lundi 4 avril 2022

Poème express n° 932

posted by Lucien Suel at 07:06

2 Comments:

Anonymous ste said...

vieux bouffé de tristesse

08:44  
Anonymous Anonyme said...

(en adaptant un roman de Leonardo Sciascia, le réalisateur (Francesco Rosi) fait œuvre, comme un peu dans tous ses films, d'historien) le poème trouve sa place dans la première séquence du film : le procureur Varga va mourir assassiné, il marche dans les catacombes, regarde les momies (parfaitement conservées : parfaitement horribles...) et repense à toute sa vie - celui qui l'interprète (il est de 1892) a quatre-vingt quatre ans : c'est Charles Vanel, l'une des icônes (mâles) du cinéma) (je me souviens de lui qui meurt dans la soupe de pétrole du Salaire de la peur (H-G Clouzot, 1953) (je l'aime beaucoup ce type-là) tout comme j'aime beaucoup aussi le premier rôle (un policier, Amerigo Rogas, formidable comme d'habitude - Lino Ventura, trop bien) ou le président Riches (Max von Sydow) et Marcel Bozzufi et Alain Cuny - toute cette pléthore d'acteurs formidables (la puanteur de la mafia, et des coups tordus - la raison d'État) (tu vois, ce film date de 1975, et cette mafia-là dure toujours - on ne voit pas bien ce qui pourrait l'arrêter, sinon l'État lui-même, sauf qu'il est complètement pourri, lui aussi, tout autant... - voir l'exemple au hasard d'un certain Giulio Andreotti, ses mains propres et son cynisme immonde) (je m'égare, pardon, mais c'est de cette Italie-là dont on parle - celle qui a survécu mais qui adule le fascisme - terrible) en tout cas,le film est parfait - un classique - Cadavres Exquis (Francesco Rosi, 1975) (musique de Piero Piccioni, avec Rosi, à chaque fois - images Pasqualino De Santis: forimdable)

10:11  

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