c'est au moment où celle qu'elle vient d'écouter lui dire son désarroi se jette par la fenêtre - à ce moment-là, Émilie (interprétée par Céline Sallette) se rend compte de ce qu'on fait subir à celles et ceux dont on a décidé (en “haut” lieu) de se séparer (elle sait aussi qu'elle peut être sur la liste...) – c'est le monde corporate (suicide sur son lieu de travail, ça a quelque chose de la mode d'un certain président directeur général d'une entreprise nommée d'une couleur chaude - cette honte pour l'humanité) (il n'est pas le seul à employer ce qu'on nomme “management par la terreur”, un certain Carlos (cost killer était son surnom) réfugié au Liban faisait de même sur le site de Guyancourt – et pas mal de chefaillons adorent user de leurs petit (ou grand) pouvoir pour contraindre leur subordonné.es à s'en aller sans trop demander d'indemnités – d'ailleurs s'ils se suicident, c'est tout bénéfice pour la société...) (la société est la traduction du corporate anglais, ce qui veut tout dire) c'est ce monde-là, le nôtre, celui de la performance de la concurrence de la productivité, le nôtre celui du consentement de l'informatique à outrance de l'espionnage de l'intime; c'est ce monde-là promu par ces gouvernements-ci... Bienvenue dans la réalité... Je me souviens et je n'oublie pas (le type en question, prénommé Didier, a vu sa peine de prison ferme commuée en sursisparcequ'ila fait appel – il faut de bons avocats ce n'est pas si compliqué (puant) - pour en avoir une idée, on peut lire “La raison des plus forts” (coordonné par Eric Beynel, , aux éditions de l'atelier) et “Personne ne sort les fusils” (Sandra Lucbert, au seuil)) - ici le film “Corporate” (Nicolas Silhol, 2017) (un premier long métrage un peu manqué j'en ai peur, mais salutaire quand même)
DOUAI, le 17 janvier, rencontre avec une classe de 1ère du Lycée Châtelet autour de mon dernier roman "Rivière"
MONTREUIL SUR MER, le 21 mars, lecture-performance à préciser
BRUXELLES, les 31 mars et 1er avril, présence à la Foire du Livre, lecture publique en compagnie de Jacques Darras le vendredi soir dans le cadre d'un entretien avec Alexandra Oury et pendant les deux jours, signature de mon roman "Rivière" sur le stand des éditions Cours toujours. Organisation par l'AR2L.
METZ, du 14 au 16 avril, invité par le festival POEMA dans le cadre du "Livre à Metz". Signature de "Rivière" et participation à une table ronde sur "Le Vertige" en compagnie de Fanny Chiarello
CHÂTEAU-THIERRY, le 13 mai, présence au Salon du Livre, rencontres poétiques, lecture publique de "Rivière
HAZEBROUCK, le 17 mai, à 18 h 30, Musée des Augustins, salle Jonas, lecture publique de "La Justification de l'abbé Lemire", dans le cadre du festival Résonances 2023
PARIS, le 22 juin, dans le cadre des Périphéries du marché de la poésie et à l'occasion de la re-parution de la revue DOC(k)S, soirée de performance à la Bibliothèque Marguerite Audoux, avec Ségolène Thuillart, Natacha Guiller, Ma Desheng et Lucien Suel
LIMOGES, le 23 septembre, parution du "Livre des poèmes express" aux éditions du Dernier Télégramme
ALENÇON, du 14 au 16 octobre, invité au festival Poésie & Davantage
2 Comments:
à toute vitesse son debout
Commentaire de Piero COHEN-HADRIA
c'est au moment où celle qu'elle vient d'écouter lui dire son désarroi se jette par la fenêtre - à ce moment-là, Émilie (interprétée par Céline Sallette) se rend compte de ce qu'on fait subir à celles et ceux dont on a décidé (en “haut” lieu) de se séparer (elle sait aussi qu'elle peut être sur la liste...) – c'est le monde corporate (suicide sur son lieu de travail, ça a quelque chose de la mode d'un certain président directeur général d'une entreprise nommée d'une couleur chaude - cette honte pour l'humanité) (il n'est pas le seul à employer ce qu'on nomme “management par la terreur”, un certain Carlos (cost killer était son surnom) réfugié au Liban faisait de même sur le site de Guyancourt – et pas mal de chefaillons adorent user de leurs petit (ou grand) pouvoir pour contraindre leur subordonné.es à s'en aller sans trop demander d'indemnités – d'ailleurs s'ils se suicident, c'est tout bénéfice pour la société...) (la société est la traduction du corporate anglais, ce qui veut tout dire) c'est ce monde-là, le nôtre, celui de la performance de la concurrence de la productivité, le nôtre celui du consentement de l'informatique à outrance de l'espionnage de l'intime; c'est ce monde-là promu par ces gouvernements-ci... Bienvenue dans la réalité... Je me souviens et je n'oublie pas (le type en question, prénommé Didier, a vu sa peine de prison ferme commuée en sursisparcequ'ila fait appel – il faut de bons avocats ce n'est pas si compliqué (puant) - pour en avoir une idée, on peut lire “La raison des plus forts” (coordonné par Eric Beynel, , aux éditions de l'atelier) et “Personne ne sort les fusils” (Sandra Lucbert, au seuil)) - ici le film “Corporate” (Nicolas Silhol, 2017) (un premier long métrage un peu manqué j'en ai peur, mais salutaire quand même)
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