collège Paul Langevin de Couëron, 2mn30, 31 mars 2015, vidéo d’Estelle Gaucher, Maison de la Poésie de Nantes.

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mercredi 24 décembre 2014

Ah ! la santé de Mauricette !


Du « Pavillon des Folles », le 11 septembre 1989, Mauricette Beaussart écrit à son ami et poète Lucien Suel : « Les docteurs et les cuisinières me soignent. Mais c'est Lautréamont qui me parle dans ma tête. J'ai reçu la vie comme une blessure. Je crois que mes pantoufles sont trop petites. Mes pieds ont dû gonfler. Je n'ose pas les regarder. Je marche avec les yeux au plafond » (1). Mauricette, dépressive, est internée. Ses « Lettres de l'asile » envoyées à Lucien Suel seront plusieurs fois publiées : la dernière édition étant pour l'anthologie : Cadavre Grand m'a raconté - la poésie des fous et des crétins dans le Nord de la France (2).
Après une dernière lettre à Lucien, Mauricette s'enfuit de l'hôpital. On reste sans nouvelles. On resta longtemps sans nouvelles.

Lucien Suel aime les personnages singuliers - touchés par des esprits frappeurs - voix dans la tête – entre folie et normalité : le mystique (saint) Benoît Joseph Labre (puisqu'il fut canonisé) ; les peintres d'art brut et médiums, Augustin Lesage et Fleury-Joseph Crépin. Tous trois sont originaires du Nord comme lui. Il leur a rendu hommage dans différents poèmes (3).

Et puis elle est revenue. Vingt ans après. Mauricette Beaussart, soixante-quinze ans, est revenue de la maison des remords et de la douleur. Elle a fait le tri sélectif dans sa tête, enterré ses mauvais souvenirs dans le sable de Merlimont-Plage, (re)trouvé une famille (« Rien qu'une famille humaine. Nommant vivants et morts »), rallumé son ordinateur où elle complète à nouveau son anthoveaulogie sur etoilepointetoile.blogspot.fr.
Plus exactement, c'est Lucien Suel qui la fait revenir. Dans deux romans : La patience de Mauricette (4), puis Blanche étincelle (5). Ainsi, Mauricette Beaussart n'avait pas disparu et n'était pas une authentique vieille dame, mais un double, une création d'écrivain.

Lucien Suel est poète, et Mauricette n'est pas qu'un personnage inventé : elle est elle-même un poème. Une vie, une langue lui ont été données.
Masque tombé, Mauricette est Lucien qui est aussi poète et jardinier dadaïste et joueur qui traduit Kerouac mange des scaroles et de la carbonnade fait des collages des dessins idiots des performances qui pisse sur le compost qui boit de la bière plante des radis édita des revues qui manie la grelinette la guitare et l'underwood qui pose avec béret et baguette pour des photos prises par J. et orchestre une renaissance : Mauricette est Lucien est Mauricette.

C'est à l'hôpital psychiatrique que tout a commencé et que tout commence dans le roman. Lucien Suel s'immerge pendant plusieurs mois dans la vie d'un hôpital psychiatrique, parmi les malades et le personnel soignant. Écrivain en résidence, il devra en retour écrire une œuvre inspirée du lieu et de son histoire. Ainsi naît le roman, La patience de Mauricette, et le personnage inventé par Lucien Suel reprend du service.

« Dès le début de leur rencontre, [on sentait] la présence d'une énigme, une fissure cachée derrière le sourire ». Mauricette Beaussart a disparu de l’hôpital où elle était soignée pour « une psychose maniaco-dépressive, troubles du comportement, accompagnés d'hallucinations auditives et distorsions du langage » (pour ce HS sur la santé mentale, un peu de vocabulaire psychiatrique apportera du crédit à cette chronique). Ce n'était pas le première fois qu'elle était internée. Il y a des trous dans la vie de cette femme, des traumatismes non refermés. Mais elle peut compter sur ses ami-e-s, Christophe et Alfonsina qui, chacun à leur manière – ils ne reçoivent pas les mêmes confidences – l'aident. Il y a aussi les médicaments, les soignants. Il y a aussi Blanche, qui donne son titre au roman suivant, rencontre lumineuse qui délivrera la vieille dame : Mauricette aura trouvé une place, apaisée. Enfin.
Comme une enquête, nous suivons ce personnage. Dans La patience de Mauricette, le récit alterne monologue intérieure de Mauricette – d'une écriture poétique saisissante, faite de mots désordonnés, syntaxe tordue – et narration. Le passé et le présent se mêlent pour nous révéler le remords et la douleur.
Lucien Suel a écrit le portrait d'une femme attachante, pleine d'esprit et d'humour, une femme fracassée, mais qui aura trouvé dans la poésie et les livres, tout autant que dans l'amitié, la force de vivre. Blanche étincelle qui prend la forme d'un journal que tient Mauricette, se conclut ainsi : « Vivre va me prendre tout mon temps ».
Olivier Bouly, groupe Béthune de la F.A.
Visiter "La boutique aux miracles"
Cette chronique a été publiée dans Le Monde Libertaire de juillet-août 2014, n° 56 Hors-Série intitulé "Un été de folie".
  1. Lettres de l'asile (Station Underground d'Émerveillement Littéraire, 1995)
  2. Cadavre Grand m’a raconté, La poésie des fous et des crétins dans le Nord de la France (Le Corridor Bleu, 2005)
  3. Petite Ourse de la Pauvreté (Dernier Télégramme, 2012)
  4. La patience de Mauricette (La Table Ronde, 2009 Folio Gallimard 2011)
  5. Blanche étincelle (La Table Ronde, 2012 

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vendredi 3 janvier 2014

Christine Jeanney - Lettre à Mauricette

 Chère Mauricette,
J'espère que tu vas bien. Je l'espère vraiment. 
Je ne sais pas si notre ami commun t'en a parlé, mais pendant que tu vivais ta rencontre avec Blanche, j'ai eu terriblement peur, très peur, que tu meures. 
Aujourd'hui, j'ai un peu vieilli, peut-être pris un peu plus de sagesse, et je sais que cette peur n'était pas fondée. Ce serait comme avoir peur de voir mourir la symphonie numéro 9 de Schubert, ce qui, tu en conviendras avec moi, est une idée complètement farfelue.
Parfois je pense à toi, je t'imagine faisant un collage sur la table de ta cuisine, ou au jardin, avec toute l'attention que tu portes à ces graines que je ne connais pas, ces noms qui me paraissent tellement  énigmatiques, frivoles, majestueux.
Pendant que je lisais ce qui t'arrivait, avec Blanche, avec Augustin et toute cette famille (j'y reviens, je suis un peu comme ça, radoteuse), j'étais aussi tiraillée (tiraillée, c'est le mot, parce que c'était physique aussi) par le désir d'être à tes côtés, de t'aider et de te consoler. De te consoler de quoi, je ne sais pas. Sûrement de tout, ce qui est bien trop brumeux pour être efficace. Et puis "de tout", comment veux-tu. Il y a des choses bien trop grandes à porter. Peut-être qu'elles aussi sont énigmatiques, frivoles, majestueuses, mais en tout cas, elles ne tiennent pas dans un sachet de graines à semer.
Comment va Avatar ? Est-ce qu'il se couche toujours sur tes plantations avec sa grâce de petit fauve ? 
J'ai compris pourquoi tu ne peux pas mourir (oui, je rabâche, je remâche un peu, c'est mon côté une-idée-à-la-fois) : c'est parce que tu parles depuis un territoire d'intelligence de l'émotion. 
Ou d'émotion intelligente (on peut inverser, c'est bien pratique). 
Tu ne parles pas depuis la connaissance, et pourtant tu en as, érudite, inattendue, singulière dans ta façon d'envisager les choses. Tu ne parles pas depuis le savoir que tu possèdes, mais depuis l'émotion qu'il provoque, et la différence est énorme. À cause de ça, tu ne peux pas mourir. Et j'ai envie d'ajouter aussi, qu'à cause de ça, certains vivants sont morts, depuis longtemps, mais ils ne le savent pas (et je ne leur dirai rien, ça serait des paroles inutiles). 
Benoît doit avoir bien grandi maintenant. Je viens de m'en rendre compte, Mauricette, mais dans ce que j'écris en ce moment, il y a un Benoît aussi. Même s'il n'est pas vraiment nommé clairement, d'ailleurs, c'est plutôt un Benedetto, mais je bavarde, je bavarde, c'est que j'aurais tant à te dire. Il faudrait que je prenne le train, puis le bus, assez longtemps, pour venir te voir, sous les grands ciels bas de chez toi, aux nuages effilés. Si tu voyais là où j'habite, l'horizon ce soir est jaune et rouge et les couleurs irréelles, inexplicables. Je pourrais t'emmener à la Chapelle de Ronchamp. Elle est bizarre, une étrangeté vraiment, un concept sur une colline. Une goutte d'eau blanche qu'on peut apercevoir de loin. Tu l'aimerais je crois. Et toi, tu m'emmènerais vers Hazebrouck, Merlimont, on pourrait même s'acheter un cerf-volant et tenter de le faire voler sur la plage, je ne suis pas très douée, mais pourquoi pas, ce serait une belle promenade, Amazing Grace.
Je devrais t'écrire plus souvent. 
Je t'envoie une photo de ciel. La nuit tombe vite en ce moment, on voit la lune entre les branches du tulipier. Il paraît que cet arbre ne fleurit que tous les dix-sept ans, et je n'ai jamais vu ses fleurs. On dit qu'elles sont aussi grosses que des nénuphars, et blanches.
Je t'embrasse,
Christine

Avec Christine Jeanney, dans le cadre des "Vases communicants", nous avons eu tous deux envie d'écrire une lettre à Mauricette Beaussart. La mienne est lisible sur le site de Christine Jeanney.

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mercredi 11 septembre 2013

Louanges

Remerciements à ALAIN HELISSEN qui a rédigé ces deux critiques publiées dans le "Cahier Critique de Poésie"
Blanche étincelle La Table Ronde, 232 p., 18,00 € 

Poète, Lucien Suel s’est essayé récemment au roman avec succès. C’est là son troisième ouvrage de fiction. Mauricette Beaussart − déjà présente dans son précédent livre −, dame âgée, vit seule avec son chat à Wittebecque, village de Picardie. Fervente lectrice, elle lie connaissance avec Blanche dans une librairie où toutes deux viennent d’acheter le même livre. Entre elles va s’établir une relation suivie. Blanche étincelle, c’est le journal de Mauricette, qui relate cette rencontre venue éclairer sa vie de solitaire, comme si elle appartenait désormais à une famille d’adoption composée aussi des deux fils de Blanche avec lesquels elle s’entend à merveille. Les livres et la culture occupent une place importante dans ce roman sans rebondissement notoire − excepté l’accident d’un des fils −, simplement inscrit dans la vie ordinaire mais qui brille pourtant d’étincelles bien plus authentiques que les paillettes surfaites. Lucien Suel se dit « poète ordinaire ». Serait-il aussi romancier ordinaire ?

Petite Ourse de la pauvreté Dernier Télégramme, 80 p., 13,00 €
On retrouve le poète dans Petite Ourse de la Pauvreté, un recueil qui rassemble des poèmes écrits entre 1987 et 2007 sous l’impulsion d’Ivar Ch’Vavar, grand praticien des vers justifiés, c'est-à-dire comportant un nombre de signes identique. Lucien Suel s’adonne volontiers à ces contraintes poétiques en y apportant des variations visuelles − textes en pyramide, en croix et autres formes géométriques −. Ici il rend hommage à sept personnages ayant vécu dans le Pas-de-Calais, dont Georges Bernanos, son grand-père Fleury Verbrugghe, deux peintres de l’art brut…Ils composent à eux sept la Petite Ourse. Hommage aussi à la pauvreté, aux humbles, aux marginaux, dont Lucien Suel s’est toujours senti solidaire. Si la plupart de ces poèmes ont fait l’objet de publications antérieures en revues, parfois sous d’autres formes, il était bon de les regrouper en ce volume venu illustrer l’un des pans du travail de Lucien Suel, sans doute parmi les plus remarquables de la poésie contemporaine.

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mercredi 19 juin 2013

Surfing Suel (not Bird)

Dans le journal Libération du 20 mars 2013, spécialement réalisé par les écrivains, j'ai assuré la rédaction de la chronique « Vient de paraître ». Lire mes chroniques des romans de Guillaume Vissac (Coup de tête), de Rose-Marie Pagnard (J'aime ce qui vacille), de Julien Blanc (Le temps des hommes), des poèmes d'Ezra Pound (Les Cantos) et de l'essai de Jean-Christophe Bailly (La phrase urbaine).

J'ai collaboré par l'envoi d'un texte au projet de Cécile Portier « La ville est sous mes pas », une sorte de cadavre exquis urbain.

Sur le site de la Nouvelle Revue Moderne, lire « Nuages », poème circulaire narratif en vers justifiés accompagné d'un collage de Philippe Lemaire.


D'azur et d'acier
Sur le site de Libfly, vidéo lecture au porte-voix d'extraits de « D'azur et d'acier » le 1er mai au Salon du Livre d'Arras organisé par Colères du présent (à la caméra Lucie Eple) avec un commentaire de François Bon sur le site de Tiers-Livre.
Lecture de D'azur et d'acier lors de la soirée Remue.net à la Bibliothèque Marguerite Audoux le 15 juin 2013, photos de Jean-Marc Undriener

Mort d'un jardinier
A Poitiers, le 15 mai 2013, au cours du festival Voix n°4, lecture de Mort d'un jardinier en compagnie de Christiane Bopp au trombone. Photographies de Valéry Roché sur le site Jour Digital.
Mort d'un jardinier, un article sur le blog Jardi Carré.
Mort d'un jardinier dans l'émission Un livre un jour sur France 3, le 17 décembre 2008 (avec malheureusement une publicité de merde avant la diffusion).

Théorie des orages
Un autre extrait (le début du livre) sélectionné par Laurent Margantin sur son site Œuvres ouvertes.
 Au lycée Jacques Monod de Saint Jean de Braye, une classe de première a travaillé sur Théorie des orages.
Ce projet a donné lieu un entretien avec les élèves via Twitter. Lire le tweeterview.

Blanche étincelle
Blanche étincelle dans la sélection 2013 du Prix Rosine Perrier décerné par les bibliothèques de Savoie.
Blanche étincelle, une lecture par Graziella de la librairie L'Eclectique sur le site Mon prochain livre.

Une curiosité sur le site de la Fanzinothèque de Poitiers, la reproduction en fac-similé de la première édition (1089) de « Prose du ver » avec des illustrations de Dominique Leblanc dans la collection Histoires grotesques dirigée par les frères Poincelet. (Merci à Martin Rass pour m'avoir signalé ce lien)

J'ai participé à l'ouvrage collectif rassemblé par le même Thierry Crouzet « 50 Micronouvelles ,50 auteurs », un livre numérique à télécharger gratuitement.

Un blog à visiter : Interférences avec de la littérature (à contraintes notamment) et de la musique.

Une initiative de la Médiathèque de Quimperlé : Questions aux auteurs Publie.net et leurs réponses.

Traducteurs, vos papiers. Sur le site de Libfly, l'enregistrement intégral de la conférence-débat organisée par Colères du Présent et La Contreallée à L'espace du 57 à Lille. J'y parle de ma traduction du Livre des esquisses de Jack Kerouac et j'en lis l'extrait intitulé Des bruits dans les bois.


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vendredi 28 décembre 2012

Relais là d'ici

« C'est ce que je me dis aussi ». Patrice Houzeau a grappillé des citations dans Blanche étincelle. 

Nathanaël Gobenceaux a lu Théorie des orages et parle de l'espace-temps

René Chabrière, sur le blog Artet tique et pique- mots et gammes

Ce mois de décembre 2012, Marie Barrillon, écrivain public, qui se nomme parfois Marie Lemoine, a sélectionné 10 livres. Le n° 6 s'intitule La patience de Mauricette. Merci.

 Je connais quelqu'un qui relève systématiquement dans tout ce qu'il lit les couples de mots consécutifs dont le premier commence par la lettre D et le second par la lettre S. Oui, il sélectionne les D.S. (par exemple : deux sœurs ou devant soi ou dernière séance).
Ce mystérieux collectionneur photographie ses trouvailles et les poste sur un blog, ICI.
Il semble qu'il ait lu un grand nombre de mes livres dont il a répertorié les occurrences D-S.
Notez qu'il collectionne également les veaux, ce qui est moins surprenant.

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vendredi 9 novembre 2012

Glaner

Ici ou là sur le net
 
Murielle Fossier et Brigitte Célérier ont lu Blanche étincelle ;

Chantal Vielle a lu Mort d'un jardinier.

"Quand Mort d'un jardinier est sorti en folio" : voir l'amusante vidéo sur le site de La Poésie Contemporaine.

Écouter dans l'émission Traverse sur Radio-Campus, l'entretien mené par Françoise Objois à propos de Blanche étincelle et du film documentaire Le jardin et le poète (avec L'auteur et  Jean-Philippe Jacquemin, le réalisateur). [ de la 13ème à la 35ème minute ]

Du poème express à l'élégie-express par Witold Bolik sur le blog "Simplicisme".

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samedi 4 août 2012

Vaga-Bondage

Quelques liens d'intérêt personnel

L. S. , héros d'une nouvelle écrite par L'Impossible Naoko : L'harmonie des paupières (lire aussi le commentaire de l'auteur)

"Silo", un des trois blogs du dimanche signalés par François Bon avec le cake-walk, un « dessin idiot » en cadeau.

Les mots n'appartiennent à personne, un mini-pamphlet publié dans "La couveuse des idées" sur le site "Les influences".

Photographie d'un atelier d'art postal réalisé en compagnie de Julien Delmaire lors de ma résidence en Ardèche (Le Dauphiné Libéré).

"Lucien Suel + William Burroughs = Coupe Carotte (ou inversement)", un article documenté de Sébastien Ménard sur son site Diafragm.net

Feuilleter le n°11 du Point d'Ironie, une résurgence de la revue d'Art Postal composée par Jacques Juin.

A la manière de Liliane Giraudon, Juliette Mézenc dresse le portrait des auteurs qui ont participé à ses ateliers d'écriture pendant le festival de poésie « Voix Vives » à Sète en juillet 2012.

Jacques Josse publie sur son blog une chronique de « La retraite de l'aumônier »

Zéo Zigzags justifie et dédicace ici et autour de "La limace à tête de chat" sur son site Artobazz

Quant au dessinateur Jekyll, il transporte en couleurs l'animal moustachu et baveur dans la galaxie du net.

Laurent Margantin nous invite à découvrir la poésie délabrée d'Ernst Jandl sur son blog Oeuvres ouvertes. Voir aussi sur la même page la lecture du poème "Devil Trap" par Ernst Jandl lors du festival Polyphonix à Budapest en 1994.

Deux autres façons de pratiquer le poème express dans l'atelier de bricolage et les "pouêmes" de Pol Guezennec

Une série de nouveaux articles à propos de Blanche étincelle :
Coup de coeur à la bibliothèque de Soucieu-en-Jarrest.
Article sur le blog "Les livres d'Agathe".
Deux extraits (1) (2) choisis par Guillaume Vissac sur son site "Fuir est une pulsion".
Commentaire dans l'émission "La Baraque à livres" (RCF59)
Article par l’œil du 125.
Article de Murielle Lucie Clément dans "L'aventure littéraire".
"L'étincelle du passé", article de Claire Devarrieux dans Libération. (NB Seuls les lecteurs du journal papier ont droit au titre du roman et aux mentions des noms de l'auteur et de l'éditeur. Ces renseignements n'apparaissent pas encore sur le site...)

Un nouvel article sur "Mort d'un jardinier" par Jean-Luc Doutrelant sur le site de la Médiathèque de Mosset.

Marie Barrillon a remis en ligne son article sur "La patience de Mauricette".

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mardi 8 mai 2012

LS/WWW

1. Blanche étincelle, Kurt Witter et Petite Ourse de la pauvreté

Sous le titre « Manifestations », Patrice Houzeau, sur son Blog Littéraire, fait une lecture très personnelle de Blanche étincelle (un livre hanté?)
Guy Darol publie sur son blog [rien ne te soit inconnu] « Lucien Suel, portraitiste de Mauricette Beaussart », un long article qui traverse mes trois romans parus depuis 2008.
Le loup rayé
a lu Blanche étincelle. L’Écho du Pas-de-Calais a fait de même.
En avril, j'étais l'invité de Rose Citron, émission de Radio-PFM (Arras), pour parler pendant une heure de Blanche étincelle et de Kurt Witter (fin de ce feuilleton créé sur Twitter).
Toujours sur Rose Citron, « Entre deux tours », un programme de Christophe Bétourné qui lit « Le dernier prophète », extrait de Petite Ourse de la Pauvreté.
La Petite Librairie des champs aime la Petite Ourse de la pauvreté.
Quelque temps plus tard, La Petite Librairie des champs vote pour La Petite Ourse de la pauvreté et en publie des extraits consacrés au "Mastaba d'Augustin Lesage".

2. Collaborations sur le web
Todolist 287, le regard à 4 temps de Christine Jeanney sur une de mes photos.

Dans la revue web Sens Public, je participe au projet mené par David Christoffel et Hélios Sabaté « Pures données ». On peut y lire la Liste des Listes, une introduction à Récupération des données ordinaires, travail en cours.

Zazipo réinvestit l'idée des poèmes marcottés ou bouturés.

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mardi 10 avril 2012

D'un clic, ailleurs

Nouveaux liens à propos de "Blanche étincelle" :

Mauricette est de retour... , article de Françoise Objois sur Blanche étincelle dans Sortir.
Blanche étincelle sur Babelio, critiques et citations.
Blanche étincelle, le troisième roman de Lucien Suel, bel article de Christian Defrance sur le site Echo 62, Le Pas-de-Calais en ligne.
Sur le site de Jacques Trovic, l'artiste brut, heureux de se trouver dans Blanche étincelle, (cliquer sur Actualités).

Autres liens

Le sommaire de Revue et corrigée en septembre 2001.

Gilles Weinzaepflen raconte (en anglais) la soirée poésie à la Briqueterie, Amiens, mars 2012.

Le début de Mort d'un jardinier sur le blog « ça a débuté comme ça »

Sur le blog « Par notre silence, la voix des choses parle », du mystérieux D.S., un ensemble de citations particulières, extraites de mes livres, Petite Ourse de la Pauvreté, D'azur et d'acier, Blanche étincelle, …

A découvrir en pdf, la revue numérique Runbook sur le thème des paysages (ma participation page 8)

Sur Remue-net, un texte sarcastique inédit « Vuxe-Palme-Locupté », ready-made très aidé.

Sur Ubuweb, bande-son pour accompagner Lipstick Traces de Greil Marcus et par la même occasion, la page 184 de Blanche étincelle.

Trois de mes traductions de poèmes d'Allen Ginsberg datant de 1979 réapparaissent sur le blog « Poésie, Muzik, etc... »

Dans l'anthologie permanente de Poézibao, un long extrait de « Petite Ourse de la Pauvreté ».

Une curiosité : les poèmes en vers justifiés de Strofka (il les appelle « vers isocèles »)

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mardi 13 mars 2012

Etincelles (Blanche et autres)

Quelques nouvelles lectures de "Blanche étincelle"
1 Lucien Suel ou l'art de la dépression saisonnière, un article de Vanessa Postec sur le site Les Influences.
2 Le billet de Sylire sur son blog La vie est un roman.
3 Pol-Jean Mervillon dans le Petit Quentin n°273 (colonne de gauche, page 12) réussit à évoquer mes œuvres romanesques complètes (jardinier, patience, étincelle).
4 Une légère réticence sur le blog Les fanas de livres, article signé Gambadou.
5 Et la merveilleuse Brigetoun (Brigitte Célerier) signe un billet émouvant, en lien avec sa vie, « Recroquevillée, un peu, mais Blanche étincelle... » sur son blog « Paumée ».

On peut aussi, pour se faire une idée, lire ou télécharger les 20 premières pages de Blanche étincelle sur le site ePagine.

La même Brigetoun publie sur un autre blog « Le relief des restes », un de mes poèmes originellement écrit pour la revue électronique de Pierre Ménard D'ici là n°2.
Sur son blog Grains d'encre, Jean-Pierre Sautreau a reproduit (exhumé) quelques souvenirs de mon enfance parus dans Canal Mémoire.
Christine Jeanney a utilisé une autre de mes photos (Ajaccio) pour écrire à sa façon une nouvelle Todolist sur son site Tentatives.

TOOG (Gilles Weinzaepflen) parle sur son blog de notre rencontre récente à Amiens à La Briqueterie pour une soirée autour de son film « La Poésie s'appelle reviens », soirée organisée par l'association Par les docs et la librairie Pages d'encre, à laquelle Ivar Ch'Vavar et moi avons participé.
A ce propos, on trouve sur un forum oulipien une discussion sur la contrainte rachidienne que j'avais employée pour écrire un hommage à Ivar Ch'Vavar (lu par ailleurs à la soirée de La Briqueterie)

Autres archives, de 1988 à 2012, celles de la galerie Galerij à Zierikzee (NL) dirigée par le mail-artist Ever Arts (Johan Everaers).

J'ai ajouté récemment un message « En attendant l'ouverture des portes de L'Albatros », sur le blog Carnet de voyage 2012 consacré à l'ouvrage à paraître en novembre pour les 20 ans de l'ENSSIB.

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mercredi 29 février 2012

Les bonheurs de Mauricette

Les bonheurs de Mauricette

Dans son nouveau roman, Blanche étincelle, Lucien Suel nous livre d'autres épisodes de la vie de Mauricette Beaussart. Cela tombe bien, elle nous manquait.
Vous connaissez le refrain. On le trouve ici, aussi, en exergue du roman : « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec...». C'est la seule déception du livre. On voudrait tant pouvoir la croiser, dans la vie, cette Mauricette. La suivre sur les routes de Flandres, entre Dunkerque et Hazebrouck, Wittebecque (?) et Aire sur la Lys. Marcher dans son potager au printemps, fouiller dans ses disques. La regarder lire, préparer
une tarte, ses semis, des pommes au four...
On aime ce qu'elle aime (les romans noirs, plutôt des auteurs récents et étrangers, les listes à la Jules Verne, la poésie qui chante, sa façon si particulière d'élaguer sa bibliothèque...) et forcément, des gens vont l'aimer.
Blanche d'abord, rencontrée dans une librairie. Une romanesque coïncidence (Dieu, au boulot, incognito?), puis la famille de Blanche, surtout ses deux fils, Augustin et Benoît. Ils vont l'aimer, comme on l'aime. Le lui faire sentir, de plus en plus.
L'auteur s'y entend comme personne pour le behaviorisme à la française. Il fait du roman, terrain littéraire de liberté absolue, une chambre d'écho poétique. Sans en avoir l'air, par touches. Pointillisme en mots, sensations, doubles croches.
Car il est aussi beaucoup question de musique dans ce nouveau livre. Blanche donne des cours de chant et initie Mauricette à cette communion harmonique entre les vivants et les morts.
Les silences deviennent précieux. Ceux qui suivent une phrase de Lucien Suel sont encore du Lucien Suel.
Mais ne vous y trompez pas, Mauricette n'a rien d'une grand-mère guimauve, aux cheveux violets, dégoulinante de trop bons sentiments. Plutôt un côté Marple dans ses détestations. En moins de sept lignes, elle expose l'évidence de la nécessaire décroissance, n'aime pas la chasse, encore moins les avions de. Quant aux quads, aux régimes minceur et aux journaux gratuits, on vous laisse imaginer...
Elle sait cependant aimer et faire aimer. La ligne claire en BD, le trop ignoré roman de Carol Ann Lee, les auteurs américains avaleurs de grands espaces...
Si «les livres sont le mobilier de l'intelligence », l'écrivain, ici, se fait maître ébéniste et marquette l'ensemble en multipliant les reflets.
Il sait ne pas rendre le verbe obligatoire dans une phrase, s'amuse des rythmes, des sons.
Et transforme ce 'parce que c'était elle, parce que c'était moi', en histoire universelle que l'on a envie de faire circuler. Pour la sagesse du monde, pour un bonheur simple. Là, à portée de cœur.

Un article de Frédéric Launay dans Eulalie n°9, février 2012.
« Blanche étincelle » de Lucien Suel. 232 pages. Éditions de la Table Ronde

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mardi 21 février 2012

Un autre bouquet

Quelques nouveaux articles à propos de "Blanche étincelle"
"Ce livre est un petit bijou!" Article sur le blog Esprit Campagne.
"Parution du troisième roman de Lucien Suel". Article de Jacques Josse sur le site Remue.net
"Mauricette revient dans le dernier Suel" Entretien avec S. Lamek dans L’Écho de la Lys.
Blanche étincelle en version numérique sur Feedbooks.
Un bon résumé du livre dans La Voix du Nord Armentières.
"ça se passe au Nord", lecture et quatre-quarts sur le blog de Goumy.
"Les paraboles combinatoires", un jeu littéraire à partir d'un passage du roman sur le blog Main Tenant.

Deux liens récents autour de "Mort d'un jardinier"
Le chapitre 2 est lisible sur Etc-iste, le blog de Thomas Vinau.
"Den gamle mannen og hagen", un long article d'Olaf Haagensen dans Morganbladet sur la version norvégienne du roman. Une traduction approximative par google est visible sur Côté Papier, le blog de Gilda Fiermonte.

Mon entretien avec Bernard Strainchamps à propos de "La Patience de Mauricette", "En collectionnant des phrases contenant le mot veau..." est de nouveau disponible sur le site de Feedbooks.

A propos de la parution de Ballast de Jean-Jacques Bonvin, Christophe Grossi publie "Sur la route des Beats, au croisement des morts", un bel article aux multiples liens, me faisant le plaisir de publier mon poème "Le ciel est...", extrait de "Théorie des orages".

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