TRANSPORT VISAGE DECOUVERT (épisode 4)
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CARESSE DE L’IMAGE IMAGE DU GOÛT
GOÛT DE L’ODEUR.
Éclaboussure de lumière au bec du merle.
Dans leur taudis virtuel, Clémence et Démence, les jumelles merdiques se partagent le derrière de Madame Poésie Obligée. En otages de réserve, elles ont un petit squale, un jeune éléphant, une vieille morue, un journaliste bien informé, un Très Vieux Plasticien Mexicain, une marionnette et deux enfants. Les murs du taudis vibrent. Le papier peint se décolle davantage. On entend deux guitares une basse trois claviers un violon un ténor sax et les trois micros qui ressemblent à des canards siffleurs émergeant d’un étang.
Je dis rouge.
J'entends jaune.
Je sens bleu.
Ils sont une famille de musiciens, perdus dans l’immense taverne, la ville du Stade. Une paire de vampires aux dents roses (C. & D.) les regarde. C'est pas du cochon, c’est de l'art moderne. Oui, la République a bien vécu. Cinquante balais maxi, baguettes flagellant ensemble la caisse claire. La fesse. Le flair. Corps & âmes : « Grattez perdu grattez toujours encore perdu ! » Le talent est moyen. Les sens, c’est bidon & cocktail.
Borborygmes matinaux de la tourterelle turque.
William Lee secoue la guitare d’amour. Il chante Lili Marlène à fond des osselets. C’est ravissant. Le Comte tchèque est bourré grave. Il rejoint la chambre d’écoutes, pénètre dans la cage de farfadet avec juste un sourire sur le visage un sourire perpétuel agrandi encore quand le son explose vraiment comme un recrutement de pédagogiques soldés sur le marché de l’éducation.
Libellés : Cosmik Galata, Feuilleton, Lucien Suel, Poésie, TVD, william lee
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