(il me semble bien qu'il boit quand même le héros - ça va venir probablement) là, il vient de revoir une ancienne connaissance et il est seul dans son salon (les taches sur la moquette grise ne vont pas bien, mais tant pis) (souvent apparaissent les personnages avant le film : ils sont dans une certaine posture, ce sont eux et le Poème Express en retrace une image vive mais fugace : ici, c'est l'avocat Melville Farr) (il s'agit de Dirk Bogarde: il était un fils formidable dans "Providence" (Alain Resnais, 1979) et un valet entreprenant (et pervers) dans l'inoubliable "The Servant" (Joseph Losey, 1963) (comme tous les films de Losey, et notamment ceux avec Dirk Bogarde) mais là, c'est l'incarnation d'un avocat, promis à une carrière magnifique, cossue, aisée qui se retrouve face à une espèce de passé où il fut homosexuel - on fait chanter son amant d'alors, celui-ci ne trahit pas le secret mais se suicide en prison - un film à charge contre une loi inique (jusqu'à la fin des années 50 - l'homosexualité était interdite au Royaume-Uni réprimée et fortement punie) (Basil Dearden le réalisateur est un type engagé et militant) Melville force la morale et le respect (une assez belle réussite) (on n'a pas oublié (mais comme je ne l'ai jamais vu, sinon par extraits, j'ai un peu de difficulté à le citer) mais on n'a pas oublié cependant le rôle de Dirk Bogarde dans "Mort à Venise" (Luchino Visconti, 1971) - un acteur splendide) (Victim (La Vicime, Basil Dearden, 1961)) (et c'est ainsi qu'on termine l'année - tous mes voeux, Lucien, ainsi qu'à tes proches et aux lecteurs des commentaires de tes si évocateurs P/E*)
4 Comments:
(il me semble bien qu'il boit quand même le héros - ça va venir probablement) là, il vient de revoir une ancienne connaissance et il est seul dans son salon (les taches sur la moquette grise ne vont pas bien, mais tant pis) (souvent apparaissent les personnages avant le film : ils sont dans une certaine posture, ce sont eux et le Poème Express en retrace une image vive mais fugace : ici, c'est l'avocat Melville Farr) (il s'agit de Dirk Bogarde: il était un fils formidable dans "Providence" (Alain Resnais, 1979) et un valet entreprenant (et pervers) dans l'inoubliable "The Servant" (Joseph Losey, 1963) (comme tous les films de Losey, et notamment ceux avec Dirk Bogarde) mais là, c'est l'incarnation d'un avocat, promis à une carrière magnifique, cossue, aisée qui se retrouve face à une espèce de passé où il fut homosexuel - on fait chanter son amant d'alors, celui-ci ne trahit pas le secret mais se suicide en prison - un film à charge contre une loi inique (jusqu'à la fin des années 50 - l'homosexualité était interdite au Royaume-Uni réprimée et fortement punie) (Basil Dearden le réalisateur est un type engagé et militant) Melville force la morale et le respect (une assez belle réussite) (on n'a pas oublié (mais comme je ne l'ai jamais vu, sinon par extraits, j'ai un peu de difficulté à le citer) mais on n'a pas oublié cependant le rôle de Dirk Bogarde dans "Mort à Venise" (Luchino Visconti, 1971) - un acteur splendide) (Victim (La Vicime, Basil Dearden, 1961)) (et c'est ainsi qu'on termine l'année - tous mes voeux, Lucien, ainsi qu'à tes proches et aux lecteurs des commentaires de tes si évocateurs P/E*)
deux cons sur la mouette grise
Je me souviens de The Servant et de Mort à Venise.
Merci Piero pour ce dernier commentaire de l'année. A toi aussi, bons vœux pour l'année qui vient.
@ste Maintenant on sait qui a fait ces taches sur la moquette !
A vous aussi, merci pour vos réductions perspicaces et "on an 19"
Enregistrer un commentaire
<< Home