sans doute est-ce une espèce d'horreur qu'elle vécut - une vraie espèce d'horreur qui dura des dizaines d'années - dans le film, c'est Isabelle Adjani dans le rôle de Camille, tandis que le gros russe joue Rodin (la compétition abjecte qu'il impose à celle qui l'aime d'un amour outrecuidant est tout à fait dans son rôle comme dans sa situation : on sent parfaitement dans le jeu de l'acteur la réalité de sa domination) - son frère, Paulo (abject tout autant), est interprété par Laurent Grévill) (le machisme, la foi, la revanche, la haine : ces deux hommes parviennent à tout incarner à la fois : portrait à charge, sans doute, mais que les femmes peuvent souffrir et être blessées niées et enfin tuées par les hommes...) - après le cinéma en prend un coup : le lyrisme de Bruno Nuytten (qui réalise, laissant l'image à Pierre Lhomme) peut déplaire, lui aussi - ça ne fait rien, Camille Claudel est bien vivante et incarnée - et son art reste transcendant - partition pour grande artiste : Camille Claudel (Bruno Nuytten, 1988)(on peut noter que l'Adjani est aussi co-productrice du film)(un autre Bruno, Dumont celui-là, a lui aussi réalisé un film sur Camille Claudel (interprétée par Juliette Binoche) en 2015 intitulé Camille Claudel 1915))
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
sorte de lunefeuille
sans doute est-ce une espèce d'horreur qu'elle vécut - une vraie espèce d'horreur qui dura des dizaines d'années - dans le film, c'est Isabelle Adjani dans le rôle de Camille, tandis que le gros russe joue Rodin (la compétition abjecte qu'il impose à celle qui l'aime d'un amour outrecuidant est tout à fait dans son rôle comme dans sa situation : on sent parfaitement dans le jeu de l'acteur la réalité de sa domination) - son frère, Paulo (abject tout autant), est interprété par Laurent Grévill) (le machisme, la foi, la revanche, la haine : ces deux hommes parviennent à tout incarner à la fois : portrait à charge, sans doute, mais que les femmes peuvent souffrir et être blessées niées et enfin tuées par les hommes...) -
après le cinéma en prend un coup : le lyrisme de Bruno Nuytten (qui réalise, laissant l'image à Pierre Lhomme) peut déplaire, lui aussi - ça ne fait rien, Camille Claudel est bien vivante et incarnée - et son art reste transcendant - partition pour grande artiste : Camille Claudel (Bruno Nuytten, 1988)(on peut noter que l'Adjani est aussi co-productrice du film)(un autre Bruno, Dumont celui-là, a lui aussi réalisé un film sur Camille Claudel (interprétée par Juliette Binoche) en 2015 intitulé Camille Claudel 1915))
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