jeudi 30 janvier 2014

Silo (61) Thierry Crouzet

Thierry Crouzet, La Quatrième théorie.
Fayard Noir, 2013.

L'usine s'achevait par un silo à demi-écroulé. (page94)

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jeudi 20 octobre 2011

A suivre

Des liens en lien avec ce qui se passe dans et autour du Silo...

Mon hommage à Claude Pélieu publié en 2007 dans la Nouvelle Revue Moderne.

La parution de Mort d'un jardinier en Norvège sous le titre Ein gartnar døyr.

Deux extraits de "Mort d'un jardinier" choisis par Joachim Séné sur son blog "Fragments, chutes et conséquences" (parus en octobre 2010, mais m'avaient échappé...).

Un autre extrait de Mort d'un jardinier sur le blog de acila.

Dans Liberté 62 (n° 872, juillet 2009), page 9, un long article écrit par Frank Jakubek après notre rencontre à Lille.

Le 15 octobre 2011, c'était le 7ème anniversaire de la création de Silo. Le tout premier post était une citation de Jack Kerouac. Tous les posts d'octobre 2005...

Un commentaire sur ma traduction de Kerouac dans Le Forum Bleu.

Dans le Journal Sous-Officiel n° 046, un reportage sur le festival Poésie-Marseille 2010, texte Antoine Simon, photographies des performances par Josiane Suel.

Parution de mon poème "Vieil homme midi" aux éditions Derrière la Salle de Bains.

Le projet d'Emmanuel Rabu : 300 thèmes pour une bibliothèque.

Du livre de chiottes comme genre noble, article de Julien d'Abrigeon sur son site "Tears In My Beers" (voir sur le mur mon poster "Rose devant rose derrière" (!) publié chez Contre-mur).

Le catalogue Publie.net analysé par Anne Reverseau sur le site de Fabula.

Un article sur Bâtard du vide, roman de Jérôme Bertin sur le site Libr-Critique (Patrick Varetz).

Lotus Seven de Christine Jeanney, un travail arithmonyme en construction à découvrir...

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mardi 7 juin 2011

Silo (60) John Fante

John Fante, Bandini.
Christian Bourgois éditeur, avril 1985.

Le lendemain matin, il bondit de son lit à cinq heures comme un missile hors de son silo, adressa des grimaces hideuses au petit matin glacé, se moqua de lui : bah, ce Colorado, le trou du cul du monde, toujours gelé, drôle d’endroit pour un maçon italien ; ah, il était condamné à cette existence. (page 24)

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mercredi 11 mai 2011

Silo (59) Jean Rolin

Jean Rolin, L'or du scaphandrier
L'Escampette Éditions, 2008.

Il l'appela, le chercha en vain dans les cabines, au carré, sur la passerelle, dans la salle des machines, dans les cales, et jusque sur le quai, sous le silo à grains, parmi les éventaires de la criée aux poissons où les chiens se disputaient en grondant des têtes de mérous. (page 134)

Communiqué par Danièle Momont.

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samedi 30 avril 2011

Silo (58) Josef Winkler

Josef Winkler, Langue maternelle
Traduction Bernard Banoun, Verdier, 2008.

La première fois qu'il me l'a raconté, j'ai regardé sa main gauche en imaginant que je suçotais tendrement sa main qui sentait la terre et le fumier, le foin et le silo. (p.55-56)

communiqué par Alain Marc

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mardi 1 mars 2011

Silo (57) Patrice Maltaverne

Patrice Maltaverne, Faux Partir
Le Manège du cochon seul, 2009.

Rendez-vous est pris pour enflammer
Ces villes criminelles lorsque le vent
Se dirigera enfin dans notre direction
Délaissant la pauvreté des silos vides
(page 58)

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mercredi 26 janvier 2011

Silo (56) James Lee Burke

James Lee Burke, Heartwood.
Rivages / Noir, 2005.
Je veux parler d’un vent qui te récolte ton coton, qui décape la peinture de ton silo et qui transporte ta maison dans le comté voisin, tout ça gratos. (p 428)

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samedi 15 janvier 2011

Silo (55) James Lee Burke

James Lee Burke, Le boogie des rêves perdus.
Rivages / Noir, janvier 2006.

Il disparut tout bonnement, à un moment ou à un autre, au passage d’une frontière invisible qui n’avait rien à voir avec une délimitation géographique précise, avant que j’arrive à Dalhart et Texline, où les silos à grains se dressaient tout gris sur fond de ciel brûlant et de nuages de poussière, pour finalement atteindre Raton, Nouveau-Mexique. (p 74)

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mercredi 5 janvier 2011

Silo (54) Marc Stéphane

Marc Stéphane. La cité des fous (Souvenirs de Sainte-Anne)
L’arbre vengeur, collection l’alambic, janvier 2008.

En ce qui concerne Antignac particulièrement que j’ai pu étudier plus à loisir, j’ai vu souvent à ses yeux hagards, et sur son visage brusquement chaviré, passer l’ombre affolante des silos de famine. (page 87)

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jeudi 20 mai 2010

Silo (53) Jack Kerouac

Jack Kerouac. Livre des esquisses
La Table Ronde, mai 2010

Une incroyable
ville de jouets dans le
coin, sur une table de
jeu, une grande maison
de poupée, des garages, des grues,
un méli-mélo de cartes,
des accordéons, des silos,
des chiens, des tables, des caisses
enregistreuses, des manèges avec
des chevaux dorés & armoriés,
des billes, des avions,
un aéroport – (page 56)

Fenêtre ouverte sur Clay Center –
silo crémeux et neigeux s’élevant
au-dessus de la coopérative du Syndicat
agricole – (page 124)

Les immenses espaces agricoles
desséchés – Majestueux
silo blanc à Bird City
Kans. – Lointains poteaux
téléphoniques pris de boisson –
Un homme qui a soif recherche les mirages ! (page 137)

Champs d’herbes folles, une plaine
devant « Fournitures Scolaires,
Maison Centenaire » - « Mines &
Fonderies Approvisionnements » -
réservoirs en aluminium couverts
de suie – hangars de tôles rouges
encrassées – wagons à chevaux –
silos de béton – entrepôts de
briques rouges – cheminées –
& derrière Denver la ligne d’horizon
invisible – (page 150)

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lundi 5 octobre 2009

Silo (52) Dennis Lehane

Dennis Lehane. Un pays à l’aube.
Rivages / Thriller, janvier 2009.
Je te traîne dans un silo à grains et je te découpe petit bout par petit bout jusqu’à ce que t’en crèves. page 746

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samedi 13 juin 2009

Silo (51) Jack Kerouac

Jack Kerouac. Avant la route. La Table ronde, La petite Vermillon, décembre 1996.

« Ces gars-là – ils ont voyagé par train partout aux Etats-Unis, jusqu’à Milwaukee, au Minnesota, au Dakota – ils ont dû aller en Iowa, au Nebraska, et dans les Etats avec les silos à blé, même jusqu’au Wyoming, dans l’Ouest, à Denver, et dans les cours de chemin de fer partout, jusqu’en Californie, loin là-bas... jusqu’au Texas, avec les parcs à bestiaux, à Los Angeles, en Californie, où il y a des palmiers le long des rails. page 320

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jeudi 9 octobre 2008

Silo (50) Loge Cobalt

Loge Cobalt, Guillotine, Ed. Le Quartanier, Montréal, 2003

Humectable à l'envi est la bouche rose
des forceurs pastoraux
et la vice-versa langue
est négociable. Silo odorant.
L'épi à mâcher
belliqueux fut le droit stylé : élu.
(p.115)

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lundi 9 juin 2008

Silo (49) Nicolas Bokov

Le soleil repousse toujours plus loin l’horizon. On voit apparaître des bâtisses d’exploitation – les fruits (non ! les résultats) d’autres mouvements de l’âme et des mains. Le silo à grains. Le château d’eau. Et même des pyramides aux dimensions égyptiennes : de grands tas noirs coniques, les terrils de mines désaffectées. p 30
Nicolas Bokov, Trois regards sur la plaine, in Les annales de la Villa Mont-Noir, 2002-2003.

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mercredi 16 avril 2008

Silo (48) Ernst Jünger

Ernst Jünger, Orages d’acier, Journal de guerre, Plon 1960.
Mais là aussi, les points noirs ne manquaient pas : c’étaient les légumes desséchés, auxquels des gourmets déçus avaient donné le nom injurieux de «abarbelés en conserve » ou de « raclures de silo ». p ?

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mercredi 26 mars 2008

Silo (47) Haruki Murakami

"- Tu remontes la rivière par le chemin du côté sud. Au bout d'une demi-heure de marche à peu près, tu verras un vieux silo à grain sur ta droite. Un truc qui n'a plus de toit ni de porte. Tu tournes à droite au coin de ce silo, et tu suis le chemin un moment. " p. 323
Haruki Murakami, La fin des temps, Points, 2001.
(communiqué par Célionne)

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jeudi 7 février 2008

Silo (45) Sam Shepard

Sam Shepard, Motel Chronicles, Christian Bourgois, 1985
Il gara le camion sur les accotements mous de la Route n° 5, passa en rampant sous une clôture de barbelés et se dirigea vers les Silos Harris. p 128

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vendredi 28 décembre 2007

Silo (46) Thomas McGuane

Passé Confederate Gulch, ils tirèrent un bord en direction du vieux silo à grains en brique sur la rive ouest du lac, puis se dirigèrent à nouveau plein est vers le grand coude au nord du village de Winston, le côté sous le vent luttant contre la houle et la proue se soulevant et s’enfonçant dans l’eau, en un mouvement inexorable et fascinant. p 61
Evelyn dépassa le silo à céréales et s’arrêta devant le vieil hangar à laine afin d’aller au magasin d’alimentation pour animaux. p 71
Thomas McGuane, A la cadence de l’herbe, éditions Christian Bourgois, 2004.

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mardi 25 septembre 2007

Silo (44) Jack Kerouac



Voilà, on n'en a pas parlé ici mais les habitué(e)s du Silo sont au courant. C'était dimanche, le 23 septembre 2007, le cinquantième anniversaire de la publication de "On The Road" .


Nous profitons de ce rapprochement dans le temps pour publier deux "silos" dénichés par notre ami "De Spookrijder" dans l'anthologie "The Beats" établie par Seymour Krim, "Gold Medal Books", Fawcett Publications Inc., Greenwich, Conn. (1963, 2nd printing").


Ces deux "silos" sont de Jack Kerouac dans "Visions of Cody" dont trois extraits apparaissent dans "The Beats". Nous donnons ci-dessous ces passages tels qu'ils figurent dans l"édition française "Visions de Cody", traduite par Brice Matthieussent et publiée par Christian Bourgois en 1990. A noter que le premier passage a été considérablement amplifié par Kerouac et diffère profondément de la version publiée par Seymour Krim.




"NOW GIRLS. The house was located on the Union Pacific railroad track under a watertank at the corner of a bunch of desolate looking buildings including one spare (the Anglo North and its fool Norwegians have captured Moby Dick! captured him a hundred years after!) vertical board church and a huge heavengoing creamy white silo with the name of the junction on it, a desolate place not even fit for a brakeman's piss when the train's stopped and watering, re-coaling, tanks, coal chutes." pages 35-36




“IN PUEBLO COLORADO in the middle of the winter Cody sat in a lunchcart at three o'clock in the morning in the middle of the poor unhappy thing it is to be wanted by the police in America or at last in the night (slapping dime down on counter like killing a fly with hand) - America, the word, the sound is the sound of my unhappiness, the pronunciation of my beat and stupid grief - my happiness has no such name as America, it has a more personal smaller more tittering secret name - America is being wanted by the police, pursued across Kentucky and Ohio, sleeping with the stockyard rats and howling tin shingles of gloomy hideaway silos, is the picture of an axe in True Detective Magazine, is the impersonal nighttime at crossings and junctions where everybody looks both ways, four ways, nobody cares - America is where you're not even allowed to cry for yourself - It's where Greeks try hard to be accepted and sometimes they're Maltese or from Cyprus - America is what laid on Cody Pomeray's soul the onus and the stigma - that in the form of a big plainclothesman beat the shit out of him in backroom till he talked about something which isn't even important any more - America (TEENAGE DOPE SEX CAR RING!!) is also the red neon and the thighs in the cheap hotel - It's where at night the staggering drunks began to to appear like coakroaches when the bars close - It's where people, people, people are weeping and chewing their lips in bars as well as lone beds and masturbating in a million ways in every hiding hole you can find in the dark - It has evil roads behind gastanks where murderous dogs snarl from behind wire fences and cruisers suddenly leap out like getaway cars but from a crime more secret, more baneful than words can tell - It is where Cody Pomeray learned that people aren't good, they want to be bad - where he learned they want to cringe and beat, and snarl is the name of their lovemaking - America made bones of a young boy's face and took dark paints and made hollow around his eyes, and made his cheeks sink in pallid paste and grew furrows on a marble front and transformed the eager wishfulness into the thicklipped silent wisdom of saying nothing, not even to yourself in the middle of the goddam night - the click of coffee saucers in the poor poor night - someone's gurgling work at a lunchcart dishpan (in bleakhowl Colorado voids for nothing) Ah and nobody cares but the heart in the middle of US that will reappear when the salesmen all die... (The Beats, p. 40-41)


Photo: Cody Pomeray (Neal Cassady)


« ILS APPROCHÈRENT DE LA MAISON où les filles les attendaient à neuf heures pile. Cette bâtisse se trouvait presque sous le réservoir d'eau de la voie de la U.P. qui passait juste devant avant de s'éloigner de cette bouillasse qui évoque la décoction d'une palette d'artiste-peintre après une brève averse, ces coloris sombres utilisés par les peintres pour figurer la nuit, les forces lugubres et peut-être maléfiques - il venait de pleu­voir quand les garçons arrivèrent et que Cody coupa le contact dans une espèce d'allée recouverte de la morve sombre des che­mins de fer. Une lune capricieuse, voilà tout ce qui restait de la glorieuse lueur du jour (les éclats de lumière dans la salle de billard, les couleurs pourpres du fœtus, le ciel gris acier) et maintenant personne n'y voyait goutte, hormis la silhouette de la maison, quelques lumières brunes aux fenêtres, et le globe suspendu d'un lampadaire, de l'autre côté non pas de la rue, mais d'une vaste place en terre battue qui était peut-être un croisement, un terrain de football, une esplanade, car à son extrémité opposée se dressait une vieille église en bois à peine visible, aux planches verticales et aux avant-toits prétentieux et dans ce paysage lunaire on devinait au-delà un immense et délirant silo à blé recouvert d'une peinture aluminium qui scintillait comme un ver luisant de juin dans les ténèbres des plaines qui s'étendaient apparemment derrière lui, mais en réalité entouraient tout ce dont je viens de parler - la maison, l'esplanade, le réservoir d'eau, les voies ferrées, le lampadaire ainsi que le vague pressentiment d'un hameau au-delà du lam­padaire de la route - en un carrousel espacé et brumeux de che­vaux sauvages issus de la nuit noire, si proches les uns des autres qu'on apercevait seulement entre eux le paysage qu'ils masquaient lorsqu'une lumière brillait au loin, la lueur d'un aiguillage, un réverbère, une tour de contrôle d'aéroport dans le comté voisin, ou encore le scintillement du sommet d'une antenne dans une station de radio de Cheyenne ou d'ailleurs. » pp 119 & 120




« A PUEBLO, COLORADO, en plein hiver, Cody était assis dans une gargote à trois heures du matin, en proie à tous les tracas misérables du gars qui est recherché par la police en Amérique ou en tout cas dans la nuit (claquant une pièce sur le zinc comme on tue une mouche avec la main) - Amérique, ce nom, ce son est celui de mon malheur, l'expression de ma pauvre douleur stupide - mon bonheur ne s'appelle pas Amérique il porte un nom secret plus intime, plus court et plus espiègle - l'Amérique, c'est d'être traqué par la police, poursuivi à travers le Kentucky et l'Ohio, c'est dormir avec les rats des parcs à bestiaux, caché sous les silos lugubres aux toits de tôle hurlante, c'est la photo d'une hache dans True Detective Magazine, c'est la nuit impersonnelle aux croisements et aux embranchements où chacun regarde des deux côtés, des quatre côtés même, tout le monde s'en fout - l'Amérique, c'est l'endroit où l'on n'a même pas le droit de pleurer sur son sort - L'endroit où les Grecs font l'impossible pour se faire accepter, même que par­fois ce sont des Maltais ou des Chypriotes - l'Amérique, c'est ce qui a marqué l'âme de Cody Pomeray de soucis et de stigmates - le gros flic en civil qui l'a tabassé à mort dans une arrière-salle jusqu'à ce qu'il avoue quelque chose qui n'a même plus d'importance aujourd'hui - l'Amérique (BANDE JEUNES CAME SEXE AUTO ! !) c'est aussi le néon rouge et les cuisses dans le motel minable - C'est là où le soir, à la fermeture des bars, les ivrognes titubants sortent comme des cafards - Le pays où des foules de gens pleurent et se mordent les lèvres dans les bars ou les lits solitaires et se masturbent de mille façons dans toutes les tanières qu'on peut trouver dans la nuit - Elle possède des routes diaboliques derrière des réservoirs à essence où des chiens meurtriers montrent les crocs à travers les grillages, où des voitures de patrouille bondissent brusquement comme pour fuir un forfait plus secret et fatal que les mots ne sauraient dire - C'est là que Cody Pomeray a appris que les hommes ne sont pas bons, qu'ils désirent le mal - où il a appris qu'ils veulent ramper et se battre, et que leur amour se résume à des grognements - l'Amérique a transformé un visage de jeune homme en masque osseux, lui creusant les orbites à grands coups de pinceau noir, lui enfonçant les joues sous un fard blême, burinant son front de marbre et troquant l'enthousiasme et l'espoir contre la sagesse silencieuse de l'homme aux lèvres épaisses qui ne disent rien, pas même à toi au milieu de cette fichue nuit - cliquettement de soucoupes à café dans la pauvre pauvre nuit - Quelqu'un fait la vaisselle parmi un gargouillis de boui-boui (dans le hurlement vain et le vide lugubre du Colorado) - Ah tout le monde s'en fout sauf le cœur dissimulé au beau milieu des Etats-Unis, qui réapparaîtra après la mort du dernier représentant de commerce. » pp 144 & 145



Jack Kerouac, Visions de Cody, 10/18 n° 2804, 1997.

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vendredi 31 août 2007

Silo (43) Chuck Palahniuk

Elle est blottie autour des silos d’Union Grain, alignés le long du chemin de fer de la Burlington Northern. p 67
Les voies ferrées relient les grands silos des villes agricoles comme Lind, Odessa, Kahlotus, Ritzville et Wilbur. p 68

Chuck Palahniuk, Le festival de la couille et autres histoires vraies, Denoël & d’ailleurs, avril 2005.

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