c'est au moment où celle qu'elle vient d'écouter lui dire son désarroi se jette par la fenêtre - à ce moment-là, Émilie (interprétée par Céline Sallette) se rend compte de ce qu'on fait subir à celles et ceux dont on a décidé (en “haut” lieu) de se séparer (elle sait aussi qu'elle peut être sur la liste...) – c'est le monde corporate (suicide sur son lieu de travail, ça a quelque chose de la mode d'un certain président directeur général d'une entreprise nommée d'une couleur chaude - cette honte pour l'humanité) (il n'est pas le seul à employer ce qu'on nomme “management par la terreur”, un certain Carlos (cost killer était son surnom) réfugié au Liban faisait de même sur le site de Guyancourt – et pas mal de chefaillons adorent user de leurs petit (ou grand) pouvoir pour contraindre leur subordonné.es à s'en aller sans trop demander d'indemnités – d'ailleurs s'ils se suicident, c'est tout bénéfice pour la société...) (la société est la traduction du corporate anglais, ce qui veut tout dire) c'est ce monde-là, le nôtre, celui de la performance de la concurrence de la productivité, le nôtre celui du consentement de l'informatique à outrance de l'espionnage de l'intime; c'est ce monde-là promu par ces gouvernements-ci... Bienvenue dans la réalité... Je me souviens et je n'oublie pas (le type en question, prénommé Didier, a vu sa peine de prison ferme commuée en sursisparcequ'ila fait appel – il faut de bons avocats ce n'est pas si compliqué (puant) - pour en avoir une idée, on peut lire “La raison des plus forts” (coordonné par Eric Beynel, , aux éditions de l'atelier) et “Personne ne sort les fusils” (Sandra Lucbert, au seuil)) - ici le film “Corporate” (Nicolas Silhol, 2017) (un premier long métrage un peu manqué j'en ai peur, mais salutaire quand même)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
à toute vitesse son debout
Commentaire de Piero COHEN-HADRIA
c'est au moment où celle qu'elle vient d'écouter lui dire son désarroi se jette par la fenêtre - à ce moment-là, Émilie (interprétée par Céline Sallette) se rend compte de ce qu'on fait subir à celles et ceux dont on a décidé (en “haut” lieu) de se séparer (elle sait aussi qu'elle peut être sur la liste...) – c'est le monde corporate (suicide sur son lieu de travail, ça a quelque chose de la mode d'un certain président directeur général d'une entreprise nommée d'une couleur chaude - cette honte pour l'humanité) (il n'est pas le seul à employer ce qu'on nomme “management par la terreur”, un certain Carlos (cost killer était son surnom) réfugié au Liban faisait de même sur le site de Guyancourt – et pas mal de chefaillons adorent user de leurs petit (ou grand) pouvoir pour contraindre leur subordonné.es à s'en aller sans trop demander d'indemnités – d'ailleurs s'ils se suicident, c'est tout bénéfice pour la société...) (la société est la traduction du corporate anglais, ce qui veut tout dire) c'est ce monde-là, le nôtre, celui de la performance de la concurrence de la productivité, le nôtre celui du consentement de l'informatique à outrance de l'espionnage de l'intime; c'est ce monde-là promu par ces gouvernements-ci... Bienvenue dans la réalité... Je me souviens et je n'oublie pas (le type en question, prénommé Didier, a vu sa peine de prison ferme commuée en sursisparcequ'ila fait appel – il faut de bons avocats ce n'est pas si compliqué (puant) - pour en avoir une idée, on peut lire “La raison des plus forts” (coordonné par Eric Beynel, , aux éditions de l'atelier) et “Personne ne sort les fusils” (Sandra Lucbert, au seuil)) - ici le film “Corporate” (Nicolas Silhol, 2017) (un premier long métrage un peu manqué j'en ai peur, mais salutaire quand même)
Enregistrer un commentaire
<< Home