lundi 6 décembre 2021

Poème express n° 898

posted by Lucien Suel at 07:31

2 Comments:

Anonymous ste said...

trouble la bulle qui les éclata

10:33  
Blogger Lucien Suel said...

Commentaire modifié par Piero Cohen-Hadria

(souvent l'histoire du cinéma tente de prendre le pas sur l'actualité - la mienne s'entend - on s'en fout, c'est probable, mais c'est un exercice bi-hebdomadaire auquel je m'astreins - parlez moi de moi y'a que ça qui m'intéresse - eh bien non - encore que ...) - le film est sorti mercredi dernier : Janis dort, elle rêve et tout à coup, elle se relève - un mélodrame de la plus belle eau, un quiproquo, une erreur : ça peut arriver à n'importe qui - c'est un peu ce qu'on pourrait croire, en réalité - deux enfants, deux filles, l'une Anita,l'autre Cecilia - l'une plutôt européenne (si on peut dire ça d'un bébé - peau blanche etc.) l'autre plutôt asiatique (yeux légèrement bridés etc.) - ça se passe en Espagne, les mères (elles sont dites parallèles) pourraient être mère et fille (Pénélope Cruz joue Janis : magique; Milena Smit est Ana : adorable) - (il y a aussi la mère de Ana , Teresa (Aitana Sánchez-Gijón) : troublante, vivante, forte - comme toutes d'ailleurs...) - après ça se passe en Espagne, alors on a droit à la recette des tortillas patatas - le téléphone qui sonne, les bruits de l'enfant, la nounou oublieuse - le réveil, la peur - comme quelque chose qui viendrait d'on ne sait où, pour l'avertir - pour le mélodrame, Douglas Sirk savait mieux y faire, franchement - mais la photo (José Luis Alcaine, complice du Pedro depuis pas mal de temps) fait penser à celle d'Écrit sur du vent (technicolor, certes...) (Douglas Sirk, 1956) (image due à Russell Metty, filmographie longue comme le bras... et de tous les films de Sirk) - le scénario ici pèche un peu par dissolution (il y en a trop, je suppose) (parfois je me dis que Pedro sent venir sa fin (comme nous tou.tes) - il veut tout mettre dans le film, mais ça fait un peu trop - un peu comme dans Douleur et Gloire, le précédent (2019)) - le film est quand même formidable - comme très souvent - et quand Janis Joplin entame son Summertime, tu fonds... une merveille donc - Madres Paralelas (Pedro Almodovar, 2021)

14:08  

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