lundi 22 août 2011

SOMBRE DUCASSE 30

CHAPITRE XIII

MOTEUR : ÉPOUILLAGE (2).(b)

Tous ces autres soirs de vie organique :
C'est le cas terrestre.
Couronne de fleurs & bracelets : saran wrap ?
Des gouttes de sang qui perlaient à la lisière des muqueuses
Tout vomissant dans l'immaculée cuvette,
Trop petit pour tirer la chasse sur la châsse.

De nouveau dans le jardin & la tête alourdie par les gros citrons & le ciel (s'il n'y avait que lui !) , elle courait sous l'averse de plomb. En chutant, trous dans la porte, Brigitte s'arrêta & saisissant la clef qui lui pendait entre les jambes, se glissa dans la serrure ouvrant la porte & ce ciel ni bleu ni rose, pour respirer les combats de rage, toute la nuit chaude, les joues déchiquetées.

Vapeurs ammoniaquées dans mon vase en cristal de Venise,

Ah, Éternité !
Mais, déshabille-moi ! Fais glisser ce short &
Je suis corps sans vie qu'on agite près de moi.

... & Paul Molémort levant les pouces avec la Barmaid du Café des Poètes. Vous en avez besoin quand vous fourguez à voix haute vos chefs d’œuvre sur l'autoroute Milano-Venezia... Tout a vraiment commencé quand je me suis éveillé dans la nuit chaude islamique & sur la scène brumeuse, Monsieur Van Vliet : il portait une redingote marron en velours, je crois et il avait des bottes de cuir, tapant du pied, une liasse de poèmes à la main & le Mascara Snake soufflait. Je suis sorti de dessous cette couverture à grain très rude & j'ai trébuché vers la scène enjambant les dormeurs........................................................................................................

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posted by Lucien Suel at 07:33