c'est un peu un appel de l'au-delà - tsais comme on y croit mais enfin - je ne crois pas qu'on y voie son père mais ça ne fait rien, Andreï est là - ça fait six ou sept siècles de ça si tu veux bien regarder en arrière - je me souviens surtout du début, ce type qui s'envole en mongolfière, tu te rappelles ? une merveille - il s'abîme c'est vrai mais il s'envole et de tout là-haut il voit la campagne (le cheval blanc, lui, s'ébroue...) (certains regardent les étoiles,tu te souviens ? mais tous ont les pieds dans la boue - il pleut souvent) - il peint, Andreï, il peint ces icônes en l'honneur de qui vous savez - plus loin, plus tard, le type qui coule les cloches - et lui parle de son père "cette charogne" tu te souviens ? moi oui, le type à genoux tandis que retentissent les coups de cloche - tant de choses quand même, la foi - et la grâce... ces chevaux aussi (qui font penser au Tom Medina de Tony Gatlif (2020) magique quand même) qui font un peu écho à celui du début - un même lyrisme sans doute - trois heures de cinéma, magnifiques - scénario d'un autre Andreï, Konchalovski (ses "Nuits blanches du facteur" (2014) : assez merveilleuses) (ou dernièrement (2019)son Michel Ange...) - mais ici : Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1969) (je suis sûr QU'il n'a pas pris une ride)(une vraie merveille de cinéma...) (formidable) (le noir&blanc mais la couleur...) (de l'art et de la foi : essentiels sûrement...) (j'adore)
Merci Piero. J'aime tous les films de Tarkovski, mais celui-là est tellement beau... Je vais ressortir mon coffret (MK2) et le rerererevoir. Bonne période en plus.
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
3 Comments:
tu sortais à peine de ton père
c'est un peu un appel de l'au-delà - tsais comme on y croit mais enfin - je ne crois pas qu'on y voie son père mais ça ne fait rien, Andreï est là - ça fait six ou sept siècles de ça si tu veux bien regarder en arrière - je me souviens surtout du début, ce type qui s'envole en mongolfière, tu te rappelles ? une merveille - il s'abîme c'est vrai mais il s'envole et de tout là-haut il voit la campagne (le cheval blanc, lui, s'ébroue...) (certains regardent les étoiles,tu te souviens ? mais tous ont les pieds dans la boue - il pleut souvent) - il peint, Andreï, il peint ces icônes en l'honneur de qui vous savez - plus loin, plus tard, le type qui coule les cloches - et lui parle de son père "cette charogne" tu te souviens ? moi oui, le type à genoux tandis que retentissent les coups de cloche - tant de choses quand même, la foi - et la grâce... ces chevaux aussi (qui font penser au Tom Medina de Tony Gatlif (2020) magique quand même) qui font un peu écho à celui du début - un même lyrisme sans doute - trois heures de cinéma, magnifiques - scénario d'un autre Andreï, Konchalovski (ses "Nuits blanches du facteur" (2014) : assez merveilleuses) (ou dernièrement (2019)son Michel Ange...) - mais ici : Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1969) (je suis sûr QU'il n'a pas pris une ride)(une vraie merveille de cinéma...) (formidable) (le noir&blanc mais la couleur...) (de l'art et de la foi : essentiels sûrement...) (j'adore)
Merci Piero. J'aime tous les films de Tarkovski, mais celui-là est tellement beau...
Je vais ressortir mon coffret (MK2) et le rerererevoir. Bonne période en plus.
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