c'est plus au printemps, mais cette échappée-là a quelque chose de merveilleux - le type qui est là, devant le restaurant, est en voyage, il va voir son frère - lequel est malade tout comme lui : j'ai vaguement l'impression- il me semble bien - que ça fait peut-être vingt ans qu'ils ne sont pas vus - il est là en train de regarder le monde - lui, c'est Alvin (Richard Farnworth, il a été gladiateur dans le Spartacus de Stanley (1960))(le rôle qu'il joue a quelque chose de magique) - son nom est dans le titre du film - son nom, comme celui de son frère donc - Straight ça veut dire droit en anglais - son frère se prénomme Lyle (une tête de mule, une vraie tête de mule (Harry Dean Stanton dans le rôle) : on pense que Alvin aussi, donc ça va - l'un vit à quatre cents kilomètres de l'autre, et l'autre va faire ce voyage avec un petit tracteur/tondeuse à gazon - avec une remorque (il n'a plus le permis, plus le droit de conduire une auto - à cause de son âge, de sa maladie qu'il ne veut pas soigner - ça a quelque chose à voir avec la vraie vie du premier rôle) ) - il va voir son frère parce que tout le monde sait que la vie, à un moment, se termine, on ne sait exactement quand mais s'achève pour les uns et les autres, quels qu'ils soient se finit et il n'en reste plus rien - une affaire de famille sans doute, d'héritage peut-être - c'est que Alvin est tombé, sa fille rose, bègue, ne veut pas qu'il s'en aille (Sissi Spacek : formidable) - il part quand même - croise des gens, le monde, les États-unis profonds - la musique est d'Angelo Badalamenti, qui travaille avec le réalisateur depuis son Blue Velvet (1986) et les autres, tout comme le chef opérateur (Freddie Francis) accoutumé depuis Elephant Man (formidable - 1980) - ce sont des histoires d'amitié on subodore - c'est qu'on en a besoin, le "milieu" est dur et sans pitié - extra ... j'adore : Une histoire vraie (A Straight Story) (David Lynch, 1999) (il ne nous avait pas tellement habitué à ce genre de film, presque une romance - rien de fantastique, une histoire ordinaire comme on les aime) (beaucoup)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
2 Comments:
c'est plus au printemps, mais cette échappée-là a quelque chose de merveilleux - le type qui est là, devant le restaurant, est en voyage, il va voir son frère - lequel est malade tout comme lui : j'ai vaguement l'impression- il me semble bien - que ça fait peut-être vingt ans qu'ils ne sont pas vus - il est là en train de regarder le monde - lui, c'est Alvin (Richard Farnworth, il a été gladiateur dans le Spartacus de Stanley (1960))(le rôle qu'il joue a quelque chose de magique) - son nom est dans le titre du film - son nom, comme celui de son frère donc - Straight ça veut dire droit en anglais - son frère se prénomme Lyle (une tête de mule, une vraie tête de mule (Harry Dean Stanton dans le rôle) : on pense que Alvin aussi, donc ça va - l'un vit à quatre cents kilomètres de l'autre, et l'autre va faire ce voyage avec un petit tracteur/tondeuse à gazon - avec une remorque (il n'a plus le permis, plus le droit de conduire une auto - à cause de son âge, de sa maladie qu'il ne veut pas soigner - ça a quelque chose à voir avec la vraie vie du premier rôle) ) - il va voir son frère parce que tout le monde sait que la vie, à un moment, se termine, on ne sait exactement quand mais s'achève pour les uns et les autres, quels qu'ils soient se finit et il n'en reste plus rien - une affaire de famille sans doute, d'héritage peut-être - c'est que Alvin est tombé, sa fille rose, bègue, ne veut pas qu'il s'en aille (Sissi Spacek : formidable) - il part quand même - croise des gens, le monde, les États-unis profonds - la musique est d'Angelo Badalamenti, qui travaille avec le réalisateur depuis son Blue Velvet (1986) et les autres, tout comme le chef opérateur (Freddie Francis) accoutumé depuis Elephant Man (formidable - 1980) - ce sont des histoires d'amitié on subodore - c'est qu'on en a besoin, le "milieu" est dur et sans pitié - extra ... j'adore : Une histoire vraie (A Straight Story) (David Lynch, 1999) (il ne nous avait pas tellement habitué à ce genre de film, presque une romance - rien de fantastique, une histoire ordinaire comme on les aime) (beaucoup)
la buée touchait à sa fin
Enregistrer un commentaire
<< Home