SOMBRE DUCASSE 29
CHAPITRE XIII
MOTEUR : EPOUILLAGE (2).(a)
Regrettez-vous les chariots bâchés & les chevaux de frise ?
Cheveux de brise &
Grand ciel silencieux de 1986.
Brigitte & le Docteur Omnes s'étaient endormis pendant la chaude nuit islamique. En 1976. Une nuit qui dégouline des vitres brisées. Couvertures à franges déchirées & grain très rude. Je guette pesant. Cette mélancolie dévidait doucement nos cheveux mêlés, nos chevaux.
C'était pour nous un devoir de libérer Brigitte
du métal (lourd évidemment !),
au moyen d'une lampe à souder,
tout en y intégrant aussi dignement que possible
la ressemblance dans l'espace-temps.
Le Docteur pensait à se masturber, quoiqu'un rhume persistant l'handicapât gravement. Je n'insisterai pas, l'air se raréfiant grandement. A cet instant, Brigitte l'embrassouilla & comme Paul Molémort, c'est arrivé. Mais quoi, je n'y comprends plus rien et là, il faut crier, CRIER : "Le Poète & L'Enfant". Je me souviens de cette gentille fable animalière du Docteur Omnes.
(PCP PCP sur tes yeux, engloutie, elle court, jambe sur l'eau)
Note : "... une nouvelle drogue dégueulasse fait des ravages d'est en ouest, PCP, n'y touchez jamais... descendez les dealers qui vendent cette saloperie aux enfants... ça se fabrique très facilement... c'est un anesthésique puissant, pour les rhinos, les chevaux, employé jadis dans les zoos, les fermes... on ne redescend pas... je connais une jeune femme qui s'est arraché les yeux et qui s'est tuée... les salingues saupoudrent cette saloperie sur du persil, du pot, mélangent ça avec n'importe quelle autre drogue... incontrôlable... bref, méfiez-vous, les fourgueurs ont la main lourde... " (extrait d'une lettre de Claude Pélieu Washburn à L.S. octobre 1977)
"Moteur : épouillage (2)" publié en septembre 1986, sous-titré "Journal de voyage 1979-1986" et constituant le N° 5 de la revue LA DUC D'AUMALE (J.-M. Baillieu, éd.)
MOTEUR : EPOUILLAGE (2).(a)
Regrettez-vous les chariots bâchés & les chevaux de frise ?
Cheveux de brise &
Grand ciel silencieux de 1986.
Brigitte & le Docteur Omnes s'étaient endormis pendant la chaude nuit islamique. En 1976. Une nuit qui dégouline des vitres brisées. Couvertures à franges déchirées & grain très rude. Je guette pesant. Cette mélancolie dévidait doucement nos cheveux mêlés, nos chevaux.
C'était pour nous un devoir de libérer Brigitte
du métal (lourd évidemment !),
au moyen d'une lampe à souder,
tout en y intégrant aussi dignement que possible
la ressemblance dans l'espace-temps.
Le Docteur pensait à se masturber, quoiqu'un rhume persistant l'handicapât gravement. Je n'insisterai pas, l'air se raréfiant grandement. A cet instant, Brigitte l'embrassouilla & comme Paul Molémort, c'est arrivé. Mais quoi, je n'y comprends plus rien et là, il faut crier, CRIER : "Le Poète & L'Enfant". Je me souviens de cette gentille fable animalière du Docteur Omnes.
(PCP PCP sur tes yeux, engloutie, elle court, jambe sur l'eau)
Note : "... une nouvelle drogue dégueulasse fait des ravages d'est en ouest, PCP, n'y touchez jamais... descendez les dealers qui vendent cette saloperie aux enfants... ça se fabrique très facilement... c'est un anesthésique puissant, pour les rhinos, les chevaux, employé jadis dans les zoos, les fermes... on ne redescend pas... je connais une jeune femme qui s'est arraché les yeux et qui s'est tuée... les salingues saupoudrent cette saloperie sur du persil, du pot, mélangent ça avec n'importe quelle autre drogue... incontrôlable... bref, méfiez-vous, les fourgueurs ont la main lourde... " (extrait d'une lettre de Claude Pélieu Washburn à L.S. octobre 1977)
"Moteur : épouillage (2)" publié en septembre 1986, sous-titré "Journal de voyage 1979-1986" et constituant le N° 5 de la revue LA DUC D'AUMALE (J.-M. Baillieu, éd.)
Libellés : Archives, Lucien Suel, Pélieu, Poésie, sombre ducasse
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