il existe un quartier dans Livourne qui s'appelle Venise (la vieille et la neuve si je me souviens) je crois - c'est là qu'on tourne, ou du moins que se situerait l'adaptation d'une nouvelle de Dostoïevski Fiodor - il y aura de la neige... il y aura des canaux, il y aura surtout pas mal de brouillard (pour figurer le brouillard au théâtre on utilise du tulle)(l'image en noir et blanc de Guiseppe Rotunno est une splendeur - on est en 1957, on est en Italie et on en finit du néoréalisme) (j'ai toujours adoré le néoréalisme italien) (en France on passe à la nouvelle vague) Luchino lui va vers le studio (entièrement tourné à Cinecittà) ce film-là, près de quinze ans après son premier film (Ossessionne, terrible (1943) puis La terre tremble, cette merveille (1948))(d'ailleurs un peu comme Kubrick ou Sir Alfred, tous les films de Visconti sont des chefs-d'œuvre) on voit Mario (Marcello Mastroinanni, un peu salaud) danser un rock déhanché on voit Natalia (Maria Schell, impériale vraiment) non (il y a un petit peu de Jean Marais), on voit surtout la nuit, surtout la nuit - c'est vrai que ça se finit mal mais comme disait les Rita Mitsouko "les histoires d'amour..." etc. - la biographie de Laurence Schifano (je crois en folio) est une mine formidable - (je préfère le Guépard mais enfin) ici c'est plus intimiste disons, ça reste une splendeur (musique Nino Rota, hein... on pourrait en dire un chapitre mais je cesse) : Nuits Blanches (Luchino Visconti, 1957)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
le brouillard bande avalé par la brume
il existe un quartier dans Livourne qui s'appelle Venise (la vieille et la neuve si je me souviens) je crois - c'est là qu'on tourne, ou du moins que se situerait l'adaptation d'une nouvelle de Dostoïevski Fiodor - il y aura de la neige... il y aura des canaux, il y aura surtout pas mal de brouillard (pour figurer le brouillard au théâtre on utilise du tulle)(l'image en noir et blanc de Guiseppe Rotunno est une splendeur - on est en 1957, on est en Italie et on en finit du néoréalisme) (j'ai toujours adoré le néoréalisme italien) (en France on passe à la nouvelle vague) Luchino lui va vers le studio (entièrement tourné à Cinecittà) ce film-là, près de quinze ans après son premier film (Ossessionne, terrible (1943) puis La terre tremble, cette merveille (1948))(d'ailleurs un peu comme Kubrick ou Sir Alfred, tous les films de Visconti sont des chefs-d'œuvre) on voit Mario (Marcello Mastroinanni, un peu salaud) danser un rock déhanché on voit Natalia (Maria Schell, impériale vraiment) non (il y a un petit peu de Jean Marais), on voit surtout la nuit, surtout la nuit - c'est vrai que ça se finit mal mais comme disait les Rita Mitsouko "les histoires d'amour..." etc. - la biographie de Laurence Schifano (je crois en folio) est une mine formidable - (je préfère le Guépard mais enfin) ici c'est plus intimiste disons, ça reste une splendeur (musique Nino Rota, hein... on pourrait en dire un chapitre mais je cesse) : Nuits Blanches (Luchino Visconti, 1957)
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