(un canapé dans un poste de police, tu avoueras que quand même,ça a tout du nanar) il y a eu d'abord Marnie - mais non : cependant, elle eut été parfaite (Tippi Hedren, cette beauté) - puis Catherine Holly (dans le Soudain l'été dernier de Joe Mankiewicz (Liz Taylor et le mauve de ses yeux ...) : mais déjà pris aussi (il faut dire qu'on approche des mille et un poèmes...)on aurait bien pris un des gorilles incarnés par Roger Hanin (le genre brute épaisse au poil fourni et brun, aux muscles saillants et l'intelligence disruptive) (hum, que la paix reste sur son âme) la fille a quelque chose d'Annie Girardot, non ? il me semble - peut-être bien un Maigret (celui de Jean Delannoy : il a cinquante ans et il lui en reste autant à vivre) aka Jean Gabin (pas le meilleur d'ailleurs - beaucoup aimé Bruno Crelmer dans le rôle, mais à la télé...) mais elle oui, Yvonne un peu retorse, un peu perverse - mais surtout beaucoup plus sans doute la mère du tueur en série (Lucienne Bogaert, actrice plutôt de théâtre mais qu'on a vue aussi en mère possessive assez ignoble dans "Les dames du bois de Boulogne" (Robert Bresson, 1945) - qualité française disaient les jeunes aux dents longues de la nouvelle vague - le film date de 1958, comme "Les 400 coups" (François Truffaut) - mais le canapé du bureau de Maigret... quand même pas mais sandwichs et bières, certes : Maigret tend un piège (Jean Delannoy, 1958) (dialogue Michel Audiard - on oublie sa participation à l'abject "je suis partout" ? je ne crois pas, non) (musique Paul Misraki, auteur de celle de "Et Dieu créa...la femme" (Roger Vadim, 1956) de l'inoubliable "Tout va très bien madame la marquise"... et qui signera celles des futurs Claude Chabrol, du Doulos (Jean-Pierre Melville, 1962) et d'Alphaville (Jean-Luc Godard, 1965))
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
elle se détourna pour regarder du vin
(un canapé dans un poste de police, tu avoueras que quand même,ça a tout du nanar) il y a eu d'abord Marnie - mais non : cependant, elle eut été parfaite (Tippi Hedren, cette beauté) - puis Catherine Holly (dans le Soudain l'été dernier de Joe Mankiewicz (Liz Taylor et le mauve de ses yeux ...) : mais déjà pris aussi (il faut dire qu'on approche des mille et un poèmes...)on aurait bien pris un des gorilles incarnés par Roger Hanin (le genre brute épaisse au poil fourni et brun, aux muscles saillants et l'intelligence disruptive) (hum, que la paix reste sur son âme) la fille a quelque chose d'Annie Girardot, non ? il me semble - peut-être bien un Maigret (celui de Jean Delannoy : il a cinquante ans et il lui en reste autant à vivre) aka Jean Gabin (pas le meilleur d'ailleurs - beaucoup aimé Bruno Crelmer dans le rôle, mais à la télé...) mais elle oui, Yvonne un peu retorse, un peu perverse - mais surtout beaucoup plus sans doute la mère du tueur en série (Lucienne Bogaert, actrice plutôt de théâtre mais qu'on a vue aussi en mère possessive assez ignoble dans "Les dames du bois de Boulogne" (Robert Bresson, 1945) - qualité française disaient les jeunes aux dents longues de la nouvelle vague - le film date de 1958, comme "Les 400 coups" (François Truffaut) - mais le canapé du bureau de Maigret... quand même pas mais sandwichs et bières, certes : Maigret tend un piège (Jean Delannoy, 1958) (dialogue Michel Audiard - on oublie sa participation à l'abject "je suis partout" ? je ne crois pas, non) (musique Paul Misraki, auteur de celle de "Et Dieu créa...la femme" (Roger Vadim, 1956) de l'inoubliable "Tout va très bien madame la marquise"... et qui signera celles des futurs Claude Chabrol, du Doulos (Jean-Pierre Melville, 1962) et d'Alphaville (Jean-Luc Godard, 1965))
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