lundi 15 août 2011

SOMBRE DUCASSE 28

Intermède septième

ÉROSTATIQUE DES UTILITÉS.

Règles exubérantes soumises et boissons subtropicales.
À l'abri des physiques turbulents : les carnavals misérables des pleurs d'oreiller.
L'étonnante lumière des cerveaux chaussés de virginité héroïque.
Le grand pardon blessé par tes cris : passoire insensée du grand vide établi
Car tu rayonnes, Ève crépusculaire et partisane.
Femmes, reines extasiées, éperonnées de la Justice repue, et triste, et primitive.
Et seule, la grande Pythie sagace des folles inventions est constante dans l'incompréhension. Baroque, ô mon frère, élève la coupe du gratin enflé de liberté par la gueuserie universelle.
Étonnez-vous, forêts sans dimension, rivières embaumées et toi, pleure liberté déçue par les états enflés de domination.
Évasions, déchaînez-vous, car le traumatisme cravaché du passé relève sa tête hideuse sur les épaules de son erreur affamée.
"Érostatique des utilités" publié en janvier 1967 dans le N° 2 de la revue LA RIGUINGUETTE (Ecole Normale de Garçons d'Arras), avec une dédicace à Max Stirner.

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posted by Lucien Suel at 08:08