elle travaillait avec une toute petite caméra, elle parcourait la France je ne suis pas certain que ce soit spécialement pour réaliser (uniquement) ce film - il s'agit d'un documentaire, juste à la fin du siècle précédent - la liste des lieux de tournage est longue comme le bras (enfin j'exagère il doit y en avoir une cinquantaine) mais il me semble me souvenir qu'elle prenait des images tout en poursuivant autre chose comme but - peu importe : ce ne sont pas des photos dont il s'agit mais de ça, on s'en fout - il s'agit d'images de ses mains : ce sont des images animées qui parlent comme des photos et s'il y a tristesse, c'est d'y voir les marques du temps - ces taches tu sais : c'est que, dès qu'elle commence, cette chienne de vie, il faut que comme son ombre la suive ce qui en résulte sûrement et que nous ne savons pas qualifier autrement que ce mot, trois lettres, qu'on n'imprime plus sur la pellicule lorsque le film se termine - on ne les reverra plus, ils et elles s'en sont allé.es et même si l'image est encore là, d'elles et eux, on ne les entendra plus ni rire ni pleurer, on ne sentira plus leur présence et leur parfum, nous n'aurons plus, plus jamais, sur nos lèvres le goût de leur peau - seule peut-être la caresse du souvenir - Les glaneurs et la glaneuse (Agnès Varda, 2000) (merveilleuse merveille - spéciale dédicace de ce commentaire à Maryse Hache, poète clown amie dont demain à Montmartre on dira quelques mots en souvenir)
DOUAI, le 17 janvier, rencontre avec une classe de 1ère du Lycée Châtelet autour de mon dernier roman "Rivière"
BRUXELLES, les 31 mars et 1er avril, présence à la Foire du Livre, lecture publique en compagnie de Jacques Darras le vendredi soir dans le cadre d'un entretien avec Alexandra Oury et pendant les deux jours, le vendredi et le samedi matin, signature de mon roman "Rivière" sur le stand des éditions Cours toujours. Organisation par l'AR2L.
MONTREUIL SUR MER, 6 avril, à 19 h, dans la salle de musique de l'Hôtel Loysel Le Gaucher, avec la Fabrique poétique, lecture-performance sur le thème des jardins
METZ, les 15 et 16 avril, invité par le festival POEMA dans le cadre du "Livre à Metz". Signature de "Rivière" et participation à une table ronde le dimanche à 15 h sur "Le Vertige de l’amour" en compagnie de Fanny Chiarello pour son roman "L'Evaporée" écrit en duo avec Wendy Delorme (animation par Elodie Karaki). Signature sur le stand de la librairie "Autour du Monde".
AMIENS, le Réseau des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France qui organise depuis 2016 le Festival Résonances, rencontres du patrimoine littéraire et de la création, m'invite à participer à la conclusion de sa journée d'étude qui se tiendra le 4 mai 2023 à l'Université de Picardie Jules Verne, Pôle Citadelle. Je participerai à la table ronde "Visages d'écrivains" avec des lectures d'extraits de mes ouvrages tout en répondant aux questions d'Alexandra Oury.
CHÂTEAU-THIERRY, le 13 mai, présence aux Rencontres poétiques, signatures et dédicaces, présentation à la médiathèque : "Poésie sonore au Nord" lecture-performance (20 mn)
HAZEBROUCK, le 17 mai, à 18 h 30, Musée des Augustins, salle Jonas, lecture publique de "La Justification de l'abbé Lemire", dans le cadre du festival Résonances 2023
PARIS, le 22 juin, dans le cadre des Périphéries du marché de la poésie et à l'occasion de la re-parution de la revue DOC(k)S, soirée de performance à la Bibliothèque Marguerite Audoux, avec Ségolène Thuillart, Natacha Guiller, Ma Desheng et Lucien Suel
SETE, du 21 au 29 juillet, invité au Festival Voix Vives...
LIMOGES, le 23 septembre, parution du "Livre des poèmes express" aux éditions du Dernier Télégramme
ALENÇON, du 14 au 16 octobre, invité au festival Poésie & Davantage
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elle travaillait avec une toute petite caméra, elle parcourait la France je ne suis pas certain que ce soit spécialement pour réaliser (uniquement) ce film - il s'agit d'un documentaire, juste à la fin du siècle précédent - la liste des lieux de tournage est longue comme le bras (enfin j'exagère il doit y en avoir une cinquantaine) mais il me semble me souvenir qu'elle prenait des images tout en poursuivant autre chose comme but - peu importe : ce ne sont pas des photos dont il s'agit mais de ça, on s'en fout - il s'agit d'images de ses mains : ce sont des images animées qui parlent comme des photos et s'il y a tristesse, c'est d'y voir les marques du temps - ces taches tu sais : c'est que, dès qu'elle commence, cette chienne de vie, il faut que comme son ombre la suive ce qui en résulte sûrement et que nous ne savons pas qualifier autrement que ce mot, trois lettres, qu'on n'imprime plus sur la pellicule lorsque le film se termine - on ne les reverra plus, ils et elles s'en sont allé.es et même si l'image est encore là, d'elles et eux, on ne les entendra plus ni rire ni pleurer, on ne sentira plus leur présence et leur parfum, nous n'aurons plus, plus jamais, sur nos lèvres le goût de leur peau - seule peut-être la caresse du souvenir - Les glaneurs et la glaneuse (Agnès Varda, 2000) (merveilleuse merveille - spéciale dédicace de ce commentaire à Maryse Hache, poète clown amie dont demain à Montmartre on dira quelques mots en souvenir)
échapper à l'odeur
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