jeudi 16 septembre 2021

Poème express n° 876

posted by Lucien Suel at 07:22

3 Comments:

Anonymous ste said...

elle saisit le chaotique qui définissait le monde

11:46  
Anonymous Anonyme said...

(le P/E* explicite ici quelque chose qu'on aurait aimé trouver dans le film mais qui n'y figure pas : c'est un peu la règle du jeu (Jean Renoir, 1939)ici : l'évocation) - il y a donc cette photographe (Mona) mais elle n'a plus son appareil-photo (en a-t-elle jamais eu un ? en tout cas,le poème l'affirme, c'est bien elle) (la réalisatrice a commencé par être photographe, il doit y avoir de ça), elle n'a d'ailleurs plus rien, Mona, elle vit traîne squatte ici ou là boit vit fume (manque d'herbe, manque de compréhension d'amitié d'amour, manque de tout) - elle se retrouve dans une espèce de carnaval, elle affronte, elle se bat elle vit gagne rit aussi mais finit par se rendre - le film commence par sa mort, au pied de deux arbres jumeaux - le film est terrible, comment savoir le froid, la cruauté, l'hypocrisie ? comment savoir l'intégrité, la loyauté ? tellement attachante cette Mona - elle sort du "Police" de Pialat (1985) mais deux ans plus tôt surtout du À nos amours (du même, 1983) (je ne le prise pas) - un rôle encore à sa mesure (elle est juste formidable), il y a Agnès Varda qui enquête, interroge, cherche - il y a les Rita Mitsouko dans la bande son - un drame scénario Varda, à l'image Patrick Blossier (qui travaille de nos jours encore avec Emmanuel Carrère) - ce film, une vraie terreur - Sans toi ni loi (Agnès Varda, 1985)

11:52  
Blogger Lucien Suel said...

Merci les amis et bravo à vous deux.
Piero, j'ai vu ce film lors de sa sortie.Ce n'était avec avec toi mais c'était sans toit ! (sourire)

20:02  

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