(c'est peut-être le premier mot qui indique le sens de l'histoire - il y a un moment que je me dis que c'est peut-être aussi bien la disparition qui a raison de nous et nous l'inverse) (un peu comme si c'était le feu qui avait raison dans un incendie et non les pompiers) (je ne sais pas si je parviens à me faire comprendre) c'est le début d'une assez longue chaîne (ou alors la fin) (encore qu'il semble établi que le film dont il est question, prenant appui sur un livre, dissimule en réalité quelque chose comme une espèce de fiction - mais la réalité, est-elle vraiment toujours quelque chose à considérer ?) je me souviens toujours de ce type dans son canoë qui descend une rivière - ce même type sur le toit d'un autobus qui déguste des herbes - et de la fin proche dans le coucher de soleil - je dénature certes mais enfin l'essentiel qu'est-ce, au juste ? voilà bien plus de dix ans qu'il nous a été donné de le voir et on a le sentiment que rien n'a changé - la crise financière (c'est l'actualité du capitalisme), les avions qui se multiplient, les horreurs du monde... il y a autre chose, et c'est assez limite en effet - Christopher Supertramp dans le rôle principal (Emile Hirsch, Hollywood en diable), Sean Penn derrière la caméra -on l'aime aussi devant remarque - il y aussi William Hurt au générique (l'image réalisée par Éric Gautier n'est pas somptueuse mais presque) (le film a quelque chose de terrible - tiré d'une biographie écrite par Jon Krakauer (il faut se méfier de son point de vue) et semble se dérouler sur le rythme inéluctable de la tragédie - on aimerait qu'il finisse autrement, mais non) (on est peu de choses, mais telle est notre nature et notre condition...) (Into the Wild, Sean Penn 2007)
2 Comments:
l'essentiel vague perplexe
(c'est peut-être le premier mot qui indique le sens de l'histoire - il y a un moment que je me dis que c'est peut-être aussi bien la disparition qui a raison de nous et nous l'inverse) (un peu comme si c'était le feu qui avait raison dans un incendie et non les pompiers) (je ne sais pas si je parviens à me faire comprendre) c'est le début d'une assez longue chaîne (ou alors la fin) (encore qu'il semble établi que le film dont il est question, prenant appui sur un livre, dissimule en réalité quelque chose comme une espèce de fiction - mais la réalité, est-elle vraiment toujours quelque chose à considérer ?) je me souviens toujours de ce type dans son canoë qui descend une rivière - ce même type sur le toit d'un autobus qui déguste des herbes - et de la fin proche dans le coucher de soleil - je dénature certes mais enfin l'essentiel qu'est-ce, au juste ? voilà bien plus de dix ans qu'il nous a été donné de le voir et on a le sentiment que rien n'a changé - la crise financière (c'est l'actualité du capitalisme), les avions qui se multiplient, les horreurs du monde... il y a autre chose, et c'est assez limite en effet - Christopher Supertramp dans le rôle principal (Emile Hirsch, Hollywood en diable), Sean Penn derrière la caméra -on l'aime aussi devant remarque - il y aussi William Hurt au générique (l'image réalisée par Éric Gautier n'est pas somptueuse mais presque) (le film a quelque chose de terrible - tiré d'une biographie écrite par Jon Krakauer (il faut se méfier de son point de vue) et semble se dérouler sur le rythme inéluctable de la tragédie - on aimerait qu'il finisse autrement, mais non) (on est peu de choses, mais telle est notre nature et notre condition...) (Into the Wild, Sean Penn 2007)
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