lundi 28 novembre 2022

Poème express n° 990

posted by Lucien Suel at 07:31

2 Comments:

Anonymous ste said...

à toute vitesse son debout

09:26  
Blogger Lucien Suel said...

Commentaire de Piero COHEN-HADRIA


c'est au moment où celle qu'elle vient d'écouter lui dire son désarroi se jette par la fenêtre - à ce moment-là, Émilie (interprétée par Céline Sallette) se rend compte de ce qu'on fait subir à celles et ceux dont on a décidé (en “haut” lieu) de se séparer (elle sait aussi qu'elle peut être sur la liste...) – c'est le monde corporate (suicide sur son lieu de travail, ça a quelque chose de la mode d'un certain président directeur général d'une entreprise nommée d'une couleur chaude - cette honte pour l'humanité) (il n'est pas le seul à employer ce qu'on nomme “management par la terreur”, un certain Carlos (cost killer était son surnom) réfugié au Liban faisait de même sur le site de Guyancourt – et pas mal de chefaillons adorent user de leurs petit (ou grand) pouvoir pour contraindre leur subordonné.es à s'en aller sans trop demander d'indemnités – d'ailleurs s'ils se suicident, c'est tout bénéfice pour la société...) (la société est la traduction du corporate anglais, ce qui veut tout dire) c'est ce monde-là, le nôtre, celui de la performance de la concurrence de la productivité, le nôtre celui du consentement de l'informatique à outrance de l'espionnage de l'intime; c'est ce monde-là promu par ces gouvernements-ci... Bienvenue dans la réalité... Je me souviens et je n'oublie pas (le type en question, prénommé Didier, a vu sa peine de prison ferme commuée en sursisparcequ'ila fait appel – il faut de bons avocats ce n'est pas si compliqué (puant) - pour en avoir une idée, on peut lire “La raison des plus forts” (coordonné par Eric Beynel, , aux éditions de l'atelier) et “Personne ne sort les fusils” (Sandra Lucbert, au seuil)) - ici le film “Corporate” (Nicolas Silhol, 2017) (un premier long métrage un peu manqué j'en ai peur, mais salutaire quand même)

10:24  

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