Il pleut ou il fait beau... (27)
Senteurs de fruits mêlées aux relents de friture et viande grillée,
je n'aspire qu'à ma hutte en filant rue principale
du faux souk goudronné pour touristes à l'ouest de Manacoa
– de faux ânes sponsorisés, plats, sans anus, indiquent à la queue
les commerces ; pendent loques simulées aux fenêtres ; des blonds à tire-larigot
font mine de traîner savates et soulever la poussière ; les vendeuses
ont les sourcils teints en brun pour mystifier les riches voyageurs
et leur faire croire que leur chevelure blonde est une parodie
– et certains employeurs leur imposent de brunir duvet de leur moustache.
Malins de la ville ont bâti ce quartier à l'ouest,
un leurre : plein centre, il aurait été détecté aisément comme attrape-touristes.
Trop propre, ça pue ; je suis le seul pulvérulent et froissé.
Par chance pluie fine leur écrase la nuque et je demande
à mon casque pourquoi elle aime ce bled aux cocotiers artificiels.
« C'est mon affaire. Toi, tu compromets bien ton imper jaunâtre
dans des entreprises en déconfiture, relever son col adipeux est vain
pas seulement en pluie mais en industrie ; ça coule en cou,
ton activité est creuse et ta présence ici indique sous bambous
que tu n'as pas lu message urgent en porte-toasts étincelant ».
Il y a de dominants trous noir en emploi du temps :
je parlais en crâne et elle apporte un drink sous bambous.
je n'aspire qu'à ma hutte en filant rue principale
du faux souk goudronné pour touristes à l'ouest de Manacoa
– de faux ânes sponsorisés, plats, sans anus, indiquent à la queue
les commerces ; pendent loques simulées aux fenêtres ; des blonds à tire-larigot
font mine de traîner savates et soulever la poussière ; les vendeuses
ont les sourcils teints en brun pour mystifier les riches voyageurs
et leur faire croire que leur chevelure blonde est une parodie
– et certains employeurs leur imposent de brunir duvet de leur moustache.
Malins de la ville ont bâti ce quartier à l'ouest,
un leurre : plein centre, il aurait été détecté aisément comme attrape-touristes.
Trop propre, ça pue ; je suis le seul pulvérulent et froissé.
Par chance pluie fine leur écrase la nuque et je demande
à mon casque pourquoi elle aime ce bled aux cocotiers artificiels.
« C'est mon affaire. Toi, tu compromets bien ton imper jaunâtre
dans des entreprises en déconfiture, relever son col adipeux est vain
pas seulement en pluie mais en industrie ; ça coule en cou,
ton activité est creuse et ta présence ici indique sous bambous
que tu n'as pas lu message urgent en porte-toasts étincelant ».
Il y a de dominants trous noir en emploi du temps :
je parlais en crâne et elle apporte un drink sous bambous.
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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