la tortilla c'est pour Miranda - c'est une république d'Amérique du sud, comme on sait - : l'ambassadeur en revient (c'est Don Rafael), il retrouve ses deux amis, Théveno et Sénéchal - ils projettent un bon repas, se retrouver ensemble, entre amis de bonne compagnie (avec leurs femmes respectives, bien sûr évidemment) - le moelleux des fauteuils, les arômes exquis, tout est là - une énergie fabuleuse - un plaisir avec les femmes de chacun, une extrême satisfaction... mais rien ne va - rien... c'est assez compliqué comme histoire, impossible, inévitable alors que rien ne va dans le sens qu'on attend - c'est une scène inoubliable que de les voir marcher dans la campagne à la recherche d'ils ne savent pas quoi - c'est extraordinaire de les voir se retrouver sur une scène de théâtre... - formidable description d'une sorte de classe sociale, tellement bien éduquée, cultivée, dotée d'un humour magnifique - la richesse et la conscience de soi - Fernando Rey Jean-Pierre Cassel et Paul Frankeur : un trio infernal - les femmes, Bulle Ogier, Stéphane Audran et surtout peut-être, Delphine Seyrig magiques toutes les trois- le ministre de l'intérieur : Michel Piccoli, formidable - sans explication, rien ne va mais tout est là juste comme la rencontre d'un parapluie et d'une machine à coudre, des coups de feu dans la rue au hasard - une table de dissection - une vraie merveille... Le Charme discret de la bourgeoisie (Luis Bunuel, 1972) (au scénario, l'acolyte de Don Luis,Jean-Claude Carrière...)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
la tortilla c'est pour Miranda - c'est une république d'Amérique du sud, comme on sait - : l'ambassadeur en revient (c'est Don Rafael), il retrouve ses deux amis, Théveno et Sénéchal - ils projettent un bon repas, se retrouver ensemble, entre amis de bonne compagnie (avec leurs femmes respectives, bien sûr évidemment) - le moelleux des fauteuils, les arômes exquis, tout est là - une énergie fabuleuse - un plaisir avec les femmes de chacun, une extrême satisfaction... mais rien ne va - rien... c'est assez compliqué comme histoire, impossible, inévitable alors que rien ne va dans le sens qu'on attend - c'est une scène inoubliable que de les voir marcher dans la campagne à la recherche d'ils ne savent pas quoi - c'est extraordinaire de les voir se retrouver sur une scène de théâtre... - formidable description d'une sorte de classe sociale, tellement bien éduquée, cultivée, dotée d'un humour magnifique - la richesse et la conscience de soi - Fernando Rey Jean-Pierre Cassel et Paul Frankeur : un trio infernal - les femmes, Bulle Ogier, Stéphane Audran et surtout peut-être, Delphine Seyrig magiques toutes les trois- le ministre de l'intérieur : Michel Piccoli, formidable - sans explication, rien ne va mais tout est là juste comme la rencontre d'un parapluie et d'une machine à coudre, des coups de feu dans la rue au hasard - une table de dissection - une vraie merveille... Le Charme discret de la bourgeoisie (Luis Bunuel, 1972) (au scénario, l'acolyte de Don Luis,Jean-Claude Carrière...)
repas tout juste sorti du piment
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