Poème express n° 791
Le commentaire cinéphilique de Piero-Cohen Hadria
(c'est ce que je pressentais : toute la filmographie (comme on dit) de Stanley K. va y passer) (je ne suis pas certains des ingénieurs, mais c'est quand même la dernière image du film qui est décrite dans le poème) (je me souviens du moment où le film est sorti (il y a juste quarante an, octobre 80) : on attendait un petit peu de voir - il était précédé d'une aura du même genre que celle qui précédât l'Exorciste (William Friedkin, 1973) quelques années auparavant (Max Von Sydow dans le rôle du prêtre : formidable)- marketing du type "a masterpiece of modern horror" - c'est aussi une histoire de famille - le titre, c'est cette petite voix intérieure que certaines personnes entendent (c'était aussi les débuts du steadycam : une image et un cadre au cordeau, des travelling veloutés sur les moquettes des couloirs de l'hôtel) (ce film est une merveille : tout le début, le générique même je crois bien, qui suit la voiture dans les montagne du haut d'un hélicoptère...) (si Sir Alfred avait réalisé ce film (mais il est mort le 29 avril 1980, il ne l'aura pas vu, pauvre chou) on l'aurait vu dans l'image de fin (mais le caméo n'est pas le genre de Stanley K.) (pas du tout) (l'image du film est due à John Alcott qui faisait déjà partie de la plupart des équipes image des films de Stanley : l'un des meilleurs opérateurs du monde et de l'univers du cinéma) (j'aime particulièrement (tout dans le film mais surtout) le vieux cuisinier noir (incarné par Scatman Crothers - il jouait déjà avec Jack Nicholson dans The King of Marvins gardens (Bob Rafelson, 1972)(les débuts du Nouvel Hollywood...) et dans Vol au dessus d'un nid de coucous (Milos Forman, 1975) - faut que j'arrête mais il y a Shelley Duvall (tellement bien) dans le rôle de la mère - le cinéma dans toute sa splendeur : Shining (Stanley Kubrick, 1980)
Libellés : Lucien Suel, Piero Cohen-Hadria, Poème express
3 Comments:
(c'est ce que je pressentais : toute la filmographie (comme on dit) de Stanley K. va y passer) (je ne suis pas certains des ingénieurs, mais c'est quand même la dernière image du film qui est décrite dans le poème) (je me souviens du moment où le film est sorti (il y a juste quarante an, octobre 80) : on attendait un petit peu de voir - il était précédé d'une aura du même genre que celle qui précédât l'Exorciste (William Friedkin, 1973) quelques années auparavant (Max Von Sydow dans le rôle du prêtre : formidable)- marketing du type "a masterpiece of modern horror" - c'est aussi une histoire de famille - le titre, c'est cette petite voix intérieure que certaines personnes entendent (c'était aussi les débuts du steadycam : une image et un cadre au cordeau, des travelling veloutés sur les moquettes des couloirs de l'hôtel) (ce film est une merveille : tout le début, le générique même je crois bien, qui suit la voiture dans les montagne du haut d'un hélicoptère...) (si Sir Alfred avait réalisé ce film (mais il est mort le 29 avril 1980, il ne l'aura pas vu, pauvre chou) on l'aurait vu dans l'image de fin (mais le caméo n'est pas le genre de Stanley K.) (pas du tout) (l'image du film est due à John Alcott qui faisait déjà partie de la plupart des équipes image des films de Stanley : l'un des meilleurs opérateurs du monde et de l'univers du cinéma) (j'aime particulièrement (tout dans le film mais surtout) le vieux cuisinier noir (incarné par Scatman Crothers - il jouait déjà avec Jack Nicholson dans The King of Marvins gardens (Bob Rafelson, 1972)(les débuts du Nouvel Hollywood...) et dans Vol au dessus d'un nid de coucous (Milos Forman, 1975) - faut que j'arrête mais il y a Shelley Duvall (tellement bien) dans le rôle de la mère - le cinéma dans toute sa splendeur : Shining (Stanley Kubrick, 1980)
Inoubliable. Merci
élite agaçante
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