(souvent l'histoire du cinéma tente de prendre le pas sur l'actualité - la mienne s'entend - on s'en fout, c'est probable, mais c'est un exercice bi-hebdomadaire auquel je m'astreins - parlez moi de moi y'a que ça qui m'intéresse - eh bien non - encore que ...) - le film est sorti mercredi dernier : Janis dort, elle rêve et tout à coup, elle se relève - un mélodrame de la plus belle eau, un quiproquo, une erreur : ça peut arriver à n'importe qui - c'est un peu ce qu'on pourrait croire, en réalité - deux enfants, deux filles, l'une Anita,l'autre Cecilia - l'une plutôt européenne (si on peut dire ça d'un bébé - peau blanche etc.) l'autre plutôt asiatique (yeux légèrement bridés etc.) - ça se passe en Espagne, les mères (elles sont dites parallèles) pourraient être mère et fille (Pénélope Cruz joue Janis : magique; Milena Smit est Ana : adorable) - (il y a aussi la mère de Ana , Teresa (Aitana Sánchez-Gijón) : troublante, vivante, forte - comme toutes d'ailleurs...) - après ça se passe en Espagne, alors on a droit à la recette des tortillas patatas - le téléphone qui sonne, les bruits de l'enfant, la nounou oublieuse - le réveil, la peur - comme quelque chose qui viendrait d'on ne sait où, pour l'avertir - pour le mélodrame, Douglas Sirk savait mieux y faire, franchement - mais la photo (José Luis Alcaine, complice du Pedro depuis pas mal de temps) fait penser à celle d'Écrit sur du vent (technicolor, certes...) (Douglas Sirk, 1956) (image due à Russell Metty, filmographie longue comme le bras... et de tous les films de Sirk) - le scénario ici pèche un peu par dissolution (il y en a trop, je suppose) (parfois je me dis que Pedro sent venir sa fin (comme nous tou.tes) - il veut tout mettre dans le film, mais ça fait un peu trop - un peu comme dans Douleur et Gloire, le précédent (2019)) - le film est quand même formidable - comme très souvent - et quand Janis Joplin entame son Summertime, tu fonds... une merveille donc - Madres Paralelas (Pedro Almodovar, 2021)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
trouble la bulle qui les éclata
Commentaire modifié par Piero Cohen-Hadria
(souvent l'histoire du cinéma tente de prendre le pas sur l'actualité - la mienne s'entend - on s'en fout, c'est probable, mais c'est un exercice bi-hebdomadaire auquel je m'astreins - parlez moi de moi y'a que ça qui m'intéresse - eh bien non - encore que ...) - le film est sorti mercredi dernier : Janis dort, elle rêve et tout à coup, elle se relève - un mélodrame de la plus belle eau, un quiproquo, une erreur : ça peut arriver à n'importe qui - c'est un peu ce qu'on pourrait croire, en réalité - deux enfants, deux filles, l'une Anita,l'autre Cecilia - l'une plutôt européenne (si on peut dire ça d'un bébé - peau blanche etc.) l'autre plutôt asiatique (yeux légèrement bridés etc.) - ça se passe en Espagne, les mères (elles sont dites parallèles) pourraient être mère et fille (Pénélope Cruz joue Janis : magique; Milena Smit est Ana : adorable) - (il y a aussi la mère de Ana , Teresa (Aitana Sánchez-Gijón) : troublante, vivante, forte - comme toutes d'ailleurs...) - après ça se passe en Espagne, alors on a droit à la recette des tortillas patatas - le téléphone qui sonne, les bruits de l'enfant, la nounou oublieuse - le réveil, la peur - comme quelque chose qui viendrait d'on ne sait où, pour l'avertir - pour le mélodrame, Douglas Sirk savait mieux y faire, franchement - mais la photo (José Luis Alcaine, complice du Pedro depuis pas mal de temps) fait penser à celle d'Écrit sur du vent (technicolor, certes...) (Douglas Sirk, 1956) (image due à Russell Metty, filmographie longue comme le bras... et de tous les films de Sirk) - le scénario ici pèche un peu par dissolution (il y en a trop, je suppose) (parfois je me dis que Pedro sent venir sa fin (comme nous tou.tes) - il veut tout mettre dans le film, mais ça fait un peu trop - un peu comme dans Douleur et Gloire, le précédent (2019)) - le film est quand même formidable - comme très souvent - et quand Janis Joplin entame son Summertime, tu fonds... une merveille donc - Madres Paralelas (Pedro Almodovar, 2021)
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