Poème express n° 914
Photo d'Anna Magnani et commentaire de Piero Cohen-Hadria
(dans l'éclat de rire, j'ai entendu celui de Mama (pas du chien, même si c'est trop marrant) - elle improvise, elle tombe, elle rit - elle vit - c'est une vraie merveille : du cinéma comme on l'aime) (la rambarde c'est celle de l'appartement moderne à défaut de luxueux dans lequel elle voudrait que grandisse et s'épanouisse son fils, Ettore) (on pense à Cabiria (Federico Fellini, 1957) et à Rocco, ses frères et Nadia (Annie Girardot, cette jeunesse, cette beauté) (Luchino Visconti, 1960), (mais non) (non, il n'y a pas eu d'homme encore : la longue séquence (magnifique, la nuit, travelling, des hommes apparaissent disparaissent l'ombre la nuit on la suit quand elle marche dans Rome : magique) (son souteneur se marie au début du film : elle se croit libre - libre d'offrir à son enfant le meilleur et le mieux du monde) (mais oui la vie est belle, et elle le sait et le veut) (rien n'est simple, rien n'est beau cependant) (le film est la (pratiquement) suite du précédent, Accatone, où la prostitution joue sinon le premier rôle, du moins l'un des plus importants) ici, Mama est incarnée par Anna Magnani est c'est une pure et formidable vraie vie de cinéma - on l'adore - la musique de Vivaldi, pour partie, est aussi merveilleuse que les quartiers de Rome sont brutaux boueux et presque obscènes - Mama est formidable de joie et de ténacité, de colère et de force aussi, une femme, humaine et si belle et joyeuse - magnifique - Mama Roma (Pier Paolo Pasolini, 1962) (avant d'être cinéaste peut-être PPP est un poète écrivain italo-mondial)
Libellés : Lucien Suel, Piero Cohen-Hadria, Poème express, Stéphane Chavaz
2 Comments:
elle tambourinait d'Italie à Mars
(dans l'éclat de rire, j'ai entendu celui de Mama (pas du chien, même si c'est trop marrant) - elle improvise, elle tombe, elle rit - elle vit - c'est une vraie merveille : du cinéma comme on l'aime) (la rambarde c'est celle de l'appartement moderne à défaut de luxueux dans lequel elle voudrait que grandisse et s'épanouisse son fils, Ettore) (on pense à Cabiria (Federico Fellini, 1957) et à Rocco, ses frères et Nadia (Annie Girardot, cette jeunesse, cette beauté) (Luchino Visconti, 1960), (mais non) (non, il n'y a pas eu d'homme encore : la longue séquence (magnifique, la nuit, travelling, des hommes apparaissent disparaissent l'ombre la nuit on la suit quand elle marche dans Rome : magique) (son souteneur se marie au début du film : elle se croit libre - libre d'offrir à son enfant le meilleur et le mieux du monde) (mais oui la vie est belle, et elle le sait et le veut) (rien n'est simple, rien n'est beau cependant) (le film est la (pratiquement) suite du précédent, Accatone, où la prostitution joue sinon le premier rôle, du moins l'un des plus importants) ici, Mama est incarnée par Anna Magnani est c'est une pure et formidable vraie vie de cinéma - on l'adore - la musique de Vivaldi, pour partie, est aussi merveilleuse que les quartiers de Rome sont brutaux boueux et presque obscènes - Mama est formidable de joie et de ténacité, de colère et de force aussi, une femme, humaine et si belle et joyeuse - magnifique - Mama Roma (Pier Paolo Pasolini, 1962) (avant d'être cinéaste peut-être PPP est un poète écrivain italo-mondial)
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