jeudi 2 décembre 2021

Poème express n° 897

posted by Lucien Suel at 07:36

3 Comments:

Anonymous ste said...

tu sortais à peine de ton père

15:06  
Anonymous Anonyme said...

c'est un peu un appel de l'au-delà - tsais comme on y croit mais enfin - je ne crois pas qu'on y voie son père mais ça ne fait rien, Andreï est là - ça fait six ou sept siècles de ça si tu veux bien regarder en arrière - je me souviens surtout du début, ce type qui s'envole en mongolfière, tu te rappelles ? une merveille - il s'abîme c'est vrai mais il s'envole et de tout là-haut il voit la campagne (le cheval blanc, lui, s'ébroue...) (certains regardent les étoiles,tu te souviens ? mais tous ont les pieds dans la boue - il pleut souvent) - il peint, Andreï, il peint ces icônes en l'honneur de qui vous savez - plus loin, plus tard, le type qui coule les cloches - et lui parle de son père "cette charogne" tu te souviens ? moi oui, le type à genoux tandis que retentissent les coups de cloche - tant de choses quand même, la foi - et la grâce... ces chevaux aussi (qui font penser au Tom Medina de Tony Gatlif (2020) magique quand même) qui font un peu écho à celui du début - un même lyrisme sans doute - trois heures de cinéma, magnifiques - scénario d'un autre Andreï, Konchalovski (ses "Nuits blanches du facteur" (2014) : assez merveilleuses) (ou dernièrement (2019)son Michel Ange...) - mais ici : Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1969) (je suis sûr QU'il n'a pas pris une ride)(une vraie merveille de cinéma...) (formidable) (le noir&blanc mais la couleur...) (de l'art et de la foi : essentiels sûrement...) (j'adore)

15:51  
Blogger Lucien Suel said...

Merci Piero. J'aime tous les films de Tarkovski, mais celui-là est tellement beau...
Je vais ressortir mon coffret (MK2) et le rerererevoir. Bonne période en plus.

18:14  

Enregistrer un commentaire

<< Home