Ivar Ch'Vavar : Hypnos mal au centre (2)
À
ce coin du village, de loin comme
de
près, la terre est remuée par le sabot des vaches. Quand
elle
sèche on s’y tord bien les chevilles. Même au plus fort
de
l’été, la mi-août, le ciel s’est donné l’air de pendre,
loques,
haillons. Les bruits restent engourdis, des acou
phènes
sont posés ici et là, presque visibles, buissonnant
devant
nos seuls yeux. Et quand on ramène nos regards
vers
les maisons, il y a ce mur contre lequel un certain
nombre
d’objets sont venus s’échouer. Un garçon qui a
vait
quelques années de plus que nous (que moi) nous
a
confié qu’il s’agissait de « brides à veaux ».
C’était...
un
jour. C’était solennel, mais un peu malsain je ne me
rappelle
plus son visage il n’est jamais réapparu.
Une
fois,
j’ai
trouvé une poupée nue contre ce mur elle avait de
(deux ?
des) petits seins, déjà bien marqués. Elle était pour
les
trois quarts de son... de sa longueur enfoncée dans un
tronçon
de gouttière.
à suivre...
Pages écrites courant 2003.
Revues en mai 2016 et en avril 2019
Libellés : Ivar Ch'Vavar, Poésie
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