Poème express n° 1000
Avec ce millième poème express s'achève un projet commencé en 1987.
Le Livre des poèmes express paraîtra aux éditions du Dernier Télégramme le 23 septembre 2023.
Plus de 500 poèmes express seront reproduits pleine page dans ce volume qui sera préfacé par Joël Hubaut.
Je remercie pour leur constante présence amicale l'érudit Piero Cohen-Hadria (maître de la parenthèse) avec ses toujours pertinents commentaires cinéphiliques, ainsi que Stéphane Chavaz auteur singulier de laconiques et poétiques post-caviardages.
Ce poème express n° 1000 a été sérigraphié par David Ritzinger au format 40 x 50 cm ; des exemplaires numérotés et signés sont disponibles à la galerie L'Isolée à Villeneuve d'Ascq.
Renseignements : Association La Belle Epoque [Arts Contemporains] labelle.epoque@free.fr 0609967147
Commentaire de Piero Cohen-Hadria illustré par une image du film de Chantal Akerman "Les Rendez-vous d'Anna" (1978), ici Anna (Aurore Clément) et sa mère (Lea Massari)
non mais j'en mets qu'un (comak) - après des tirets, des parenthèses (merci à toi, Lucien unique et parfait prince du beluga) certes - mais un seul (il y aurait, puisqu'ils sont superflus, pas mal de muet, par exemple Mabuse (Docteur et joueur, (Fritz Lang, 1922)), ou Buster Keaton (celui qu'on veut - La croisière du Navigator, furieux, 1924), les films d'Alice Guy ou de Germaine Dulac pour s'en souvenir, Charlie Chaplin (qui s'en alla en bateau et en 1952 (zeugme) pour ne plus jamais revenir aux US - merci à ce fumier de McCarthy Joseph ignoble salaud - c'est pas parce que c'est muet qu'on va oublier) mais non, j'ai une image (un mot et je te l'envoie) et c'est cette image-là pour ce dernier poème-là parce que c'est une actrice que j'aime (Aurore Clément, et sa voix, un peu comme celle de Jeanne Dielman (23 quai du Commerce, à Bruxelles (1080)- 1975 - pure merveille, Delphine Seyrig qu'on aime aussi tant - mais sa voix aussi, tant)) et puis surtout c'est une réalisatrice que j'aime beaucoup (et dans ces quelques commentaires posés il n'y en a que peu qui réfèrent aux femmes - dans la corporation aussi, tu me diras car le truc (le cinéma et par ricochet la finance, le pèze, le box office, le tiroir-caisse) est d'abord pour les dominants (mais ce modèle prend peut-être l'eau, et le patriarcat se meurt...) - c'est vrai aussi mais enfin ça change (j'ai, à ce propos apprécié à sa valeur juste et pertinente (et adoré) le commentaire de la sortie d'Adèle Haenel par Virginie Despentes lors de la cérémonie des césars vingt-vingt) et c'est tant mieux - et puis elle aimait tant sa mère (son livre "Ma mère rit" magnifique, au Mercure de France en 2013) et là, Anna qui la retrouve à la gare de Bruxelles - et les mots qui ne viennent pas... Formidable cinéma lyrique et joyeux, drôle et tragique ! (la mère, incarnée par Lea Massari, tellement touchante) Les rendez-vous d'Anna (Chantal Akerman, 1978) (il y aurait aussi La Folie Almayer (2012) formidable tout autant (mais il y a des chansons) (et aussi News From Home (1977) où la cinéaste lit les lettres que lui envoyait sa mère (qui est, je crois, le seul film qui disposait d'un film-annonce uniformément noir...peut-être parce que, superflues, les images le sont aussi - quel beau poème que ce millième (j'aime aussi beaucoup le 977)
Libellés : David Ritzinger, dernier télégramme, Lucien Suel, Piero Cohen-Hadria, Poème express, Stéphane Chavaz
25 Comments:
- David eltio à Joseph Aloisius garchon d'Isidor ?
Les mots, entre eux, étaient supers
Les
mots
,entre eux,
,entre eux
entre eux,
étaient
superflus
Les mots étaient lus
entre eux états
Les mots étaient pus
Les mots étaient suel
Les mots entraient plus
Le mou sue
Les mots de ste comme un bouquet final
non mais j'en mets qu'un (comak) - après des tirets, des parenthèses (merci à toi, Lucien unique et parfait prince du beluga) certes - mais un seul (il y aurait, puisqu'ils sont superflus, pas mal de muet, par exemple Mabuse (Docteur et joueur, (Fritz Lang, 1922)), ou Buster Keaton (celui qu'on veut - La croisière du Navigator, furieux, 1924), les films d'Alice Guy ou de Germaine Dulac pour s'en souvenir, Charlie Chaplin (qui s'en alla en bateau et en 1952 (zeugme) pour ne plus jamais revenir aux US - merci à ce fumier de McCarthy Joseph ignoble salaud - c'est pas parce que c'est muet qu'on va oublier) mais non, j'ai une image (un mot et je te l'envoie) et c'est cette image-là pour ce dernier poème-là parce que c'est une actrice que j'aime (Aurore Clément, et sa voix, un peu comme celle de Jeanne Dielman (23 quai du Commerce, à Bruxelles (1080)- 1975 - pure merveille, Delphine Seyrig qu'on aime aussi tant - mais sa voix aussi, tant)) et puis surtout c'est une réalisatrice que j'aime beaucoup (et dans ces quelques commentaires posés il n'y en a que peu qui réfèrent aux femmes - dans la corporation aussi, tu me diras car le truc (le cinéma et par ricochet la finance, le pèze, le box office, le tiroir-caisse) est d'abord pour les dominants (mais ce modèle prend peut-être l'eau, et le patriarcat se meurt...) - c'est vrai aussi mais enfin ça change (j'ai, à ce propos apprécié à sa valeur juste et pertinente (et adoré) le commentaire de la sortie d'Adèle Haenel par Virginie Despentes lors de la cérémonie des césars vingt-vingt) et c'est tant mieux - et puis elle aimait tant sa mère (son livre "Ma mère rit" magnifique, au Mercure de France en 2013) et là, Anna qui la retrouve à la gare de Bruxelles - et les mots qui ne viennent pas... Formidable cinéma lyrique et joyeux, drôle et tragique ! (la mère, incarnée par Lea Massari, tellement touchante) Les rendez-vous d'Anna (Chantal Akerman, 1978) (il y aurait aussi La Folie Almayer (2012) formidable tout autant (mais il y a des chansons) (et aussi News From Home (1977) où la cinéaste lit les lettres que lui envoyait sa mère (qui est, je crois, le seul film qui disposait d'un film-annonce uniformément noir...peut-être parce que, superflues, les images le sont aussi - quel beau poème que ce millième (j'aime aussi beaucoup le 977)
Oui Piero, j'ajoute l'image quand tu veux.
Le 977 était aussi une évidence, et après cette image de Kirk, l'Aurore serait appropriée pour conclure les mille.
Ciao et grazie mille (pas mieux)
Belle épopée épique et cinétique par les ajouts de Piero.
Tout a une fin (mais c'est ça qui est bien, finalement).
Dominique
C'est bien ça ! Merci Dominique et bonne continuation à vos Métronomiques :
Merci à toi, Dominique (aka Chasse-Clou) (oui tout a une fin, mais on s'en fout on continue) merci à toi Lucien de ton accueil si chaleureux, et à Stéphane tout autant pour ses commentaires pointillistes minimalistes express(ifs) (mais) poétiques et pleins d'un humour assez décapant... (pour finir,le P/E*540, que j'ai posé aussi ailleurs) - avec toute mon amitié (et mes voeux,allez zou !!!)
Mille, depuis 1987, une preuve que l’express prend du temps mais qu'il arrive à bon port !
Merci.
Oui c'est sûr. Cet express est en fait une TGV (Tortue Grande Vitesse) comme disait mon ami William Brown
Un immense merci au talent de Lucien et un maxibravo à Piero pour son érudition jamais pesante.
Lyon
Je
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