(on entendrait aisément la voix d'Anna Magnani dans l'adaptation de "la Voix Humaine" de Jean Cocteau (mise en scène par Roberto Rossellini, L'Amore première partie, 1948) mais le film a déjà été ici) (on pourrait aussi cesser de ne pas re-citer les films mais enfin, je préfère ne pas - comme disait l'autre)(Ah Bartleby..!) ce qui attrape le commentateur (comme je crois le poète (serait-il express) ce sont ici les adverbes (et donc par association d'idées, les dialogues d'un film - une femme avait l'obligation de son mari (je crois qu'il s'agissait d'un rôle interprété par Raimu) de ne répondre aux questions des étrangers (je crois me souvenir que c'était lors d'une croisière) entreprenants et opportuns par essence qu'avec des adverbes - elle croise un beau garçon,le dialogue s'engage -plusieurs fois elle répond "évidemment", puis "parfaitement", ou encore "galamment", puis "subrepticement" etc. le dialogue dure un peu, puis au bout de sept ou huit répliques de cet ordre, le dragueur pose la question qui tue : "mais pour qui cette (si jolie) bouche garde-t-elle ses baisers?" et la femme de répondre "pour mon amant" (ce qui est une forme d'adverbe,mais uniquement à lavoix) (humaine) - ce genre de dialogue pointe directement sur Sacha Guitry (je ne le déteste point, à vrai dire) et son magnifique "Faisons un rêve" (1936) puisqu'il admet Raimu au générique (Raimu est le mari, Guitry est l'amant) (de Jacqueline Delubac, l'épouse - l'une des épouses de ce Sacha-là urbi et orbi comme on dit - je crois qu'il en eût cinq ou six, un peu comme Zsa Zsa Gabor - il me semble qu'elle en eut, d'époux, sept) (je ne suis pas certain que le dialogue soit tiré de ce film mais il est tiré d'une de ses pièces de théâtre, comme il se doit) (sur une trentaine de films, une vingtaine le sont mais il aimait tant le cinéma pourtant et en fit un de ses arts favoris) "Faisons un rêve" (Sacha Guitry, 1936) (donc)
NB : Tant que la situation n'est pas redevenue "normale", je ne participe à aucun événement culturel en public et je ne prends pas les transports en commun tant que le port du masque est obligatoire.
"La Justification de l'abbé Lemire" Réédition aux éditions Faï Fioc.
Contact : edfaifioc@gmail.com
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"Ourson les neiges d'antan ?" Livre-album, collaboration entre Lucien Suel et le peintre et graveur William Brown. Aux éditions Pierre Mainard.
Contact : mainardeditions@free.fr
3 Comments:
manifestement cette voix ment
(on entendrait aisément la voix d'Anna Magnani dans l'adaptation de "la Voix Humaine" de Jean Cocteau (mise en scène par Roberto Rossellini, L'Amore première partie, 1948) mais le film a déjà été ici) (on pourrait aussi cesser de ne pas re-citer les films mais enfin, je préfère ne pas - comme disait l'autre)(Ah Bartleby..!) ce qui attrape le commentateur (comme je crois le poète (serait-il express) ce sont ici les adverbes (et donc par association d'idées, les dialogues d'un film - une femme avait l'obligation de son mari (je crois qu'il s'agissait d'un rôle interprété par Raimu) de ne répondre aux questions des étrangers (je crois me souvenir que c'était lors d'une croisière) entreprenants et opportuns par essence qu'avec des adverbes - elle croise un beau garçon,le dialogue s'engage -plusieurs fois elle répond "évidemment", puis "parfaitement", ou encore "galamment", puis "subrepticement" etc. le dialogue dure un peu, puis au bout de sept ou huit répliques de cet ordre, le dragueur pose la question qui tue : "mais pour qui cette (si jolie) bouche garde-t-elle ses baisers?" et la femme de répondre "pour mon amant" (ce qui est une forme d'adverbe,mais uniquement à lavoix) (humaine) - ce genre de dialogue pointe directement sur Sacha Guitry (je ne le déteste point, à vrai dire) et son magnifique "Faisons un rêve" (1936) puisqu'il admet Raimu au générique (Raimu est le mari, Guitry est l'amant) (de Jacqueline Delubac, l'épouse - l'une des épouses de ce Sacha-là urbi et orbi comme on dit - je crois qu'il en eût cinq ou six, un peu comme Zsa Zsa Gabor - il me semble qu'elle en eut, d'époux, sept) (je ne suis pas certain que le dialogue soit tiré de ce film mais il est tiré d'une de ses pièces de théâtre, comme il se doit) (sur une trentaine de films, une vingtaine le sont mais il aimait tant le cinéma pourtant et en fit un de ses arts favoris) "Faisons un rêve" (Sacha Guitry, 1936) (donc)
Bien évidemment, voilà un commentaire parfaitement argumenté !
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