(il faut dire aussi qu'un quinze août à Rome (éminemment férié : Ferragosto) (la madone, merde quand même...) on s'ennuie un peu - c'est le cas de Bruno (il cherche des clopes, un téléphone...) : il voit là-bas un jeune type accoudé à sa fenêtre, l'appelle : c'est Roberto - le film les voit tous les deux, dans la voiture décapotable de Bruno parcourir la route qui va à la plage - prendre un peu de distance : c'est ce stratagème (très réussi) que parvient à produire la voix off de Roberto qui commente : on voit la distance entre les pensées et les actes - splendide (Bruno, vulgaire et presque veule, débrouillard c'es Vittorio Gassman - magnifique) ce qu'il peut faire beau en Italie, en été et au début des années soixante (le boom économique comme ici les 30 glorieuse) (Roberto, le jeune étudiant timide et presque admiratif de Bruno, c'est Jean-Louis Trintignant - parfait) (le film est produit par Mario Cecchi Gori, l'un des plus puissants producteurs italiens de ce temps-là - avec Dino de Laurentiis) la voiture, la route, les rires et la joie : tout un programme... assez factice hypocrite et cruel à l'image de Bruno - ça risque, ça tente, et ça perd... Une comédie, sans doute, mais grinçante et acide - un chef d'œuvre... - Le Fanfaron (titre original : Il sorpasso: Le dépassement (la voiture qui en double une autre) (Dino Risi, 1962)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
2 Comments:
quoi faire du plaisir
(il faut dire aussi qu'un quinze août à Rome (éminemment férié : Ferragosto) (la madone, merde quand même...) on s'ennuie un peu - c'est le cas de Bruno (il cherche des clopes, un téléphone...) : il voit là-bas un jeune type accoudé à sa fenêtre, l'appelle : c'est Roberto - le film les voit tous les deux, dans la voiture décapotable de Bruno parcourir la route qui va à la plage - prendre un peu de distance : c'est ce stratagème (très réussi) que parvient à produire la voix off de Roberto qui commente : on voit la distance entre les pensées et les actes - splendide (Bruno, vulgaire et presque veule, débrouillard c'es Vittorio Gassman - magnifique) ce qu'il peut faire beau en Italie, en été et au début des années soixante (le boom économique comme ici les 30 glorieuse) (Roberto, le jeune étudiant timide et presque admiratif de Bruno, c'est Jean-Louis Trintignant - parfait) (le film est produit par Mario Cecchi Gori, l'un des plus puissants producteurs italiens de ce temps-là - avec Dino de Laurentiis) la voiture, la route, les rires et la joie : tout un programme... assez factice hypocrite et cruel à l'image de Bruno - ça risque, ça tente, et ça perd... Une comédie, sans doute, mais grinçante et acide - un chef d'œuvre... - Le Fanfaron (titre original : Il sorpasso: Le dépassement (la voiture qui en double une autre) (Dino Risi, 1962)
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